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Amalyia

Pour la première fois depuis des années, je me réveillais calmement. Ayant l'impression d'avoir bien dormis. Est ce qu'il m'est déjà arrivé de bien dormir avant aujourd'hui ? Assurément mais je ne m'en souviens pas. Me relevant sur mes coudes, j'avais l'impression de ne pas être seule dans ma chambre. Lorsque mes yeux s'habituèrent à la lumière, je pus discerné sept silhouettes adossé au mur en face de mon lit. Qu'est ce qu'ils font dans ma chambre ? Ils semblaient tous si paisible dans leur sommeil, H avait la tête sur l'épaule de Valac alors que celui-ci avait la tête appuyer contre le mur derrière lui, Kyle avait la tête poser sur la jambe de son père, Zik quant à lui dormait droit comme un piquet malgré la présence de son fils. Mes frères étaient allongé de part et d'autre de mon père les deux installer sur leur ventres. Rhydian émettait un petit ronflement que le rendait très mignon, il avait toujours ses joues de bébé qui contrastait avec sa mâchoire droite. Mes yeux ne purent s'empêcher de glisser de nouveau sur Valac. Un fin sourire soulevait ses lèvres, il était toujours en t-shirt me dévoilant ses bras sur les quels de magnifique tatouage étaient dessiner. Il est magnifique. Il est l'homme le plus beau que je n'ai jamais vu. Je ne détournais pas le regard lorsque je descendais doucement de mon lit pour m'approcher d'eux. Ayant une idée en tête, je fis un détours par la salle de bain. J'en ressortis muni d'un seau remplit d'eau froide. Et oui, vous avez devinez. Me plaçant en face d'eux, je ne réfléchissais même pas et vidais le contenue du seau sur leurs têtes. L'eau eut à peine rencontrer leurs peaux qu'ils avaient tous sauter sur leurs pieds en criant. Une nouvelle idée me venait voyant leurs yeux toujours fermé.

 – Aidez moi. Hurlais-je après avoir reculer de quelques pas. 

Si l'un d'entre eux n'était pas réveiller maintenant il l'était. Leurs yeux étaient tous grands ouverts et la panique s'était dessiner sur leurs visages ce qui me créa un fou rire que je ne pus retenir. Leurs exclamations firent redoubler mon éclat de rire et sans que je ne le vois venir Valac m'attrapa par la taille pour me jeter sur le lit avant de me chatouiller.

 – C'est vraiment pas cool de nous réveiller comme ça. Fit-il en rigolant lui aussi pendant que ses mains se déplaçait sur mon corps pour le chatouiller. 

Les rires des autres Déchu rejoignirent les notre alors qu'ils se jetèrent tous sur mon lit. Ils gardèrent tous une distance de sécurité mais ça ne l'es empêchaient pas d'encourager Valac.

 – Arrête, je peux plus respirer. Je respire plus. Lâchais-je alors que mon rire me volait toute ma respiration et que je me débattais. 

La présence de Valac sur moi m'empêchais de me libérer. Si tant t'es que j'en ai eu envie. Mes rires étaient entrecoupé d'exclamations pour qu'il arrête mais il semblait beaucoup trop heureux pour que je ne veuilles réellement me débattre. Son sourire, son rire et les rires de mes frères effaçaient momentanément les dix dernières années.

 – Tu t'en sortiras pas aussi facilement Jolie Nuit. Ricana Valac alors qu'en plus de me chatouiller, ses vêtements trempés rendaient les miens froids et humides.

 – On se vengera. Rajouta Kyle dans un rire. 

 – Mais vous êtes déjà entrain de le faire. Rétorquais-je en essayant de respirer.

Malgré mon manque évident de souffle Valac continua à me torturer pendant encore quelques minutes avant de brusquement s'arrêter. Ses yeux s'enfonçant dans les miens étaient emplit de désir, de passion et d'envie. Mon corps contre le sien était non pas crisper mais détendu au possible. Mes mains étaient posé sur le torse de Valac essayant de le repoussant sans réellement essayer. Dans cette position, les yeux dans les yeux et son sourire si apparent le monde autour de nous avait disparue. Mon monde à cet instant bien précis c'était lui, lui et son sourire, lui et ses yeux ambré, lui et son corps presser contre le mien. Je veux qu'il m'embrasse. Cette pensée aurait du m'effrayer pourtant elle me fit sourire. J'aurais du être ramener à l'instant présent par la panique que je devrais ressentir à l'idée d'être dans une position aussi suggestive que celle-ci retenue par un homme. Mais cette homme, c'était Valac alors je profitais de chacun effleurements de chaque sensations que procurait son toucher avant que le moment présent de nous rattrape.

Obsidian Flammer [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant