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Le rire d'H me fit sourire fortement alors que Valac me regardait avec défi. Esteban ne pus s'empêcher une remarque sarcastique qui me fit drôlement rougir. 

 – Si c'était Lyia qui devait te surveillez, tu n'aurais rien dit. 

Sa réplique aggrava la situation d'Hadriel qui commença à tousser tellement il riait.

 – J'en.. peux... plus... de... vous. Bégaya H tordu en deux et en manquant de s'écrouler contre le sol. 

Valac secoua la tête de dépit me faisant sourire encore plus puis il déposa une doux baiser sur mon front avant de m'inviter du regard à quitter sa chambre pour aller me doucher. Arrivée dans ma chambre, j'avais encore ce stupide sourire coller sur le visage, ce fut en me retrouvant devant le miroir que je me rendis compte de sa présence. Il illuminait mon visage le rendant moins moche que d'habitude seulement le sang présent sur ma joue lui me rendait affreuse. Je commençais à frotter frénétiquement mon visage, lorsque mes mains furent propre après quelque minutes d'acharnement, je n'en démordais pas. Je ne veux pas avoir son sang sur moi. Qui aurait pu croire que je te trouverai encore plus jolie avec du sang sur le visage. Tu ressembles parfaitement à une princesse déchus, Jolie Nuit. Le timbre rauque de Valac se fit plus présent que mes démons dans mon esprit me faisant relâcher ma prise sur mes joues. Il me trouvait jolie avec son sang sur ma joue ? Pourquoi me trouvait-il jolie ? Je ne l'étais pas, c'était aussi évident que le fait que lui était magnifique pourtant, je n'avais vu aucun trace de mensonge dans ses yeux. Comme s'il était parfaitement sincère. Me claquant mentalement je me concentrais sur ce que j'avais à faire. Prendre une douche. Je me déshabillais en veillant à ne pas me regarder dans le miroir avant d'allumer l'eau. Après dix minutes, mes cheveux étaient propre et mon corps autant qu'il pouvait l'être. Pénétrant dans ma chambre habiller d'une simple serviette, je tombais nez à nez avec le Déchu allongé sur mon lit. 

 – Non mais qu'est ce que tu fais là ? Lui demandais-je le tirant de sa contemplation de mon corps. Il faut que tu arrêtes de rentré dans ma chambre sans ma permission, sérieux. 

Il tenta de se redresser pour affronter mon regard mais il échoua me rappelant qu'il était toujours blesser. Me précipitant vers lui, un instant plus tard, il s'était redresser, sur son visage un sourire malicieux alors que ses mains emprisonnait mes hanches.

 – Étant blesser, je pensais que tu m'en voudrais un peu moins pour cette visite impromptus. Susurra-t-il dans mon oreille, son souffle chaud déclenchant un frisson dans mon corps.

 – Ne profite pas du fait d'être blesser pour t'attirer mes faveurs. Ça ne marche pas avec moi, Déchu. Si tu veux quelque chose demande le sans détours. 

Lorsque la fin de ma phrase raisonna, son souffle se coupa m'offrant un délicieux plaisir. J'adore l'effet que j'ai sur lui. Ses mains sur mes hanches s'étaient faites plus présente, ses yeux oscillaient entre mon regard et mes lèvres. Touche moi. Embrasse moi.

 – Tu veux que je te dises ce que je veux, princesse ? Me demande-t-il laissant traîner sa voix. 

Hochant doucement la tête, je ne le lâchais pas du regard. Je le vis passer sa langue sur ses lèvres et sans m'en rendre compte, je reproduisis son geste attirant son attention sur mes lèvres alors qu'il allait parler.

 – Putain.. souffla-t-il. Tu veux savoir ce dont je rêves, là maintenant ? 

Il laissa sa phrase en suspense pendant quelque seconde avant de lâcher : 

 – C'est ça que je veux. Fit-il avant de plaquer ses lèvres contre les miennes. 

Mon corps s'éveilla, mes mains se baladaient un peu partout sur lui. Mon cœur battait à tout rompre, pendant qu'il me demandait l'accès. Ses lèvres mêler au miennes, sa langue caressant la mienne. Nous étions en symbiose. Mes mains s'enfoncèrent dans ses cheveux tirant légèrement dessus, alors que les sensations de la veille revenait. Valac lâcha un grognement face à mon geste avant de coller mon corps un peu plus au sien. Ses doigts s'enfoncèrent dans mes hanches avant qu'une de ses mains remonte jusqu'à ma joue puis dans ma nuque me procurant un frisson. Pendant quelque secondes, j'avais oublier que j'étais en serviette devant lui. Et quand cette pensée m'effleura, je ne réagis même pas tellement j'étais happer par les sensations qu'il déclenchait dans mon corps. À bout de souffle, on se sépara, pourtant la bulle qui nous entourait n'éclata pas. Il plongea sa tête dans mon cou, s'imprégnant de mon odeur avant de déposer une traîner de baiser jusqu'à ma mâchoire. 

Obsidian Flammer [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant