J'enfilais les gants avant de me mettre en garde. Mon regard verrouiller dans le sien, je savais déjà comment gagner. Mais pour faire durer le plaisir, j'allais tenter de ne pas y aller trop fort. Malgré sa position offensive, je sentis qu'il ne comptait pas frapper le premier alors je lui donnais un premier coup, doucement, pour qu'il est le temps de le parer. Ce qu'il fit en fronçant les sourcils durement.
– Ne penses pas une seule seconde à me ménager, je veux que tu te battes comme si j'étais un adversaire lambda. Je suis le président des Déchus pas une fillette. Lança-t-il agressif.
– Peut être mais tu as été blesser par balle, il n'y a pas longtemps. Rajoutais-je mes yeux dans les siens. Non pas que je m'inquiète pour toi mais avoir ta mort sur ma conscience m'enquiquinerai.
Il ne répondit pas par des mots mais par des coups. Il n'avait pas l'intention de me ménager. Et moi je ne pouvais pas me laisser allez. Je pourrais le tuer d'une pichenette si c'était au bon endroit. Je parais ses coups sans riposter pour l'instant ayant envie de souffrir un peu. Je sentis que ma non-action l'énervait car ses coups devenaient de plus en plus puissant et rapide. Alors je commençais doucement à lui rendre ses coups en faisant attention à son abdomen. Quand il me frappait dans les cotes, je lui mettais un kick dans la cuisse. Quand il tentait de me frapper le visage, je parais et l'attaquais avec un crochet en prenant soin de ralentir mes mouvements. Mon rythme cardiaque accéléra au fur et à mesure du combat, mes muscles contracter commençaient à me faire mal, mais un sentiments de satisfaction naissait avec cette douleur qui me nourrissait. J'aurais pu anticiper chacun de ses coups tellement il était prévisible mais je laissais ses coups m'atteindre certaines fois afin de dissimuler mes talents de combattante. L'impulsivité de ses attaques me prouvaient qu'il avait sentis ma réserve et qu'il essayait de me faire craquer en m'énervant. Ce qui ne marchait pas puisque ma colère avait disparu à l'instant ou j'étais monter sur le ring. Ne te bats jamais avec de la colère. La colère altère ton jugement, elle ne doit jamais être utiliser comme moteur. Elle pourra te sauver la vie, le jour ou tu auras tout perdu, elle t'aidera à te relever et à te tenir fièrement face à chaque ennemis. Mais si tu te bats avec elle, tu perdras bien plus qu'un combat. Rappel toi, Hels datters, quand tu donne un coup, tu ne dois pas être aveugler par ta colère.
– Bats toi, Amalyia. J'ai l'impression de me battre seul. Laisse ta colère sortir. Frappe moi, venge toi, si tu en a besoin. M'invita-t-il durement.
Je ne le fis pas continuant de lui rendre ses coups sans attaquer plus que ça. Notre échange dura longtemps sans que je ne l'attaque, et ses attaques devenaient de plus en plus hargneuse. Alors je commençais à mettre de ma force, lorsqu'il le remarqua je vis ses lèvres se retrousser en un sourire. Il devait penser que je mettais toute ma force dans mes coups mais non. Il commençait à fatiguer mais ne perdait toujours pas son sourire. Le voyant vraiment épuisé, je décidais de terminer le combat en frappant l'intérieur de son genoux avant de lui mettre un front kick dans le plexus le faisant s'étaler au sol la respiration légèrement couper mais il réagit rapidement attrapant mon pied me déséquilibrant. J'évitais de justesse la chute en lançant mes deux pieds dans son visage alors que je prenais appuis sur l'un de mes bras. Cette fois-ci, il ne l'avait pas anticiper. Alors il tomba sur le sol du ring. Des applaudissement se firent entendre dans la salle c'est alors qu'en tournant la tête je remarquais la présence de tous les Déchus dans la salle. Depuis combien de temps sont-ils là ? C'était H qui avait lancer les applaudissement rapidement suivit par tout les mini Déchus.
– T'es incroyable, petite louve. Fit H en grimpant sur le ring. Je n'aurais jamais cru que tu saches te battre mais alors que tu mettes une raclée au président des Déchus, ça c'est plus qu'étonnant. Surtout quand on sais que Valac, Esteban et moi n'avons jamais réussit à le battre. Mais après tout peut être que c'est la chance du débutant. Railla-t-il alors qu'il tendait la main à Nott pour l'aider à se relever.
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Obsidian Flammer [T1]
RomanceA sept ans, tous l'ont rejetés. Son père, ses frères, sa famille. Abandonner aux mains d'une mère abusive et colérique. La petite princesse a dut survivre et devenir une jeune femme. Dix longues années sont passées lorsque le président des Chi...