Amalyia
Le regard scotcher à la vitre, j'avais sentis l'approche du rasé au bois dormant. Qui sois dit en passant semblait un peu plus réveiller ce matin. Je décrochais mon regard du garçon aux yeux ambrés pour tomber dans ceux du rasé. Ses yeux d'un bleu vert magnifique me détaillaient. Il n'eut besoins de parler que je hochais la tête pour lui laisser la place à mes cotés. Le coin de mes lèvres s'incurva d'un millimètre, et son regard se fit moins méfiant en le remarquant. Notre prof de maths fit son entré, ce qui ne laissais pas le temps au rasé de parler. Il souffla en secouant déjà la tête. Je pense qu'il n'aime pas beaucoup notre prof. Ou la matière.
– Monsieur Johnson je vous prierait de ne pas souffler, comme vous venez de le faire, dans mon cours. Tonna la voix du prof.
Je faillit rire lorsque je vis mon voisin souffler encore plus fort. Alors qu'il regardait le prof dans les yeux. La tête du prof virait au rouge mais avant qu'il ne puisse dire quoique se soit, monsieur Gibson entra brusquement dans la classe. Plus personnes ne parlaient, tout le monde étaient concentrés sur le directeur qui scannait la salle du regard. Ses yeux tombèrent dans les miens mais il détourna très vite le regard. Puis il fit signe à une fille de le suivre après l'avoir appeler. Les deux quittèrent la salle tandis que le prof semblait indigné du manque de considération de son supérieur. Pendant l'heure Blade et moi avions échanger plusieurs regards. À chaque fois que le prof s'énervait sur Blade, le regard de celui-ci et son petit sourire innocent me faisait comprendre qu'il en faisait exprès.
La matinée passa lentement, mais à chaque cours le rasé venait s'installer à mes cotés. Sans parler nous avions créer comme un langage. Sa présence ne me dérangeait pas. Les regards et les sourires échanger semblaient être le commencement de quelque chose. La fin de l'heure sonna. Et nous étions sortis les premiers de la salle. Le rasé aux bois dormants me regarda avant de me demander doucement en souriant légèrement comme pour me rassurer :
– Tu ne mange pas au self, n'est ce pas ?
Je déclinait de la tête alors il repris :
– Je mange dans la cours en général, tu veux venir avec moi ?
Sa question se répercuta dans mon esprit mais aucun signale d'alerte ne résonna. Alors j'hésitais. Il n'est pas un danger. Me voyant hésiter, il ne s'agaça même pas. Il se contenta de me sourire.
– Je n'aime pas particulièrement parler avec des gens mais ta présence ne me dérange pas. Argumenta-t-il.
Je ne pu retenir un minuscule rictus de venir titiller mes lèvres. Il le prit visiblement comme une réponse positive et m'indiquait d'un signe de tête de le suivre. Nous arrivions devant une table de pique-nique en bois, assez isoler grâce aux rameaux d'un vieux saule pleureur. Cet arbre est vraiment magnifique. Le rasé au bois dormant s'installa rapidement sur l'un des bancs et je me plaçais en face de lui. Il sortit de son sac, un sac plastique qui était remplit presque à ras bord de cochonnerie. Il me regarda en faisant des vagues avec ses sourcils.
– Tu ne t'attendais sûrement pas à ce que mon sac soit comme la caserne d'Ali-Baba, hein. S'amusa le rasé en voyant mes yeux exorbités.
– On est d'accord que tu n'avais que de la nourriture dans ton sac ? L'interrogeais-je en souriant légèrement. Non parce que je vois des Ficellos mais je ne vois pas de cahier.
Sa tête se tourna vers son sac pour constater que j'avais raison puis il haussa les épaules. Chacun ces priorités.
– Faut connaître ses priorités dans la vie. Bafouilla-t-il en gobant un Ficello.
VOUS LISEZ
Obsidian Flammer [T1]
RomanceA sept ans, tous l'ont rejetés. Son père, ses frères, sa famille. Abandonner aux mains d'une mère abusive et colérique. La petite princesse a dut survivre et devenir une jeune femme. Dix longues années sont passées lorsque le président des Chi...