Simon CERVANTES quitta la loge laissant derrière lui, deux femmes totalement paniquées à l'idée qu'il puisse faire le rapprochement entre elles et Rosario. Leurs nombreux secrets devaient rester enfouis sinon la vengeance de CERVANTES contre celles qui ont aidé CARDOZA à le voler risquait d'être terrible.
Cette seule pensée menaçait déjà la précaire liberté de Yohanna et sa mère.
Elles arrivèrent enfin dans leur petit appartement, et s'affalèrent sur le canapé, épuisées et vidées après cette soirée aux multiples révélations.
Yohanna commençait à s'inquiéter pour sa mère qui n'avait pas prononcé un mot dans le taxi. Depuis, que nous avions remarqué le tatouage de Simon CERVANTES.
- Maman, tu vas bien ?
- Si, mi querida !
- Tu penses que cela pourrait être lui !
- Je ne sais pas chérie, mais mon cœur me dit que oui, tu lui ressembles trop, toutes ces similitudes ne peuvent pas être juste un hasard.
- Tu n'as rien remarqué Yohanna ?
- Non ! Euh...si peut-être la couleur de nos yeux.
- Oui, c'est une couleur assez inhabituelle surtout pour des latins, la couleur bleutée de vos cheveux et même le grain de beauté que tu as sous l'œil, est identique à celui de cet homme.
- DIOS MOI ! Le monde est si petit
- Si c'est bien lui, tu as blanchi de l'argent pour ton propre père. Souffla sa mère
- Maman, que va-t-on faire ? Et si on lui parlait pour Rosario, il nous protègera, peut-être de ce sadique.
- Et s'il était pire, il est si distingué comment peut-il être le chef de ce réseau de criminels ? pensa Mara à haute voix.
- Il doit sûrement ignorer le côté sordide de ses bras droits et de leurs magouilles.
- S'il est vraiment ton père, comment réagira-t-il face à mon passé de prostituée ?
Yohanna prit le beau visage de sa mère entre ses mains, il fallait absolument qu'elle la rassure.
- Maman, miramé ! (Regarde-moi)
- Tu es celle qui a le plus souffert dans cette histoire, tout ce que tu as vécu, tout ce que tu as fait, tu l'as fait pour me protéger. Ne te fais aucun reproche, ne te tortures pas après tout, tu l'as cherché mais il était rentré aux Etats-Unis sans se retourner.
- Tu étais démunie et seule, Rosario a profité de ton désarroi pour faire de toi, sa chose. Les hommes de CERVANTES n'ont aucune morale aucun code d'honneur.
- De plus, tu n'as pas eu tant d'hommes que ça, puisque ce pervers t'imposait des relations avec « seulement », deux clients permanents qui étaient aussi ses partenaires dans ses sales affaires.
- Rosario, te voulait pour lui seul, il ne souhaitait pas te partager.
- Et si cet homme ne peut pas comprendre, que tu as vendu ton âme pour ma protection, et, bien, je ne veux aucun contact avec lui.
- Il ne nous mérite pas.
- Par la faute de CERVANTES, tu as pactisé avec le diable et moi aussi.
Yohanna vit le regard de sa mère s'embuer de larmes, elle se sentait démunie face à sa détresse.
- Maman, et si nous acceptions son invitation, nous pourrions confirmer ou pas, nos soupçons.
- Et s'il découvrait qui nous sommes et qu'il nous faisait du mal, querida !
- Peu m'importe ce qu'il m'arrive mais s'il t'arrivait quelque chose, j'en mourrai !
- Ne dis pas ça maman, il ne t'a pas reconnu quant à moi il ignore mon existence.
- Très bien, répondit Mara avec un soupir, connaissant la détermination sa fille, elle savait qu'il était inutile de tenter de la raisonner.
- Je l'appelle immédiatement ! Ajouta Yohanna
- Non, attendons demain !
Sur ces dernières paroles, elles allèrent se coucher en espérant que le meilleur restait à venir.
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YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !
Roman d'amourElle s'appelle Yohanna PETRAKOS, elle vient d'avoir 18 ans, et vit à New-York dans le quartier hispanique où elle blanchit l'argent sale d'un puissant cartel américano-cubain, depuis l'âge de 13 ans. Vous avez bien lu, elle est le "blanchisseur" d'u...