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 – Enlève tes sales pattes de ma fille Valac avant que je ne t'émascule. Quant à toi, descends de là. Hurla mon géniteur lorsqu'il nous trouva dans cette position.

 – Et c'est repartit pour un tour. Soufflais-je assez fortement pour qu'il m'entende. 

Valac contre qui j'étais toujours appuyer, se retenait tant bien que mal de sourire à ma réplique tout comme les autres Déchus. Je pense que je vais aimé ce qui va suivre.

 – Ne joue pas l'insolente avec moi, Amalyia. Descends de la. Éructa-t-il de colère. 

Je soufflais de nouveau, puis remarquais que les mains de Valac étaient toujours poser sur moi me resserrant contre lui alors que son président lui avait ordonner de me lâcher. Pendant un demi seconde, mon regard resta bloqué sur ses paumes, avant qu'il ne remonte pour trouver le sien. Serait-il prêt à défier mon père pour moi ? À cette pensée, mon cœur rata un battement alors que je ne pus empêcher mon sourire d'apparaître. Me regardant lui aussi, il fronça les sourcils avant de sourire face à mon sourire. 

 – Bordel de merde, Amalyia, tu descends. Répéta mon géniteur.

 – Je suis trop bien installer pour bouger mais que cela ne t'empêche pas de faire ce que tu as à faire. Répondis-je en me collant un peu plus au Déchu.

Valac ne retenait pas son sourire, les Déchus en firent autant alors que leur président semblait à deux doigts du pétage de plomb du siècle. Puis il craqua, me faisant sursauté :

 – Valac, tu te barre en Californie rejoindre les Limiers des enfers. Fait ta valise, maintenant et lâche ma fille. Hurla-t-il de colère. 

Il postillonna de fureur en tentant d'attraper le bras de Valac cependant je ne lui en laissais pas le temps. M'écartant brusquement de l'emprise de Valac, j'interceptais la main de mon géniteur. Il est hors de question qu'il fasse ça. Je ne le laisserais pas faire. Il est peut être le président de ce club mais il n'est pas le mien.

 – Je ne te laisserais pas faire ça, papa. Disais-je d'un ton acide, appuyant sur son appellation. 

Papa. Ça faisait des années que je n'avais pas prononcer ce mot. Il laissait toujours un goût amer dans ma bouche même après tout ce temps.

 – Tu ne sépareras plus jamais cette famille, je ne te laisserais pas faire. Une fois pas deux, je le jure devant les Dieux. Essaye encore une fois, et je te réduirais en poussière. Repris-je calmement.

Enfin aussi calmement que je le pus. Dorénavant debout devant le lit du Déchu qui cherchait mon regard, je ne lâchais pas mon géniteur attendant patiemment qu'il comprenne mes paroles et qu'il les intègre dans son petit cerveau. Quoi qu'il arrive, que j'en fasse partis ou non, je ne te laisserais pas détruire les Déchus comme tu l'as fait avec moi. Les Déchus sont une famille et si tu ne veux pas en faire partis, très bien mais tu n'as aucun droits de les séparer. La façon dont j'avais réagis me rappelais que j'aurais aimé que l'un d'entre eux réagisse comme ça, le jour de mon départ. C'est cette réaction que j'attendais quand j'ai hurler leurs noms. Mon regard passa dans les leurs un à un, avant que mon cœur ne s'accélère drastiquement. Valac qui était toujours blesser et affaibli s'était lever, tentant de s'approcher de moi. Lâchant brusquement mon géniteur le faisait trébucher, j'attrapais le Déchu avant qu'il ne trébuche à son tour. 

 – Qu'est ce que tu fous ? Demandais-je paniqué. 

 – J'aurais aimé faire ce que j'aurais du faire, il y a dix ans, c'est à dire donner un bon coup de poing à ton père pour t'avoir éloigner de moi. Mais on dirait que pour l'instant ce n'est pas dans les projets de mon corps. Me dit-il avec le plus beau sourire au monde imprimé sur le visage. 

Obsidian Flammer [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant