Non ! Stop. Revenant au moment présent, je lâchais un ricanement ironique. Bien sur. Et tu m'aime tellement que tu m'as abandonner aux mains de Virginie. Tellement que tu m'as éloigner de ma famille. De mes frères. De Valac. De Dean. Tellement que tu m'as éloigner de toi sans prendre de mes nouvelles. Mes pensées continuaient de se bousculer dans ma tête tandis que mon inconscient avait pris le relais. Sans la contrôler, ma main gauche noircissait toujours la feuille de papier. Sur celle-ci n'était plus seulement représenter un jolie paysage, mais aussi l'image d'une petite fille au sourire éclatant et de son père la regardant avec admiration. Je fermais brusquement mon carnet, cachant le souvenir qui était dépeint entre ces pages. Puis me levais ne comptant pas rester une minute de plus en compagnie d'un menteur. Mais il m'interrompit dans mon mouvement en prenant de nouveau la parole :
– Je suis désolé.
Il n'ajouta rien pendant plusieurs secondes alors que ces trois petits mots avaient eut pour effets de me stopper dans tous mes mouvements. Puis il tourna le regard vers moi. Un couteau se planta dans mon cœur lorsque je vis des larmes quitter ses yeux. Pourquoi est ce que tu pleures ? Ce n'est pas à toi de pleurer !
– En dix ans il n'y a pas un seul soir ou je ne me suis pas installer ici en rêvant de t'avoir de nouveau dans mes bras. Murmura sa voix chevrotante.
La meilleures des défenses, c'est l'attaque. Peut importe qui à dit ça. Il avait raison.
– Bien joué le coup des larmes, on y aurait presque cru. Presque. Moi qui pensait que tu étais un bon acteur. Je crois pouvoir dire que tu es aussi mauvaise acteur que mauvais père.
Ma voix, grâce aux Dieux, n'avait pas trembler. Mes yeux étaient rester accrocher au regard de mon géniteur qui au fur et à mesure de mes paroles avait blanchi. Attention papa tu es aussi blanc qu'un cachet d'aspirine. Sans plus attendre je lui tournais le dos et m'éloignais. Mais je l'entendis doucement murmurer :
– Tu peux croire que je mens, si tu le souhaite. Mais réfléchis, pourquoi aurais-je garder ta chambre intacte ? Pourquoi tous les dessins que tu m'as offert son accrocher un peu partout dans la maison ? Mais surtout pourquoi te mentirais-je ?
Parce que tu es un bon menteur. Et un très bon manipulateur. Je ne rajoutais rien et continuait mon chemin. Arriver dans ma chambre, je me dirigeais vers ma salle de bain afin de prendre une douche. Une fois sous l'eau, mon corps se détendit. Une trentaine de minutes plus tard, je sortais de ma salle de bain, me sentant toujours aussi sale que lorsque j'y étais rentrer. On s'y habitue à force. Mon réveil affichait dorénavant quatre heure du matin. J'ai cours dans quatre heures. Je me laissais lourdement tomber sur mon lit puis commençais à fixer le plafond, tout en écoutant les bruits environnant. La fatigue n'étant pas présentes, je réfléchissais à un moyen de me sortir de cet enfer. Peut être que je pourrais essayer l'émancipation ? Non, ils ne me l'accorderont pas. Au vue du fait que j'ai un père qui a des contacts un peu partout. Peut être que je pourrais juste disparaître ? Mais ils me retrouveraient. Eux aussi ont des contacts. Les heures passèrent alors que mon cerveaux était en ébullition.
– Debout, petite étoile. Fit la voix rauque de mon géniteur.
Maintenant c'est autour des surnoms. Génial. Me sentant toujours aussi sale, je pénétrais de nouveau dans ma salle de bain. Pour en sortir vingt minutes plus tard, habillé d'un gros sweat-shirt noir. Je récupérais mon sac et quittais discrètement ma chambre. Au salon, se trouvait tout les Déchus de ce que j'entendais, mise à part Valac, Zik et Cayden. Ou sont-ils ?Je tendais l'oreille repérant rapidement Cayden et Zik qui se trouvaient dans la cuisine. Je ne pris plus la peine de me faire discrète et passais devant les Déchus occupés à déjeuné. Voyant qu'aucuns d'entre eux ne m'avaient remarqué, mes jambes me guidèrent jusqu'à la porte d'entrée mais à l'instant ou ma main se posa sur la poignée, j'entendis mon prénom sortir de la bouche de mon géniteur.
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Obsidian Flammer [T1]
RomanceA sept ans, tous l'ont rejetés. Son père, ses frères, sa famille. Abandonner aux mains d'une mère abusive et colérique. La petite princesse a dut survivre et devenir une jeune femme. Dix longues années sont passées lorsque le président des Chi...