SIMON CERVANTES

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Du côté de l'Upper East Side, Evan réfléchissait alors qu'il se trouvait encore dans son lit, devait-il ou non aller à cette soirée organisée chez Simon CERVANTES ? Pourquoi pas, il arrêtera peut-être de penser inlassablement à cette petite peste aux yeux saphir, qui lui donnait l'envie de trop souvent de tout détruire.

Pour commencer, il allait appeler Jane pour lui demander l'accompagner, il était certain qu'elle sera ravie. Il jeta un œil à sa montre, il était en retard, il fallait se lever et se concentrer sur sa journée, mettre Yohanna PETRAKOS dans un coin de sa tête.

Simon CERVANTES finissait son petit-déjeuner tout en consultant la rubrique des cotations boursières de son journal.

- Bonjour, Patron lui dit son bras droit

- Bonjour Silas, des nouvelles de CARDOZA ? Continua-t-il

- Il se trouve toujours à Rio (Brésil), nos hommes continuent de le surveiller, nous attendons votre feu vert pour en finir avec lui.

- Continuez de l'observer pour l'instant !

- Avez-vous trouvé le nom de la femme qui vivait avec lui, ici, à New-York ?

- C'est juste une question de temps avant que nous la retrouvions, Monsieur !

- Rosario était le seul à avoir son propre « blanchisseur », et, il avait toujours refusé de nous donner son nom.

- Recherche ce type également, je veux savoir pourquoi il a accepté de me voler et d'entrer dans les magouilles de cet enfoiré. Je dois faire des exemples, si je veux être respecté.

- Retrouvez-moi ces deux personnes et rapidement !

- Entiendo !

- Perfectamenté !

- Silas ?

- N'oubliez pas, rien ne doit filtrer et mon nom ne doit apparaître nulle part.

- Toute autre chose, exceptionnellement, je ne veux aucun homme armé à l'intérieur de la propriété, tout doit être parfait.

- A vos ordres, Patron !

Une fois seul, Simon CERVANTES se demandait pourquoi Rosario, avait caché l'identité de son blanchisseur. CERVANTES travaillait avec seulement deux hommes dont il avait une confiance absolue, qui gérait la partie financière de certaines de ses affaires. CARDOZA s'était toujours montré mystérieux en ce qui concernait cet homme. CERVANTES l'avait autorisé à avoir son propre « blanchisseur » à la condition que son travail soit encore meilleur que celui de ses propres hommes et ce fut le cas. Il avait même envisagé de le récupérer et de le recruter pour Miami.

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant