Obsidian Flammer [T1]

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Les battements de cœur d'Hadriel étaient stable et sa respiration calme me signifiant que le plus dure était passé. Je finissais de le recoudre sous le regard attentifs des Déchus. Je pouvais entendre leurs questions tourner dans leurs têtes. J'attendais que l'un d'entre eux explose et mentalement je pariais sur Esteban vu le regard insistant qu'il m'offrait. J'ai beau savoir qu'ils auront tous des questions ce n'est pas pour ça que je leur répondrais. Mon objectif était de sauvez H à tout prix c'est pourquoi je n'ai pas pu me faire discrète. Sa vis comptait plus que mes secrets surtout que c'était l'un d'entre eux qui était à l'origine de sa blessure. Par ailleurs contre toute attente, je n'avais pas encore reçu de coup de téléphone, ni de messages. L'angoisse me serrait la gorge. S'ils en viennent à menacer ma famille c'est qu'ils ont vraiment besoins de la Faucheuse. Malgré le maigre espoir que je nourrissais de pouvoir récupérer ce qui ferait de moi une femme, je gardais la tête froide comme on me l'avait enseigner. L'espoir est aussi destructeur que vivifiant. Il tue autant qu'il garde en vie. Il sera ton allié puis le jour d'après ton ennemi. Ne te fie pas à une émotions aussi inconstante. Mais garde en mémoire que s'il y a de l'espoir, il reste une chance, Hels datter.

 – Bon si personne ne se lance, je commence. Lâcha brusquement Ezekiel. Comment as-tu réussis à détecter le poison et à l'identifier ? Et comment ça se fait que tu es des putain d'antidotes dans ta chambre ? 

Son ton me fit comprendre qu'il attendait des réponses mais je ne lui en donnerais pas. J'ai sauvé la vie de cet homme qui a longuement été mon frère mais je ne dévoilerais pas mes cartes. Le fait qu'Ezekiel soit le premier à craquer m'avait, je l'avoue, surprise. Le fin stratège des Déchus, le calculateur, le plus réfléchis des Déchus qui ne pouvait retenir sa curiosité. Je n'aurais jamais parié sur lui. Pourtant en y réfléchissant c'était la possibilités la plus logique, Ezekiel en tant que second du président était chargé de la sécurité du club. Voilà pourquoi il intéressait autant à mes antidotes. Si un jour, ça se reproduit, il sait que j'ai des antidotes et que je pourrais leurs sauver la vie.

 – Amalyia ? Me ramena Rhydian hésitant à s'approcher. 

J'avais remarquer que, depuis l'audio qu'ils avaient tous entendu, ils faisaient attention à ne pas me toucher ou empiété sur mon espace vital et je ne pouvais que les en remercier. Mais c'était quand même étrange de les voir se retenir et grimacer à chaque fois qu'ils se pensaient trop près. Il m'arrivait même de penser que je les dégoûtais ce que je pouvais comprendre. J'ai été souiller et j'aurais préféré qu'ils n'en sachent rien. Seul Valac continuait à me toucher comme il l'avait toujours fait. Je ne percevais aucun dégoût dans ses yeux quand il me regardait, ni aucune hésitation dans sa façon de me toucher. Il me touchait comme si mon corps était aussi le sien, comme s'il voulait en connaître chaque parcelles. Stop. On s'arrête la tu divagues. L'image de son torse apparu dans mon esprit alors que je secouais la tête pour remettre de l'ordre dans mes pensées. Rhydian qui pendant que je m'étais perdue dans mes pensées s'était installé à mes cotés vérifiait les constantes d'Hadriel en examinant les points de sutures que je venais de terminé.

  – Amalyia tu veux bien répondre à mes questions ? Demanda Ezekiel de nouveau alors que je me relevais du sol. 

– Laissez le ici, je veillerai sur lui, ne vous en faites pas. Mais j'aurais besoin que quelqu'un le surveille pendant que je prends ma douche. Lançais-je sans faire attention à Ezekiel. 

Dans l'intention de prendre ma douche, je me dirigeais vers la salle de bain mais Valac s'interposa me bloquant le passage. Inconsciemment je levais les yeux au ciel ce qui lui arracha un petit sourire. Il est beau, ça devrait être interdit de l'être autant.

 – Je vais rester avec toi pour surveiller H mais avant toutes choses répond au moins à quelques unes de nos question, s'il te plaît. M'implora-t-il en plongeant son regard ambré dans le mien avant de rajouter à voix basse. Pour moi, Jolie Nuit. Juste quelques unes.