OUBLIE YOHANNA !

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Erol semblait incapable de s'arrêter, il voulait vraiment blesser Evan.

- J'ai gardé le meilleur pour la fin, Evan, c'est une information confidentielle mais que j'ai tout de même réussi à obtenir grâce à mon charme et mon compte en banque.

- Yohanna est ton donneur, tu entends, elle t'a fait don d'un de ses reins pour que toi, Evan FITZGERALD l'égoïste, tu puisses vivre Yohanna a accepté de respirer avec un seul rein et pour le restant de sa vie. Peut-on aimer et chérir plus que ça ?

- Dis-moi !

- Et toi qu'as-tu fais pour elle ?

- Tu délires Erol, lui répondit, enfin Evan, mais à présent,

- Laisse-moi te dire une chose, si tu touches un seul cheveu de mon fils, je te tuerai et je jetterai ton corps aux requins, je t'en fais la promesse tu me connais je suis un homme de parole et peu m'importe notre lien de sang.

- Comment as-tu pu demander une chose pareille à Yohanna, tu es un minable, tu es totalement toxique !

- Non, j'étais désespérer et amoureux à en crever.

A cet instant, il prit Tristan dans ses bras pour l'utiliser comme bouclier afin de sortir du hangar.

- J'emmène ton fils avec moi, Yohanna.

- Non je t'en prie Tristan fait de graves crises d'angoisse si je ne suis pas à ses côtés.

- Finalement, il est bien d'Evan, ça ne fait aucun doute faisant allusion au passé d'angoissé chronique de son oncle.

A l'entrée du hangar, se trouvait Simon CERVANTES qui avait été prévenu par Carl, il s'adressa à ses hommes.

- Restez à l'extérieur, je vais entré par la porte latérale, avec l'effet de surprise, il sera déstabilisé.

Simon était sur le côté, Erol n'avait rien entendu, malgré la distance il pouvait apercevoir son petit-fils.

- Ecoute-moi Erol, je pointe mon arme sur toi, il me serait très facile d'atteindre ta tête, je ne rate jamais ma cible alors pose Tristan et rends-le à ses parents.

- Vous pensez que je vais vous obéir.

- Oui, pense à ta mère, ta mort la briserai.

- Non papa ! Pas devant Tristan, il est suffisamment effrayé, le supplia sa fille.

La voix autoritaire et menaçante de Simon CERVANTES raisonna dans le hangar !

- Tristan, escuchas abuelo !

- Si ! Répondit le garçonnet en espagnol

- Cierra los ojos, mi amor ! (Ferme les yeux) lui demanda son grand-père

Evan regarda son fils fermer les yeux comme lui a demandé son grand-père.

- Non, papa ! Hurla Yohanna

Et le coup partit en direction de l'épaule d'Erol, qui sous la précision et la surprise du tir, lâcha l'enfant. Yohanna courut récupérer son fils.

- Mi amor estàs bien ! Lui demanda-t-elle en le couvrant de baisers.

- Si, estoy bien Maman !

- Tu as été très courageux mon Tristan.

Elle se tourna vers le père de ses enfants, qui était resté près d'elle durant cette épreuve.

- Evan, peux-tu t'occuper de Tristan ?

Il hocha la tête sans lui répondre et d'un seul bras porta son fils. La jeune femme s'approcha d'Erol, il saignait abondamment, elle était avant tout médecin, impossible pour elle de ne pas lui donner les premiers soins.

Les hommes de son père l'avaient adossé contre le mur, elle ouvrit sa chemise afin de contrôler qu'aucun muscle majeur n'avait été touché, il l'observa de ses prunelles grises. Evan, aussi, ne perdait pas une miette de la scène, il ne voulait pas que Yohanna le touche même pour lui prodiguer des soins, il devenait fou, comment pouvait-il être encore jaloux d'un homme blessé et aux abois ? pensa-t-il

Cette femme était à lui et il ne laissera plus personne lui faire du mal.

- Yohanna, laisse-le les secours vont arriver.

- Papa, je dois vérifier sa blessure pour être certaine que la balle est ressortie sinon il risque de ne plus jamais pouvoir utiliser son bras.

Elle examina le bras d'Erol, visiblement, la balle n'avait pas trop fait de dégât et elle était ressortie, son père était vraiment un bon tireur.

Simon CERVANTES s'adressa une dernière fois au jeune homme.

- Ecoute-moi « petit merdeux », ne t'approches plus jamais de ma fille ni de mes petits-enfants, parce que la prochaine balle, je viserai ta tête pendant ton sommeil.

- Alors, oublie Yohanna CERVANTES, une fois pour toutes, elle a fait son choix il y a 7 ans.

- Et, tu n'étais pas ce choix !

- Prends cette balle comme un avertissement de la part de Simon CERVANTES !

YOHANNA, "LE BLANCHISSEUR" DU CARTEL !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant