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Ce qu'il ne sait pas c'est que j'aime les défis. Mais bon, je l'aime encore plus.
Un côté me dit d'abord de sortir juste pour voir ce qu'il va faire. L'autre me dit de laisser les mattas.

Je décide de m'assoir sur le canapé d'en face. Il est sur son téléphone, personne ne parle. Maintenant je fais comment ? Qui m'a envoyé ehh?
Je réunis un bindi courage là et je vais vers lui. Je prends son téléphone de ses mains et le pose sur la table. Il ne semble pas faire d'objection mais il me regarde l'air saoulé. Je m'assois sur lui en califourchon.

- je ne savais pas que je t'étais aussi indispensable.

-...

- bébé je blaguais. Je voulais juste te remettre la monnaie de ta pièce pour la dernière fois là. La blague est allée un peu loin c'est vrai...

-...

- colle moi si tu veux, entre même en moi, ça ne va jamais me déranger.

Oui, entre en moi.

- je plaisantais seulement.

- toi ça t'a fait rire?

- (timidement) un peu.

- okay.

- les nerfs sont finis alors?

Il passe ses mains sur mes fesses et me regarde.

- Tes blagues sont nulles.

- je ne le ferai plus, promis.

Je soulève ses lunettes et les mets sur sa tête. 

- sourie alors norr. Ou bien tu veux seulement que je te force ?

- ouaye, force moi.

S'il y a un truc que je sais sur Karl Dominique c'est qu'il aime trop faire le bébé avec moi. Il n'est pas capricieux ou boudeur, juste qu'il veut être mon centre d'attention. Je ne peux pas me plaindre parce que de mon côté c'est aussi pareil. En plus il me traite vraiment comme une princesse. Du coup il mérite son king treatment. D'ailleurs ça me fait plaisir de le faire.

Mon problème c'est que je ne veux pas être dépendante affectivement de lui. Je n'ai jamais eu de goumin comme dans les films là mais ça n'a pas l'air d'être très cool. Si on se sépare, je ne veux être la go qui va pleurer toutes les nuits. Malheureusement j'ai peur qu'il ne soit trop tard pour ça.

Je décide de l'embrasser et il répond à mon baiser. Faut dire qu'il attendait ça depuis. Le baiser s'intensifie de plus en plus et je me retrouve sous lui.
Il déboutonne ma chemise et baisse mon soutien. Est-ce que lui il perd souvent le temps ? Dans le même élan il enlève son débardeur. Lorsque qu'il pose ses lèvres sur ma poitrine je suis comme qui dirait ensorcelée. Je ne contrôle plus rien. Il me fait des suçons en me caressant.

Dans le feu de l'action on entend sonner à la porte. Karl Dominique s'arrête et lâche un juron. Il est dégoûté, tout comme moi. Ça fait quand même un bail qu'on a rien fait. C'est à contrecoeur qu'on se rhabille. J'essaye de remettre ma coiffure en ordre.
Il va à la porte et ouvre. Quelques instants après je vois le Rodrigue de la dernière fois.

𝔇𝔞𝔯𝔫𝔢𝔩𝔩, 𝔭𝔢𝔱𝔦𝔱 𝔠œ𝔲𝔯 𝔦𝔪𝔟𝔢́𝔠𝔦𝔩𝔢 🇨🇲(Tome I) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant