Obsidian Flammer [T1]

°35°

Valac

Les heures passer à monter, démonter et trier les armes ressemblaient à des années tellement elles passaient lentement. Alors quand j'eus enfin fini, je ne pus retenir mon soupire de fatigue. En relevant le regard, je croisais les visages épuisés de mes frères. Conscient qu'il était impensable de quitter l'arrière boutique sans eux, je m'approchais du plan de travail ou étais installer H pour commencer à l'aider. Aucun de nous ne parlait mais je sentais sa gratitude dans sa gestuelle. Esteban, derrière nous, n'arrêtait pas de souffler d'agacement. Il n'avait pas lâcher une phrase complète depuis que nous avions quitter la maison. Répondant seulement par des onomatopées. Sa mauvaise humeur était contagieuse mais heureusement H était là pour me soutenir moralement. Une énième arme passa dans mes mains avant que je ne la pose avec ses sœurs.

 – Fini, putain enfin. Hurla H alors qu'il déposait la dernière arme dans le bac. 

Il s'étirait en prenant bien soin de faire des bruits assez douteux. Je me permis une seconde de pause avant de me diriger vers Esteban et de commencer à l'aider. Son regard remonta jusqu'au mien et j'y décelais des remerciements silencieux. Je ne te pardonne pas pour autant enfoiré. Mais tu restes mon frère. H dut pensé la même chose car quand il eut finis de s'étirer il commença à nous aider. Après plusieurs minutes, nous arrivions à la fin. Enfin. Putain. Mes doigts me faisait mal alors que je récupérais mon téléphone dans ma poche. 16 h 22. Et si ?

 – Ça vous dit qu'on ailles chercher des Mcflury pour tout le monde avant de rentré ? C'est l'heure du goûté. Proposais-je faisant directement plaisir à H et rendant Esteban un peu moins grognon. 

Les deux hochèrent la tête ravis de mon idée. Alors nous primes la direction du Mcdo le plus proche. Étant venu avec le Range Rover, je pris la décision de passer par le drive, c'était plus pratique. La jeune femme nous demanda notre commande, je laissais H commencer par donner sa commande ainsi que celle de Kyle et de Zik puis Esteban demanda sa commande ainsi que celle de son père et de Rhydian. La jeune femme du penser que la commande était fini avant que je prennes la parole à mon tour.

 – Quatre Mcflury KitKat, Caramel s'il vous plaît. Lâchais-je du bout des dents. 

J'ai toujours adorer le caramel. Et je sais que Lyia adorait ça aussi. Donc j'espérais l'amadouer avec cette offrande à son estomac, que je trouvais bien trop plat. Elle est magnifique, hein mais je m'inquiète pour sa santé. La voix dans l'interphone me demanda d'avancer jusqu'à la prochaine borne pour payer ce que je fis. Après quoi je récupérais notre commande avant de la passer à H pour qu'il empile les sac à l'arrière de la voiture. 

Cinq minutes plus tard, nous descendions de la voiture les bras remplis de ces même sac. Mon ventre gargouilla à l'idée de manger ce petit délice mais mon esprit n'attendait qu'une seule chose. Allez chercher Lyia pour la voir se remplir le ventre de cette offrande. Je déposais les sac sur la table du salon et H commença à hurler dans la maison pour que tout lemonde nous rejoigne. Mais sachant que même si elle nous entendait parfaitement la princesse ne descendrait pas sans qu'on vienne la chercher, je montais quatre à quatre les marches et entrait dans sa chambre sans prendre la peine de toquer. Je fus surpris que la portecède aussi facilement m'indiquant qu'elle était ouverte. Mais le spectacle que je vis derrière me fit l'effet d'une claque. Mon estomac se contracta violemment alors que je discernais le corps inconscient de la princesse allonger sur son balcon. Je me précipitais vers elle en hurlant son prénom. D'instinct, je pris son pou. Il est trop lent et beaucoup trop faible. Sa respiration était superficielle. Directement je la soulevais pour me précipiter au rez de chaussée en appelant Rhydian. Mon cœur me faisait mal alors que je la déposais sur la table sous le regard paniqué de chaque personne présentes dans la pièce. Rhydian passa la porte tranquillement mais à l'instant ou son regard se posa sur sa petite sœur, il se mis à courir.