RENCONTRE EXPLOSIVE YOHANNA & EVAN

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Erol repris le bras de sa jeune amie,

- Yohanna, attend j'aimerai te présenter mon oncle Evan FITZGERALD, Président de la MF HOLDING CORPORATION.

Alors qu'il ne comprenait pas le comportement étrange de son neveu, Evan se leva avec un certain flegme, pour la saluer, mais cette jeune fille ne semblait absolument pas impressionnée par son titre, et cela l'irrita fortement. Il y a 5 minutes, elle n'était que douceur et empathie avec Erol, alors qu'à présent face à lui, elle plongea son beau regard bleu dans les prunelles dorées de celui-ci avec une certaine défiance.

- Bonjour Monsieur FITZGERALD, en lui tendant la main.

Le colosse celte ignora ce geste et déclencha les hostilités.

- Alors c'est toi la perle du lycée Kennedy, en la tutoyant de manière impolie.

- Excusez-moi ?

- Tu as tes papiers en règle au moins, je ne voudrais pas avoir à faire un signalement pour une reconduite aux frontières. Lui dit-il sur un ton mordant.

Il le savait, il était horrible, mais il ne sait pour quelle raison, il voulait la faire pleurer, peut-être pour qu'elle ne l'oublie pas.

La voix scandalisée d'Erol, se fit entendre

- Evan, tu n'as pas le droit de parler de cette manière à Yohanna, c'est une fille adorable et brillante, comment peux-tu être aussi grossier.

Yohanna leva la main pour arrêter son ami.

- Laisse Erol, ce genre de remarques ne m'atteignent plus.

- Merci d'être resté pour m'écouter chanter !

Elle se retourna le regard chargé de haine mais surtout de colère pour s'adresser à Evan.

- Quant à vous, j'ai du mal à croire que vous puissiez être un parent d'Erol. Vous êtes abject, suffisant et détestable. Je n'ai qu'un souhait, ne plus jamais vous revoir.

Devant le visage médusé d'Erol, l'homme d'affaires se rua sur la jeune fille. Les yeux d'Evan ne formaient plus que deux fentes sous l'effet d'une rage grandissante.

- Fais très attention à tes propos, mademoiselle, dit-il en lui serrant le bras si fort qu'elle poussa un cri sous la douleur et que des larmes menaçaient de couler.

Mais Evan restait sourd à la souffrance physique de Yohanna, au contraire, il accentuait son emprise.

- Personne ne s'adresse à moi de cette façon, je pourrais te le faire regretter, continua-t-il d'une voix menaçante.

- N'oublie pas que tu n'es qu'une immigrée cubaine dans ce pays, je pourrais te faire expulser en un claquement de doigt.

Il joignit le geste à la parole en agitant son doigt devant le visage de Yohanna.

- Je suis née dans ce pays, je suis américaine et vos menaces ne me font pas peur.

- A présent, lâchez-moi avant que je ne demande à l'homme qui a organisé cette soirée de vous apprendre les bonnes manières. Après tout, il n'y a que des cubains dans cette salle, et, ils sont sûrement tous armés. Lui retorqua-t-elle ironiquement

Il reposa sa main, pas par peur mais il ne pouvait pas se permettre un scandale dans un hôtel, les tabloïds n'attendaient que ça pour le « descendre ». Une photo révélatrice et le nom des « FITZGERALD » serait Sali.

- Au fait, Monsieur FIZTGERALD vous n'êtes qu'un connard !

Consciente de s'être montrer grossière et impolie en insultant une personne qu'elle venait à peine de rencontrer, elle courut rejoindre sa mère dans la loge.

De son côté, Evan ne croyait pas encore à ce qu'il venait de se passer, l'envie de tout casser le titillait dangereusement et son caractère d'hyperactif impulsif reprenait le dessus. Il était totalement incontrôlable.

Comment cette petite peste avait-elle osé lui parler sur ce ton, il fulminait, lorsqu'il se trouvait dans cet état personne ne pouvait le raisonner.

- Viens je te raccompagne et je te conseille de ne pas discuter, aboya-t-il sur Erol

La tension dans la voiture était palpable, ils ne se parlèrent pas jusqu'au moment ou Evan lui demanda une chose incroyable.

- Je te préviens, je t'interdis de côtoyer cette gamine mal élevée, et ce, même au lycée

- Tu n'as rien à m'interdire, je ne suis plus un gamin

- Et si tu refuses de m'écouter, je la ferais renvoyer de l'établissement Kennedy sans le moindre remord.

- Tu ne peux pas faire ça, elle doit intégrer Harvard, elle a travaillé si dur pour obtenir sa place, c'est le rêve d'une vie pour elle.

- Et bien tant pis, on ne me manque pas de respect sans avoir à en subir les conséquences.

- Je te le répète, je ne veux plus te voir avec elle, c'est compris !

- Très bien, sache que je le fais pour Yohanna et non pour toi. Elle ne méritait d'être traitée comme tu l'as fait et si elle t'a manqué de respect, tu l'as bien cherché.

- Tu ne vaux pas mieux que Mélissa, finit-il tout en détachant sa ceinture.

C'est avec un certain soulagement qu'il descendit de la voiture sans dire au revoir à son oncle.

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant