Assise sur un banc métallique, autour de moi des murs d'un blanc sans vie. Je déteste les hôpitaux. Si j'étais la, c'était pour elle, Alia, cette jeune femme qui, il y a une heure, était en pleure dans mes bras après ce qu'elle avait vécu. Si j'étais la, c'est parce que cette jeune femme était l'une des plus fortes qu'il m'aie été donner de rencontrer. Elle m'avait demandé de l'emmener aux urgences pour qu'elle puisse porter plainte contre son violeur. En arrivant devant l'infirmière présente à l'accueil, elle ne s'était pas démonter et lui avait dit :
– Je veux qu'on me fasse un test de dépistage car je viens de me faire violer et je voudrais porter plainte. Sa voix avait tremblé et ses yeux étaient remplis de larmes mais son menton était rester droit et son regard planté dans celui de l'infirmière.
Elle était dorénavant avec le docteur qui était une femme comme je l'avais demandé. Et moi j'attendais que sa mère arrive pour lui expliquer la situation avant de m'en aller. Les Déchus qui avaient tenu à nous accompagné m'attendaient dehors avec leurs motos tout comme Blade qui nous avait emmener. D'un seul coup, un tourbillons rose apparu devant moi. Je compris immédiatement que la femme d'une cinquantaine d'années habiller en rose de la tête au pied n'était autre que la mère d'Alia. Elles se ressemblent comme deux goûtes d'eau. Alors je me levais et la rattrapais.
– Excuser moi, commençais-je doucement mais elle sursauta tout de même, je suis Amalyia, je crois qu'on s'est parler au téléphone.
– Oh oui, bien sur, mais dites moi ou est ma fille ? Et comment va-t-elle ? S'affola la maman.
Je lui fis signe de me suivre avant de me diriger vers le banc et de l'inviter à s'asseoir à mes cotés.
– Votre fille, Alia, a vécu quelque chose de traumatisant aujourd'hui alors il est possible qu'elle sursaute si vous vous approcher un peu trop près. Ne vous en faite pas, elle vous le dira. Je n'ai pas à vous raconter ce qu'il s'est passé, elle le fera si elle en a envie. Mais vous allez devoir être là pour elle pendant un moment et l'aider à se reconstruire. Mais surtout l'aider dans le combat dans le quel elle s'est lancer car elle va en souffrir mais au final ça la libérera. Expliquais-je doucement.
Lorsque je vis les yeux remplient de larmes de cette maman, mon cœur se fissura un peu plus. Et la haine en vers ce porc revenait. Mais je n'eus pas le temps d'y pensé plus en profondeur qu'Alia sortait de la salle d'examen. Ses cernes étaient visibles et ses yeux étaient rouges me signifiant qu'elle avait de nouveau pleurer. Lorsque sa mère la vit, un sanglot sortit de sa gorge et il en fut de même pour la jeune femme qui explosa en sanglot dans les bras de sa mère.
– Je suis désolé maman, tellement désolé. Bégaya Alia entre deux sanglots.
Pourquoi s'excuse-t-elle ? Je vis sa maman resserrer son emprise sur elle et mon cœur ne put s'empêcher de rêver que la mienne fasse pareil. Mais elle ne l'aurais jamais fait même si elle avait su.
– Non, ne t'excuses pas, ce n'est pas ta faute. Murmura la maman en berçant doucement sa fille.
Tu vas t'en sortir, je te le promets. Puis je décidais de les laisser tranquille en tentant de m'éclipser. Mais une voix m'arrêta.
– Amalyia, attends, fit Alia en s'approchant de moi.
Et sans que je ne le vois venir, elle me prit dans ces bras et mon corps se crispa tout comme le sien. Pourtant mes bras se refermèrent sur son petit corps et elle resserra d'autant plus sa prise.
– Merci, vraiment. Me murmura-t-elle. Est ce que tu veux bien qu'on reste en contact ? Ça m'aiderai de t'avoir à mes cotés.
Son regard me suppliait de dire oui alors je hochais la tête ce qui la fit me serrer plus fort encore. Puis on se séparait et je lui tendais mon numéro de téléphone.
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Obsidian Flammer [T1]
RomanceA sept ans, tous l'ont rejetés. Son père, ses frères, sa famille. Abandonner aux mains d'une mère abusive et colérique. La petite princesse a dut survivre et devenir une jeune femme. Dix longues années sont passées lorsque le président des Chi...