Obsidian Flammer [T1]

° 1 °

– Je t'avais prévenue Alice ! Fit brusquement un jeune homme dont la bière faillit se renverser près de moi, L'autobronzant te donne un teint de carotte. 

Je levai les yeux au ciel.

Infos utiles diront nous, ou du moins pas totalement dénuer d'intérêt. 

Je scrutai cette pièce que je connaissais comme ma poche. L'intérieur du bar nommé le Fallen n'avais pas changer d'un pouce en 10 ans. Je remarquai la table de billard dans le coin de la pièce ou une dizaine d'hommes et de femmes s'étaient installés. 

 Sa sens le vieux bois, l'alcool et le tabac. Une odeur des plus familière.

Je repérais rapidement les sorties. Vieux réflexe. Deux portes, une en face de moi, et une autre derrière. Je sais que la porte à ma droite sert à rentré dans la cuisine. Porte de secours au fond à droite des cuisines. Si mes souvenir sont exactes. J'avançais vers le comptoir et tirais un tabouret. Le barman, sans nul doute un prospect vu l'inscription sur sa veste du club, s'approcha de moi.

 – Tu devrais dégager de ce bar, ma mignonne, fit il avec un faux sourire bienveillant, ce n'est pas une garderie ici. Il pourrait t'arriver malheur. 

– Et toi tu devrais fermé ta bouche parce que ton attitude de faux gentil sa me donne envie de vomir, lui répondis-je du tac au tac. 

Il me lança un regard noir avant de marmonner quelque chose et de se mettre à sourire comme un psychopathe en regardant au dessus de ma tête. Mais contrairement à ce que le psychopathe en face de moi pouvait pensé, j'avais sentis l'inconnu s'approcher dans mon dos, me faisant me crisper dut à cette proximité.

 – Laisse la jeune fille tranquille Lenny, et puis si il lui arrive une bricole, elle ne pourras pas dire que l'on ne l'auras pas prévenue. Fit une voix légèrement enroué.

Je me retournais vers cette voix avec mon plus beau sourire de garce. Mes yeux rencontrèrent deux billes brunes. Esteban. Ce fut comme ci mon regard avait rencontrer un fantôme de mon passé. Mon expression aurait dut s'en voir modifier pourtant alors que lui perdais son sourire. Le mien restait intacte. Je suis la meilleure à ce jeu la. Ma capacité à dissocier mes pensées de mes expressions faciales était un cadeau des Dieux. Merci Loki.

– Je pense pouvoir affirmer que je sais assez bien me défendre pour qu'il ne m'arrive rien. Fit-je mon sourire scotché au visage, mais c'est gentil de vous inquiétez de ce qui pourrait m'arriver.

 – Amalyia ? Je... attend..je... c'est vraiment toi ? Me demanda-il d'un air perdue. 

Ses yeux écarquiller laissaient transparaître plein d'émotions à la fois. Passant de la surprise à la joie en passant par la tristesse. Mais ce qui me surpris fut son mouvement visant sûrement à me prendre dans ses bras. Me faisant presque sursauter. Presque. En réponse je reculais brusquement ce qui le fit se stopper et murmurer :

 – Petite sœur ? Je.. ne fait pas ça s'il te plaît. Je n'ai jamais voulus que tu...

 – que je quoi ? Je suis désoler mais vous devez faire erreur sur la personne. Je n'ai pas de frères, ils sont mort, il y a dix ans. Le coupais-je impassible. 

Je suis peut être revenue mais qu'on se le dise ce n'est pas de gaieté de cœur. Je n'ai jamais voulus revenir. Pas après tout ça. Et ils vont tous très vite s'en rendre compte. Surtout lui. Ils a voulus avoir ma garde, très bien, mais qu'il ne se fasse pas d'idées. Je ne suis pas la petite fille d'il y a 10 ans. J'ai grandis et j'ai compris. J'ai compris que peut importe la raison, les actes laissent des traces.