Valac
Voir mon frère se rebeller contre son père me fit sourire. Le voir assumer ce qu'il pensait, était vraiment satisfaisant car pendant ces dix dernière années, Esteban s'était contenté d'hocher respectueusement la tête. Et ce n'était pas le Esteban que je connaissais. Celui que je connaissais, aurait hurler sur son père pour avoir fait partir sa petite sœur, il se serait battue avec Zik pour qu'il nous dise ou elle était, il aurait taper du poing sur la table à chaque fois que Nott nous mettait en danger inutilement. Cet Esteban la, était un chef, un président né. Pourtant pendant ces dix dernière année, c'était H qui avait fait tout ça. H n'était pas un chef né, mais il avait apprit à l'être pour nous. Tout comme j'avais appris à être un combattant. Je n'avait jamais voulus être un chef, surtout pas si c'était pour faire du mal au gens que j'aimais en leurs donnant des ordres. Je préférais me battre pour eux, les protéger. Chacun avait un rôle à jouer.
– Que tu sois mon président m'importe peu quand tu parles de la sécurité de ma petite sœur, de ma famille. J'ai confiance en tout les Déchus, c'est indéniable mais je ne confierais la protection de ma petite soeur qu'à mes frères. Parce que je sais qu'eux me la ramènerons. Quitte à désobéir aux ordres. Elle passera avant tout pour eux comme pour moi. Clama-t-il haut et fort.
Puis le silence retomba dans la pièce, la froideur ambiante aurait du m'angoisser. Pourtant elle me soulageait en un sens. Les choses devaient être mise aux clairs, sans ça, personne ne pourrait avancer. Nott pensait qu'il était le seul à pouvoir protéger Lyia en donnant des ordresou en l'éloignant, cependant la réalité était toute autre. La princesse n'avait pas besoin de protection, elle avait besoin de soutien, de personnes pouvant prendre place à ses cotés sans la couver comme si elle était une enfant. Malgré que je ne sois pas sur à cent pourcents qu'Esteban l'ai comprit, je savais que Lyia n'aurait qu'à dire un mot pour qu'il le comprenne. Nott quant à lui ne le comprendra sûrement jamais, peut être était-ce dut à la paternité, mais dans tous les cas c'était évident.
– Qu'est ce que je peux détester les combats de coq. Murmura Amalyia à coté de moi.
Cependant son murmure avait été assez fort pour que tout le monde l'entende, tournant l'attention sur elle. La princesse se racla la gorge visiblement fière de son acte délibérer. C'était son objectif. Détourner leur attention.
– Donc si j'ai bien compris, vous débattez sur qui veillera à ma sécurité, c'est bien ça ? Je ne me trompe pas, Rhydian ? L'interpella Lyia.
Le brun visiblement surprit par la question mis quelque seconde avant d'hocher la tête en signe d'assentiment. Lyia fit un petit mais très distinct signe de tête avant de reprendre coupant Nott dans sa tentative de parler.
– Vous débattez de ma vie devant moi ? Sans m'inclure dans la conversation ? Quel manque de respect. Et vous pensez que quand vous aurez trouver un terrain d'entente, je consentirais à suivre vos choix quant à ma vie ? Mais dites moi, êtes vous aussi simplets ? Je trouve ça hallucinant. Pourquoi vous enquiquinez à débattre sur un sujet ou vous n'avez pas voix au chapitre ?
Je ne pus m'empêcher de sourire, alors qu'elle finissait sa tirade par un geste dramatique, en tapant son front de sa main. Elle a raison. Ils ne font que discuter de quelque chose qui ne les concerne pas. Je la vis se lever ce qui me fit froncer les sourcils, d'instinct j'attrapais sa main pour la retenir. En se tournant vers moi, elle m'adressa un micro sourire me faisant comprendre qu'elle n'allait pas très loin. Alors que le silence perdurait dans la pièce la princesse attrapa un verre avant de le remplir d'eau. Tous les regards étaient braqués sur elle, analysant le moindre de ses gestes.
– C'est étonnant maintenant plus aucun d'entre vous ne veut ouvrir sa bouche. Je devrais peut être remettre les choses au clairs plus souvent. Que ce qu'il peut être satisfaisant ce silence. Lâcha-t-elle avec un sourire espiègle.
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Obsidian Flammer [T1]
RomanceA sept ans, tous l'ont rejetés. Son père, ses frères, sa famille. Abandonner aux mains d'une mère abusive et colérique. La petite princesse a dut survivre et devenir une jeune femme. Dix longues années sont passées lorsque le président des Chi...