YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !

INVITATION !

Mais Simon n'avait pas fini la conversation, il n'était pas près de raccrocher.

- Mara, écoutes-moi bien, apparemment, tu ne me connais pas puisque tu lances des accusations très graves me concernant, mais saches une chose, j'ai certains principes,

- L'un d'eux est que je n'ai jamais tué ou fait tuer des innocents, JAMAIS ! Hurla-t-il au bout du fil.

- Mes « victimes » sont tous des gangsters et ils sont conscients des risques.

- Et moi aussi ! Ajouta Simon

- Mon cœur saigne et je souffre, il m'est même arrivé de suffoquer au point de ne plus pouvoir respirer depuis hier lorsque je repense à ce que cet enfoiré vous a fait.

- Mais rassures-toi, il ne vous fera plus aucun mal, vous êtes libres de vivre avec Yohanna.

- Que lui as-tu fait, Simon ?

- A ton avis !

- Il a touché avec ses mains « sales » la mère de ma fille, Yohanna est en danger par sa faute ça ceux sont les crimes les plus graves ensuite il m'a volé, mis des filles sur le trottoir alors que je n'ai aucune activité dans la prostitution, salit mon nom dans le milieu.

- Je suis le juge et le bourreau, Mara ! Sa voix implacable, fit frémir la jeune femme.

- Pour moi, la sentence est claire et dans mon monde, c'est la mort ! lui répondit Simon sans aucune émotion dans la voix.

- Ne te préoccupe plus de ce bâtard ! Oublie-le !

- Je repars pour Miami, j'aimerai te faire une proposition, accepterais-tu de venir passer quelques jours chez moi avec notre fille ?

- Nous pourrions en discuter ce soir devant un repas !

- Ne refuse pas, Mara !

- J'accepte ton invitation pour le dîner mais pour le reste, je ne peux te faire aucune promesse, je dois en parler à Yohanna.

- Très bien, je passerai te récupérer à 20h

- Muy bien, esta noche ! (Très bien à ce soir)

Mara raccrocha pour constater que sa fille s'était éloignée pour répondre à un appel.

- Yohanna ?

- Que veux-tu Erol ?

- J'aimerai t'inviter pour me faire pardonner et m'excuser pour mon comportement face à Evan

- J'ai été lâche de ne pas t'avoir soutenu devant lui.

- Tout va bien, tu n'es pas responsable de l'attitude hostile de ton oncle envers moi.

- Si tu m'invites à chaque fois que ton oncle me malmène, tu vas sûrement te ruiner « en restaurant ». Dit-elle sur un ton amusé.

- Peu importe si je me ruine, tu en vaux largement la peine, je veux juste te voir sourire.

- Ce soir, fais-toi belle, c'est ta soirée je viendrais te chercher à 20h30.

Sans lui donner le temps de répondre, il raccrocha.