Obsidian Flammer [T1]

~11~

Valac

À peine Kyle eut finit sa phrase que le président tapait la table de son poing. Faisant trembler tous les verres présents sur la table. Mon sourire ne disparaissait pas, bien qu'une colère sourde se sois réveiller en moi à ce souvenir, et pour cause la princesse ne m'avait pas lâcher du regard. Et qu'est ce que j'aime ses putain d'yeux. Elle est magnifique. Aucune émotions ne transparaissait sur son visage, ni même dans ses yeux. Pourtant je savais qu'elle n'était pas réellement calme. Toujours cette foutue carapace. Les anciens échangeaient dans un silence profondément ancré. On pourrait entendre une mouche volée. Nott avait les dents serrer et ses doigts enserraient le poignard de la princesse. Son pouce dessinait les contours du manche dans un tic nerveux. Et je n'avais même pas besoins de voir pour le savoir. Depuis hier, il ne fait que de tripoter ce couteau. Ce qui semblait en apparence ne pas déranger Amalyia. Puisqu'elle n'avait pas demander à le récupérer mise à part hier soir. Esteban et Dean arboraient le même air de tueur en série. Flippant comme ressemblance. Mon frère était encore plus en colère de ne pas avoir mis la main sur cette enfoiré de rasé. Depuis qu'il était rentré, il tournait en rond au sens propre au départ avant que nous soyons convier à table, pour passer au sens figurer depuis qu'il s'était assis. Je pouvais presque voir ses neurones marcher à plein régime. Presque.

 – Son nom, firent brusquement les deux frères Nott, le père et l'oncle, bonne chance mon vieux. Je veux son nom et sa description. 

Un rire me parvenais aux oreilles alors que Lyia agitait frénétiquement la tête de gauche à droite. Il sonne tellement faux. Et ça me fait mal. Alors que je pensais qu'elle allait parler, elle n'en fit rien. Mais elle tourna le regard vers son père et ne le lâcha plus des yeux. Je la vis redresser imperceptiblement son menton, se montrant encore plus fière de le défier. Son sourire insolant et son regard froid eurent pour effet de renforcer la colère son père. Jasper prit la parole, la mâchoire crisper et le regard dure :

 – Tu trouve ça drôle, Amalyia ? 

Il s'arrêta quelques secondes comme pour attendre une réponse mais il n'en attendait visiblement pas puisqu'il sembla surpris lorsque la princesse ouvrit la bouche.

 – Est ce que je trouve cette situation hilarante ? Bien sur que oui. Approuva-t-elle.

Elle imita son père en s'arrêtant de parler mais elle ne le laissa pas reprendre la parole.

 – Ce qui est hilarant c'est que tu te penses en droit de demander ces informations alors que nous savons tous que tu as perdus ce droit il y a longtemps. Exposa la princesse, pour ensuite remuer le couteau dans la plaie. Quant à toi Rhydian, tu n'a aucun droit de raconter ma vie puisque tu n'en fais pas parti. Ça vaut aussi pour toi, Valac. 

Elle ne prononça plus un mot pendant plus d'une minute. Elle venait de remettre son père à sa place. Tout comme son frère. Mais la douleur que je ressentais dans ma poitrine me rappelait qu'elle ne les avait pas seulement repousser eux. Elle m'avait repousser moi aussi. Et mon cœur semblait être entrain de mourir dans ma poitrine. J'ai putain de mal. Le pense-t-elle vraiment ? Ses yeux se plongèrent dans les miens et je remarquais pour la première fois une chaîne qui pendait à son cou. Mon cœur agonisant se remis à battre lorsque je vis, dissimuler derrière son pendentifs ressemblant à un marteau, une petite lune. Une petite lune. Elle portait le pendentif qu'elle m'avait voler. Petite, Lyia venait souvent dans ma chambre me dérober des objets qu'elle cachait ensuite dans sa chambre et lorsque je les trouvaient dans sa chambre elle me les redonnait. Mais un jour, elle avait trouver cette petite lune et l'avait cacher à la vue de tous. Autour de son cou. Et je l'avait très vite remarquer mais je ne l'avait pas repris. Elle porte ma lune. La mienne. Je ressentais des sentiments contradictoires. J'avais mal et en même temps je me sentais bien. Étrange sensation.