Obsidian Flammer [T1]

~ 7 ~

A la fin des cours, je rejoignais rapidement ma moto. Quelle fut ma surprise en découvrant cinq Harley entourant ma triumph et leurs propriétaires acculer sur les assises de celles-ci. Avec une synchronisation parfaite, les cinq tournèrent la tête vers moi en souriant de toutes leurs dents. Valac fut le premier à s'avancer vers moi. Anticipant son mouvement, je montais rapidement sur ma moto agacer de devoir encore les supporter. Je n'ai pas eut une seule seconde seule depuis ce matin. J'en ai marre. J'avais besoins d'un moment seule pour faire le point et recharger mes batteries. Mais aucun d'entre eux ne semblait le comprendre car ils montèrent sur leurs motos dès que j'eus démarrer la mienne. Je savais qu'ils avaient pour ordre de toujours m'avoir à l'œil car Jasper devait avoir peur que je m'enfuie. Pour autant le besoin d'être vraiment seule était presque vital à cette instant pour moi. Même la musique sortant de mon casque n'arrivait pas à bloquer un dixième de mon ouïe. Mes oreilles sifflaient et pourtant j'entendais tout les bruits environnant même les plus légers. Il faut que sa s'arrête. 

Je me garais devant la maison pour ensuite me précipiter à l'intérieur et me réfugier dans ma chambre. Enfermé dans ma chambre, je remarquais mes mains tremblantes. Je m'allongeais doucement sur le lit et me mit à fixer le plafond. Le calme et la solitude que je cherchais furent de courte durée. Puisqu'à peine ma tête eut toucher mon oreiller, une voix hurla mon prénom. La forêt. Il faut que j'aille courir. J'enfilais mes vêtements de sport et ne pris même pas la peine de me faire discrète. Je sautais de mon balcon et commençais à courir. J'entendis le chant des oiseaux, ce qui changeais des voix humaines. J'avais passé les dix derniers mois seule et maintenant j'étais entourée. Mon esprit ne savais plus vivre en communauté. J'avais développé ce besoin d'être seule afin de survivre. Si avant je détestais être seule. Aujourd'hui je ne pouvais plus m'en passer. Apprend à être seule, apprend à te suffire, apprend à être ta seule alliée. 

Je ne m'arrêtais de courir que lorsque chaque parcelles de mon corps me hurlaient qu'elles n'en pouvaient plus. M'effondrant à même le sol, je soupirais de soulagement tout en espérant avoir été discrète dans ma précipitation à quitter cette maison. 

Valac 

Cela devait faire deux heures que nous étions rentrés et que Lyia s'était enfermée dans sa chambre à l'étage, lorsque Cayden me téléphona : 

  – Allo ? Valac ?

 – Ouais ? T'as besoins de quelque chose l'ancien ? Lui demandais-je inquiet. 

 – Valac je t'ai déjà prévenu arrête de m'appeler comme ça ! Enfin bref Jasper demande que vous vous rameniez au bar. M'informa-t-il avec empressement.

 – Pourquoi ? Je croyais qu'on devait rester avec la princesse et la protéger ? L'interrogeais-je surpris.

 – Justement il faut que vous veniez avec Lyia. Dit-il sans répondre à ma question. 

Je n'eus le temps de rajouter quoique se sois qu'il avait raccrocher me faisant froncer les sourcils. Qu'est ce qu'il se passe ? Pourquoi veulent-ils que Lyia vienne au bar ? Je récitais à mes frères les dires de l'ancien et tous s'activèrent. Puis je quittais la cuisine ou nous étions direction l'étage. Arriver devant sa porte, H à mes cotés, je tentais d'ouvrir la porte qui céda rapidement puisqu'elle n'était pas fermer. Mon regard scanna la pièce et la trouva allongée à même le sol recroqueviller sur elle-même. Que fait-elle au sol ? Sans perdre de temps, je m'accroupissais à ses cotés tout en remarquant son torse se soulever de manière régulière. D'instinct ma main s'approcha de sa joue, la voir les traits aussi détendue faisait battre mon palpitant, j'effleurais du bout des doigts sa pommette. Un frison me parcourus l'échine. Sa peau est tellement douce. Lorsque je voulus embrasser sa peau, ses magnifiques iris s'ouvrirent me faisans reculer.