LA DETRESSE DE YOHANNA

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Evan la poussa sur le sofa et sans aucune gêne, il se positionna sur elle bloquant ses cuisses entre les siennes, et emprisonnant ses mains au-dessus de sa tête.

Elle lui jeta un regard « assassin » et continua

- N'insultez plus jamais ma mère de prostituée sinon j'effacerai ce sourire d'autosatisfaction sur votre visage. Vous ne savez rien de nous si ce n'est ce que vos informateurs vous ont rapporté. Vous êtes tout aussi méprisable que l'homme qui nous a séquestré pendant près de 15 ans.

- Non ! Vous êtes pire, parce qu'en plus vous êtes condescendant. Je ne vous dois aucune explication si votre holding ne souhaite plus ce parrainage, c'est parfait en ce qui me concerne.

- Je veux partir, lui dit-elle en tentant de se libérer de son emprise, mais il l'a dominé et son poids ne facilitait pas les choses, elle se sentait prête à pleurer.

Elle détestait cet homme, encore et encore, elle était vulnérable et faible face à lui, comme si Evan avait ressenti sa détresse, il se releva pour la laisser respirer. Tout en tentant de garder sa dignité, elle se dirigea vers la porte pour quitter ce bureau mais elle constata avec surprise que celle-ci était fermée.

- Je l'ai verrouillé à distance, tu ne peux pas partir...pas encore !

- Raconte-moi ton histoire, Yohanna !

- Non, je ne veux pas.

- Alors tu risques de rester dans cette pièce à mes côtés, très longtemps lui dit-il avec assurance.

Et là, elle fondit en larmes, prête à tout et n'importe quoi pour sortir. Elle choisit de commencer par le supplier.

- S'il vous plaît, ouvrez cette porte, laissez-moi rentrer chez moi !

Il continua de l'observer sans aucune indulgence, jusqu'au moment où, cette proposition indécente sortit de sa bouche.

- Accepterais-tu de coucher avec moi, mon trésor ?

- Vous êtes complétement fou !

- Non attendez ! Vous êtes sérieux !

- Vous...et moi, nos deux corps enlacés, elle éclata de rire, un rire nerveux et incontrôlable s'empara d'elle.

- NUNCA, vous m'entendez !

- Jamais !

Elle avait oublié qu'elle s'adressait à Evan FITZGERALD, le refus ne faisait pas parti de son vocabulaire, brutalement, il fondit sur elle comme un forcené, sans ambages, il arracha sa veste qui vola dans le bureau.

- Alors comme ça, je t'amuse lui dit-il, en collant ses lèvres sur le lobe de son oreille.

Et sans attendre, il descendit la fine bretelle de son débardeur et lui mordit sauvagement l'épaule, ses dents s'étaient profondément enfoncées dans la chair de Yohanna, puis sentant qu'il lui avait peut-être fait mal, il passa ses lèvres humides sur la morsure afin d'en atténuer la douleur.

Puis, sa bouche insidieuse glissa sur les lèvres de Yohanna, elles étaient douces et chaudes et légèrement tremblantes, indiquant son inexpérience. Il promena ses lèvres sur les siennes dans un lent aller-retour afin de la rassurer.

Yohanna en voulait à son corps, il ne lui obéissait plus, un peu, comme un aveu de soumission. Ce même corps était collé contre celui d'Evan et les mains de celui-ci la caressait dangereusement.

En reprenant ses esprits, elle réagit à cette situation en le poussant énergiquement, la surprise le fit chanceler sans le faire tomber.

- Que me voulez-vous ? On ne se connaît pas.

Sa réponse interpella Yohanna et la laissa sans voix.

- A cet instant précis, je ne vois plus que toi et je te veux, ici et maintenant. C'est futile, j'ai même un peu honte de vouloir si intensément une fille de 18 ans mais je n'y peux rien, c'est charnel, je ne maîtrise rien.

- Je pensais haïr les gens comme toi !

- Les gens comme moi ? Ne supporte pas les gens comme vous. C'est une évidence !

- Je suis incapable de faire l'amour avec une personne que je n'aime pas, le sexe pour le sexe ce n'est pas pour moi.

- Et précision très importante, je ne veux pas vous donner ma première fois Monsieur FITZGERALD.

- Attends ! Tu es encore vierge ?

- Je ne vais pas me laisser insulter par un rustre de votre espèce.

- OH ! Vous me preniez pour une traînée, sous le mauvais prétexte que ma mère ait été forcé de se prostituer durant quelques années par la faute d'un proxénète brutal et cruel.

- Vous êtes vraiment pathétique et tellement ignorant, votre vision réductrice de ma communauté vous rend aveugle.

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant