69°b 🫦👀

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Lorsque je franchis la porte des toilettes, j'ai l'impression qu'un énorme poids s'est retiré de ma poitrine, comme si je pouvais de nouveau respirer. Le bourreau n'a plus d'emprise sur sa victime, car cette dernière n'en ai plus une. J'étais faible, je suis devenue forte, assez pour avoir mon indépendance totale. Ne plus dépendre de ce qu'elle m'a fait pour pouvoir me sentir capable de vivre mieux, avec une personne que j'aime sans avoir la peur constante d'être laissée. Parce qu'Arwen ne me laissera pas, j'en ai la certitude.

Je marche rapidement jusqu'à elle, le cœur battant la chamade devant ma nouvelle liberté, ma joie, sourire inconditionnel aux lèvres. Mon corps et mon esprit fonctionnent d'une énergie nouvelle, pleine et entière, chargée à son maximum. Une énergie à dépenser dans l'immédiat.

Arwen se redresse à ma vue, mais je la dépasse pour aller jusqu'au comptoir, payer, revenir à elle et l'embarquer en la tirant par la main en dehors du bar sous son expression d'incompréhension la plus totale.

A - A-attend ! On va où ? demande-t-elle désorientée.

K - Tu voulais aller dans un hôtel ? Et bah on va y être pour toute la nuit ! m'exclamé-je joyeusement, commençant à trottiner sans lâcher sa main, l'obligeant à faire de même.

Il y a un petit hôtel au coin de la rue. Arwen le remarque et me suit avec un sourire égal au mien.

A - Donc là on est partie pour s'envoyer en l'air toute la nuit ? demande-t-elle avec enthousiasme.

K - Exactement ! rié-je sans pouvoir taire ma gaieté, bon anniversaire, Love !

La jeune femme explose de rire alors que nous arrivons devant le petit hôtel. Nous ralentissons le rythme lorsque nous arrivons devant la réceptionniste, ayant un besoin cruel d'air, comme si nos corps se préparaient à la suite avec une attente si insoutenable qu'elle en devient irrespirable.

K - One room. Now, dis-je sans détour avec empressement. (Une chambre. Maintenant.)

Récept - We haven't any room anymore... dit la jeune femme avec une expression de surprise inscrite sur le visage. (Nous n'avons plus de chambre...)

Arwen s'approche du comptoir avec l'allure d'un félin et l'assurance d'une dirigeante d'entreprise similaire à celle de ses parents, le regard brulant autant d'envie de meurtre que de désir.

A - Find a fucking bed-room with one fucking bed, because I just want to fuck with my girlfriend. That's isn't a question, that's an order, gronde-t-elle en tendant à la réceptionniste une black card. (Trouvez une putain de chambre avec un putain de lit, parce que je veux juste baiser avec ma petite amie. Ce n'est pas une question, c'est un ordre.)

J'avais oubliée que ma petite amie était une riche fille de PDG, pendant un moment... Et j'admets que l'autorité dont elle fait preuve maintenant me tord d'autant plus le bas du ventre.

La petite brune derrière le comptoir louche sur la carte de crédit Centurion et hoche la tête en regardant sur son ordinateur.

Récept- I-I need your name to book the room. I can find you a V.I.P ro-... (J-j'ai besoin de votre nom pour réserver la chambre. Je peux vous trouver une chambre V.I.-...)

A - Perçant Arwen. Like the Percy Cars Company, yes. I'm the daughter of Gilles and Solène Perçant. Give us the key. (Perçant Arwen. Comme la Percy Sociaty Cars, oui. Je suis la fille de Gilles et Solène Perçant. Donnez nous cette clef.)

Sous la forte pression de Mlle. Perçant, la réceptionniste attrape précipitamment une clef dans un tiroir et nous la tend en nous donnant la direction du numéro de chambre. A peine Arwen a la clef en main que je la tire dans le couloir puis dans les escaliers jusqu'à l'ascenseur, dans lequel je ne me prive pas de violement la plaquer contre la paroi en glissant ma cuisse entre ses jambes, ses mains griffant mes côtes par-dessus mon sweat avant de se glisser dessous à même ma peau, pendant que sa propre cuisse se glisse contre mon intimité. Mes mains deviennent baladeuses à leur tour, passant lascivement sur la peau de son ventre, sur ses flancs, dans son dos, sur reins d'abord, puis remontant le long de sa colonne vertébrale jusqu'à l'agrafe de son soutien-gorge. L'attache cède rapidement sous mes doigts habiles et avides de contact plus intense et intime, passionnel. C'en devient un besoin, une nécessité dont je ne peux (in)décemment pas me passer. Mon corps et ma volonté sont au bord de la rupture, le point de non retour sur mes actions est presque atteint.

Au-delà Des LimitesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant