MARA & SIMON

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Simon CERVANTES se leva pour rejoindre Mara, elle recula au point de se retrouver acculer contre la porte, sans échappatoire possible.

Il approcha sa main pour détacher ses cheveux, un frisson irrépressible descendit le long de son échine. Elle recula vivement, lorsqu'il s'approcha pour la « sentir », il huma son odeur puis se redressa.

- J'aurais dû te reconnaître ! lui dit-il encore tout près d'elle.

Elle se dégagea de son emprise, refusant de se laisser aller face à cet homme qui indirectement avait brisé sa vie.

- Je ne pensais pas que tu deviendrais le chef d'un cartel, ton apparence est si élégante et raffinée, j'ai du mal à t'imaginer évoluant dans un monde aussi sombre et où ne règne que noirceur et brutalité.

- Tu parais être un homme de « bonne famille »,

- Mais je le suis !

- A cause de ce cartel, ma vie et surtout celle de ma fille ont été un véritable enfer.

- Que veux-tu dire ?

- Aucune importance, je voudrais rejoindre Yohanna et quitter cet endroit le plus vite possible.

- Si j'ai bien compris, Yohanna serait ma fille !

- Si tu doutes de ta paternité, tu es libre de faire un test ADN, Yohanna ne sera pas surprise, elle est au courant de toute l'histoire.

- Mets-toi devant un miroir avec elle, et tu remarqueras tes yeux bleus et ceux de ma fille, la couleur de tes cheveux avec ces reflets bleutés si particuliers, et n'oublie pas ce grain de beauté que tu as sous l'œil identique au sien.

- A présent, dis-moi, te faut-il plus de preuves ?

C'est à cet instant, que leur fille fit son entrée, à sa vue l'homme d'affaires, l'observa longuement il devait le reconnaître Yohanna, cette magnifique jeune fille, lui ressemblait trait pour trait.

- Maman, est-ce qu'on peut partir ?

- Entre Yohanna, lui demanda son père

Elle se rendit compte qu'Evan FITZGERALD l'avait, encore suivi. Il ne manquait vraiment pas d'aplomb.

- Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, petite peste !

- Allez retrouvez votre rouquine et laisse-moi tranquille.

- Tu oublies ma blessure à la main, je compte bien te punir pour cette audace Mademoiselle PETRAKOS.

- Attends de voir ! lui promit Evan

Il entra dans le bureau sans plus se soucier de Yohanna.

- Monsieur CERVANTES pourquoi m'avoir invité à votre petite fête, sachant que vous et moi ne fréquentons pas les mêmes cercles.

- Et bien puisque les parties concernées sont toutes présentes, je voudrais vous faire une offre Monsieur FITZGERALD, j'aimerai que vous me laissiez prendre en charge les études universitaires de Yohanna. Ma fondation est tout à fait respectable et l'argent investit dedans celle-ci est sans tâche.

- Je refuse ! claqua la voix du jeune loup

- Et c'est non négociable, je veux garder à mes côtes cette jeune femme, expliqua-t-il sur un ton mystérieux.

- Je vous propose 20 millions de dollars.

- C'est une belle offre, mais je la décline !

Cet échange financier entre les deux hommes paraissait lunaire à Yohanna, comment en ai-t-on arrivé là ? Pensa-t-elle

Que penseraient ces deux hommes s'ils connaissaient le côté obscur et totalement opaque de sa vie, elle sortit de ses réflexions lorsqu'elle entendit Simon.

- Voyez-vous Evan, à présent, Yohanna et moi-même partageons un lien indéfectible.

- Quel est ce lien ?

- Ça ne vous regarde pas !

- Très bien, alors nous n'avons plus rien à nous dire

- Sur ce, je vais vous laisser !

L'homme se retourna et pointa son doigt en direction de Yohanna.

- Quant à vous, n'oubliez pas notre rendez-vous ! 9h, lundi sans faute et sans retard.

Et sans attendre une réponse de sa part, il quitta la pièce !

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant