Obsidian Flammer [T1]

~32~

Valac

Elle était là devant moi pourtant elle paraissait tellement loin. Mon cœur n'avait cesser d'accélérer depuis que Nott nous avait annoncer complètement paniqué que le lycée de la princesse avait prit feu. La peur qu'il lui soit arriver quelque chose avait éclos dans mon ventre depuis cet instant et malgré qu'elle se tienne devant moi en bonne santé, je n'arrivais toujours pas à me défaire de cette angoisse. Bien que je n'avais pu contrôler mon sourire lorsqu'elle s'était tourner vers moi maintenant qu'elle se tenait en face de son oncle j'avais l'impression que quelque chose clochait. Sa posture semblait plus rigide que d'habitude, ses yeux étaient plus vides et elle semblait même vouloir éviter le regard du rasé ce qui était tout sauf habituelle. Qu'est ce qu'il se passe ? En l'observant un petit peu plus, je remarquais le tremblement si infime soit-il de ses mains alors qu'elle tentait de le refréner. Sa respire était courte que d'ordinaire et le calme dont elle faisait preuve semblait plus fragile. Peut être a-t-elle eu peur de l'incendie ? Même après dix ans, je suis sure qu'elle n'a pas peur des flammes. Elle a toujours été fasciner par celle-ci mais je n'ai jamais compris pourquoi.

  – On rentre, Lyia tu viens avec nous donc dit au revoir à ton ami car tu ne le verras pas demain. Lâcha doucement Nott en regardant la princesse. 

La grimace qui s'installa sur le visage de celle-ci me fit comprendre qu'elle n'avait pas l'intention de nous suivre. Tu n'as pas besoins de te battre pour tout, princesse, des fois il faut juste accepter et suivre le mouvement. Comme si elle avait entendu mes pensées Lyia se tourna dans ma direction avant de plonger ses prunelles dans les miennes. Son regard était vide et il semblait cacher quelque chose. Il était vide de toute vie ce qui me déchira le cœur. Alors que je voulus m'approcher d'elle, Rhydian m'en empêcha en attrapant mon bras. La princesse n'en manqua pas une miette alors que j'assassinais son frère du regard. Qu'est ce qu'il fut ce connard ? Alors que j'allais parler il me coupa en me claquant l'arrière de la tête.

– Ne bouge pas d'un poil, le président t'as à l'œil depuis tout à l'heure. Et au lieu de m'insulter dans ta tête prépare toi à me remercier de t'avoir sauver la mise. Murmura-t-il en lançant un regard à son père par dessus mon épaule. 

En risquant un regard vers le président, je remarquais que mon frère avait raison. Sans le contrôler, je lâchais un souffle d'agacement en retirant la main de Rhydian de mon bras.

 – Tu cherches à me protéger maintenant ? Moi qui croyait que je ne faisait pas partie de ta famille. Crachais-je méchamment même si je lui étais reconnaissant. Il faut croire que la dispute d'hier n'est toujours pas passer. 

Il laissa échapper un léger souffle comme s'il venait de recevoir un coup la lui coupant. Puis je m'écartais me plaçant à coté d'H. Mes yeux ne lâchèrent pas la princesse qui me regardait tout autant. J'entendis le souffle d'agacement de Nott ce qui me fit tourner la tête vers lui. Mais il me regardait déjà. Ça sent le roussie.

 – Quand je dis on y va, on y va et maintenant. Lyia tu monte dans la voiture avec moi. Exécution. Réitéra le président.

Du coin de l'oeil, je vis H et Amalyia lever les yeux au ciel en même temps me provoquant un sourire. 

  – On n'est pas à l'armer, tu sais. Souffla Lyia avec désinvolture.

Sa réplique me fit presque rire. Presque, heureusement. Nott ayant apparemment choisit ce combat, s'approcha de la princesse en la regardant droit dans les yeux. Celle-ci répondit au défi de son père en se redressant légèrement et en relevant son menton comme à son habitude.

 – Je peux accepter beaucoup de chose Amalyia parce que je t'aime et parce que tu es ma petite fille mais il va falloir que tu arrête de prendre chacune des paroles que je t'adresse comme une attaque à la quel tu dois répondre. Je suis ton père et quand je te dis de rentrer, tu rentres un point c'est tout. Je ne suis pas ton ennemi et les Déchus ne le sont pas non plus. Fit Nott d'une voix douce montrant que son but n'était pas de déclencher une guerre.