YOHANNA & LA FUITE DE ROSARIO

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Elle s'empressa de dire au revoir à ses amis et se précipita en direction de leur appartement, où l'attendait Rosario. Une fois à l'intérieur, elle aperçut l'amant de sa mère, agité et terrifié à l'idée que Simon CERVANTES ne vienne en personne lui mettre deux balles dans la tête.

Elle se trouvait horrible, mais la vision de Rosario mort, gisant dans son sang, aux pieds de sa mère la faisait jubiler alors qu'elle aurait dû frémir. A cause de cet homme, et ce, depuis leur funeste rencontre, leur vie n'avait été que douleur et chagrin.

Cet homme avait anéanti le rire de sa mère, Yohanna ne l'avait plus entendu rire depuis très longtemps. Alors oui, si cet ignoble individu finissait par être descendu par un autre mafieux, elle irait certainement, danser sur sa tombe.

- Hanna, tu m'entends ? Dit-il en sortant Yohanna de ses pensées

- Oui, je t'écoute !

- Efface tout, ne laisse aucune trace reliant les détournements de fonds à ma personne. S'il faut pose ton nom sur chaque transaction.

- Tu es fou, personne ne le croirait.

- Peu importe tu dois gagner du temps, je vais au Brésil pour une période indéterminée, je dois me faire oublier pendant quelques mois. Ta mère et toi resteraient ici, pas un seul mot à la police, je vais vous faire surveiller. Un seul ordre de ma part, même à distance, et vous finissez dans un trou, lui dit-il méchamment.

- Tu penses vraiment que CERVANTES va faire l'impasse sur 20 millions de dollars détournés. Et même si c'est de l'argent sale, tu lui as volé cette somme. Au final, tu as trompé sa confiance et c'est toi qui risques de finir dans un trou. Répondit-elle

Le visage magnifique de Yohanna s'étira sur un sourire satisfait, ce qui n'échappa pas à CARDOZA.

- Tais-toi hurla-t-il, tout en se jetant sur elle, il la gifla si fort que Yohanna pensait que sa tête s'était détachée de son corps.

Il n'eut pas le temps de continuer de la battre car Mara recouvrit de son corps celui de sa fille afin de la protéger des coups de cette brute.

- Ne pose plus les mains sur ma fille sinon je te tue, crois-moi Rosario je le ferais !

- Pour Yohanna je le ferais, continua-t-elle, elle était furieuse. Elle regarda leur bourreau avec dans ses prunelles vertes, une lueur assassine, que Yohanna n'avait jamais vu.

Il recula en relevant ses mains,

- Muy bien ! Je te crois beauté, pour ta fille, tu es capable du meilleur mais aussi du pire.

Il pointa son doigt sur l'étudiante en guise d'avertissement

- Ne t'occupe pas de notre « JEFE » (se lit quéfé), gamine, c'est mon problème !

Il alla dans la chambre prendre son sac, et leur dit en se retournant

- A très bientôt, mes poupées !

- Va au diable Rosario CARDOZA, osa dire pour la première fois Mara PETRAKOS.

Il claqua la porte rapidement car un de ses hommes, lui demanda de faire vite Simon CERVANTES venait d'atterrir à New-York.

Mara regarda la lèvre tuméfiée de sa fille et le sang qui coulait finement.

- As-tu mal mi corazon ?

- Non maman, rassures-toi, je vais bien ça va vite guérir. Je suis heureuse que je ne sens aucune douleur, juste de la joie et un soulagement indescriptible.

- Ma petite maman, nous sommes enfin débarrassées de cette racaille. Il ne peut plus nous atteindre.

- Tu crois ? Lui demanda sa mère, le regard inquiet.

- Absolument !

Yohanna se serra contre sa mère, elle ne pouvait s'en empêcher de pleurer en pensant à ce qu'avait subi la belle Mara pour la protéger et la mettre hors de portée de cet individu.

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant