Après une semaine d'hospitalisation, Yohanna était totalement rétablie et Evan semblait continuer de bien réagir à la greffe, il acceptait ce rein qui lui appartenu à présent.
Quant à la jeune femme, elle avait hâte de retrouver ses enfants, elle avait formellement interdit à sa famille de lui rendre visite pendant son séjour à l'hôpital.
Le professeur venait de signer son autorisation de sortie, pour ne pas être reconnu, elle enfila un jogging et un sweat, des lunettes et une casquette car elle savait qu'Erol avait accompagné son oncle, elle ne voulait le croiser sous aucun prétexte, elle le détestait pour ce qu'il lui avait fait et la décision qui lui avait imposé.
Elle prit l'ascenseur pour rejoindre son père qui l'attendait, lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sur Erol et Carl, elle se dépêcha d'ajouter la capuche de son sweat sur sa casquette. Et de manière très impolie, elle donna du dos aux deux hommes.
- Est-ce que tu as retrouvé le donneur ? Demanda Erol
Yohanna reconnut parfaitement la voix de l'homme qui quelques années plus tôt, l'a forcé à quitter Evan et la vie qui s'offrait à eux. Elle serra avec colère, les poings dans les poches de son jogging.
Malgré son accoutrement, une infirmière l'a reconnu.
- Vous nous quittez déjà, Docteur ?
La jeune femme répondit en grec pour éviter d'éveiller la curiosité d'Erol.
- Eimei kalytera ! (Je vais mieux)
- Antio, (au revoir)
- Efcharisto ! (Merci)
Elle courut littéralement pour rejoindre son père et ses enfants malgré la douleur au niveau de son dos.
- Coucou, maman !
Elle s'engouffra dans la voiture de Simon et serra, enfin, ses enfants contre elle, ils lui avaient tellement manqué.
- Tu es sûre de pouvoir rentrer à Héraklion maintenant, tu devrais te reposer à la maison quelques jours encore.
- Oui, mais merci papa, mon cabinet est resté fermé plus de 10 jours, j'ai des patients qui compte sur moi et les enfants doivent impérativement reprendre l'école.
- Comme tu veux, alors direction l'aéroport, ta mère a rangé tes affaires et ceux des jumeaux, tout se trouve dans le coffre.
- Tu l'embrasseras pour moi.
Après un vol fatiguant pour Yohanna, ils arrivèrent chez eux sans encombre.
- Allez les « CERVANTES », un bain et tout le monde au lit.
Aucun des deux ne protesta, ils dormaient debout et elle aussi.
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YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !
RomanceElle s'appelle Yohanna PETRAKOS, elle vient d'avoir 18 ans, et vit à New-York dans le quartier hispanique où elle blanchit l'argent sale d'un puissant cartel américano-cubain, depuis l'âge de 13 ans. Vous avez bien lu, elle est le "blanchisseur" d'u...
