RIEN QUE TOI !

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Les bras d'Evan lui avaient manqué, elle ne voulait plus le quitter ni quitter ce cocon si agréable, il resserra un peu plus son étreinte pour ne plus laisser s'échapper. Quant à elle, elle épousa son corps et la chaleur de celui-ci.

L'homme d'affaires ressentait le besoin de se confier à Yohanna, alors, elle le laissa parler sans l'interrompre.

- Les deux premières années, tu étais devenue la raison de mon envie de boire au point de tomber sur mon bureau sans vouloir me relever.

- Je ne rentrais quasiment plus chez moi. Tu étais devenue ma dépendance.

- Les rares fois, ou j'étais sobre tu revenais hanter mes jours mais surtout mes nuits alors il fallait que je puisse t'oublier et mon addiction et ma consommation étaient devenues telles, que mon premier rein n'a pas résisté quant au 2ème, il a tenu à peine, plus longtemps.

- Je m'en voulais de ne pas pouvoir te haïr. Lui dit Evan

- Pardon, mon cœur pour tout ce chagrin, en te donnant un rein, je voulais atténuer la souffrance que tu as enduré et soulager ma culpabilité.

- D'ailleurs, comment as-tu su pour mon insuffisance ?

- Le professeur ANDREOPOULOS était mon prof de médecine, ensuite il m'a recruté pour faire partie de son équipe. Il m'a parlé d'un cas qui était à la fois, un patient et un philanthrope qui souhaitait investir dans notre hôpital. Me précisant que cet homme avait été élève au lycée Kennedy tout comme moi. Lorsqu'il m'a dit ton nom, j'ai senti mon cœur se déchirer, c'était pour moi une évidence, je voulais non je devais être compatible avec toi pour pouvoir te donner un rein.

Evan lui caressa la joue avec amour et reconnaissance.

- Merci, merci mon trésor à présent nous sommes UN !

Yohanna posa ses lèvres sur celles de son amant en espérant apaiser, un peu, sa peine, la réponse de celui-ci ne se fit pas attendre. Il se redressa et l'installa sur ses genoux et répondit avidement à son baiser. Le souffle d'Evan était chaud et fébrile, sa respiration rapide et sa bouche impatiente.

Il la repoussa légèrement à contrecœur.

- Dis-moi mon ange, durant notre séparation as-tu eu une relation physique avec un autre homme.

- Et toi, l'interrogea-t-elle avec une pointe de jalousie dans la voix

- Ça va te surprendre, mais pendant cette longue période, ma seule maîtresse a été ma flasque de whisky.

- Tu es un saint Evan FITZGERALD !

- Non, juste l'homme le plus malheureux et le plus amoureux du monde.

- Et toi ?

- Jamais, les enfants, les études et ensuite mon travail à l'hôpital me prenaient tout mon temps et surtout mon énergie, heureusement mes parents étaient là pour m'aider.

- Je n'ai jamais éprouvé le besoin de te remplacer. Tu étais mon autre et mon tout à 18 ans, j'avais commencé à t'aimer et même si tu n'étais pas à mes côtés, mes sentiments ont continué de se développer, je te chérissais à travers nos enfants. Même si la vie ne nous n'aurait pas réuni aucun homme n'aurait pris ta place.

- A présent je peux enfin te le dire.

- Te quiero mucho mi amor Evan FITZGERALD ! et ce, pour très très longtemps.

Elle acheva sa déclaration en posant une pluie de baisers d'amour sur tout son visage.

- Yohanna !

- Oui,

- J'ai l'impression de planer à quelques mètres au-dessus du sol, alors c'est peut-être banal, ou pas, mais tu as fait de moi un homme meilleur j'ai fait la paix avec ma conscience et mes colères.

- Mes sentiments sont apparus, le soir où nous avons dîné chez ton père. Plus, je voulais te repousser et plus tu m'attirais. Loin de moi l'idée d'être le rival d'Erol, on est juste tombé amoureux de la même belle jeune fille.

- Et même si j'ai souvent eu les idées embuées par l'alcool pendant près de 5 ans, tu étais mon histoire et mon amour inachevés.

- Tu m'as tellement manqué ma chérie, que parfois j'avais la sensation de manquer d'air et de mourir.

- A présent, je peux te le dire.

- Je t'aime désespérément Yohanna Athénée CERVANTES et ce jusqu'à ce que la vie m'ôte mon dernier souffle.

- Tu es et tu seras mon seul amour, mon amour !!!

Et pour sceller cet aveu sincère, Evan porta Yohanna jusqu'à la chambre où leurs cœurs et leurs corps parleront à la place de leurs mots.

Elle serra amoureusement le cou de son amour retrouvé, elle pouvait enfin donner et recevoir, sans craindre qu'on ne lui arrache ce qui lui appartenait.

- FIN -

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant