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Amalyia

Alors que j'étais assise à ma place en cours d'anglais, la vive sensation d'être observer me tordait l'estomac depuis que les Déchus étaient partis. Après leur départ, Blade n'avait pas arrêter de ressasser les événements en insistant sur le fait que je l'avais défendu ce dont il semblait surpris. Mais ce qu'il l'avait encore plus surpris était que je le considèrent comme un proche. Ce qui est vrai. Il est sans doute la personne dont je suis la plus proche en ce moment.

 – Ly, je suis désolé d'être la cause de tes exclusions de cours. Ça n'arrivera plus, t'inquiète. Fit brusquement le rasé. 

Je tournais le regard vers lui en fronçant les sourcils. Pensait-il vraiment que j'en avais quelque chose à faire d'être exclue de cours ?

– J'en ai rien à faire d'être exclu. Lui répondis-je en avouant à demi mots que ses conneries me faisait rire. 

Son regard dans le mien, nous n'échangions pas un mot de plus pourtant en un regard beaucoup de choses furent dites. J'avais l'impression que depuis qu'il avait compris que que je le considérais comme un proche, il était nerveux comme s'il s'inquiétait de quelque chose. Mais de quoi ?

 – Accouche, qu'est ce qui t'inquiète ? L'interrogeais je à voix basse. 

Il me fixa et à cet instant, il ressemblait à un enfant que l'on aurait pris sur le fait entrain de voler des bonbons. Je commence à te connaître, la belle au bois dormant.

 – Je ne suis pas inquiet ! Dit-il avec beaucoup trop d'entrain pour que ce sois sincère.

Je soufflais un rire en roulant des yeux ce qui le fit sourire. Il rapprocha un peu plus sa chaisede la mienne rentrant un peu dans mon espace vitale mais je bloquais chacun de mes musclespour ne pas me crisper ou paraître mal à l'aise ou stresser. Il ne sembla rien remarquait mais j'entendais les battements irréguliers de mon cœur me faire comprendre qu'il ne devait pas s'approcher plus. C'est pourquoi je plaçais mon pied entre le pied de sa chaise et le mien gardant par conséquent une distance de sécurité au cas ou il voudrait se rapprocher encore unpeu. Respire, ce n'est que Blade. Respire.

 – Bon ok, peut être que j'ai une question qui trotte dans ma tête. Murmura-t-il presque honteusement.

 – Et c'est quoi cette question ? Demandais-je en le rassurant d'un sourire. 

Il respira un grand coup pour se donner du courage et me regarda droit dans les yeux en prononçant sa question :

– Est ce que tu comptes repartir ? 

Mon cœur rata un battement. Est ce qu'il s'inquiète que je puisse partir, parce qu'il tien à moi ? 

 – Non, je compte pas repartir. Murmurais-je à mon tour. 

Sa réaction fut immédiate, il se remis à respirer avant de me regarder et de sourire comme un enfant.

 – Je suis heureux de t'avoir rencontrer, LY. Vraiment très heureux. Me sourit-il.

 – Moi aussi, la belle au bois dormant. Moi aussi. Répondis-je tout bas mais il dut l'entendre au vu de son sourire. 

Mon esprit se détacha du moment présent pour se concentrer sur cette impression d'être observer. Affinant mon ouïe, j'entendais des respirations derrière la porte. Mais jusque là riend'anormale, étant donner que beaucoup de gens devaient attendre dans les couloirs. Pourtant en tournant la tête vers les vitres intérieures de la salle, je vis une ombre passer. Mon cœur rata un battement avant que mon esprit ne réussisse à identifier cette ombre. Valac. Ayant analyser chacun des Déchus au point de reconnaître leurs carrures même s'ils perdaient l'entièreté de leur masse musculaire, je pouvais aisément l'identifier à son ombre. Qui plus est Valac est sans doute celui que j'ai le plus observer, vu que lui même le faisait.

Obsidian Flammer [T1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant