Evan FITZGERALD avait énormément de mal à imaginer Erol reprenant la succession de l'entreprise familiale. Il le trouvait beaucoup trop « empathique ». Et l'empathie ne devait pas faire partie du langage d'un homme d'affaires de Wall Street. Il fallait absolument qu'il s'endurcisse, il ressemblait trop à son beau-frère, dont le seul but dans la vie était de peindre, Jordan FINDLER était la gentillesse et l'amabilité incarnées, autant dire des qualités totalement inutiles dans le milieu des affaires.
Mis à part ce constat intérieur, il avait fait une promesse à son neveu, il devait la tenir, même si sa conquête du moment, Jane risquait de lui faire une scène de jalousie. Jane MAC ALLISTER était sa version féminine. Elle était la fille d'un juge fédéral respecté, Jane était hautaine, arrogante, détestait les « pauvres », comprenait tous ceux qui ne possédaient pas au moins une carte « Platinium », ces mêmes pauvres qu'elle considérait comme sans intérêt dans une société, si ce n'est pour la servir.
Elle avait peu d'amis et se démenait pour qu'Evan officialise leur relation afin d'obtenir le statut qui lui permettrait d'entrer dans la prestigieuse famille FITZGERALD. Elle restait à ses côtés malgré l'hostilité de leur cercle de connaissances. Il en était conscient de nombreuses personnes le haïssaient, il s'en moquait c'est grâce à cette image détestable qu'il était respecté dans le monde des affaires.
Plus de 10 000 personnes travaillaient pour lui, il devait se montrer impitoyable, pour que tous ses salariés conservent leur emploi et pour cela il devait donner l'exemple.
Une voix légèrement nasillarde le sortit de ses réflexions, en pénétrant dans son bureau, sans frapper et en terrain conquis.
- Jane, tu ne peux pas débarquer dans mon bureau sans t'annoncer sous prétexte que nous sommes amants, je traite parfois des dossiers confidentiels, lui dit-il agacé par sa nonchalance.
- Excuse-moi chéri, je souhaitais t'accompagner à San Diego
- Non, c'est impossible ! Je serais occupé et je n'aurais pas le temps de m'occuper de toi.
- D'ailleurs, je serais de retour samedi pour la fête de Mélissa CARTER.
- Une fête ? Et je n'ai pas été convié lui fit remarquer la jolie rousse.
- Visiblement, non, rassure-toi il n'y aura que des adolescents, et je dois être le chaperon d'Erol.
- Très bien, je te laisse finir ton travail, dit-elle en quittant son bureau tout en appuyant avec force sur ses talons aiguilles comme si elle souhaitait rayer le parquet de rage.
Evan la connaissait un peu, il la sentait en colère et dépitée comme chaque fois qu'elle n'était pas le centre du monde, Jane était tellement nombriliste, un peu comme lui.
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YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !
RomansaElle s'appelle Yohanna PETRAKOS, elle vient d'avoir 18 ans, et vit à New-York dans le quartier hispanique où elle blanchit l'argent sale d'un puissant cartel américano-cubain, depuis l'âge de 13 ans. Vous avez bien lu, elle est le "blanchisseur" d'u...