Au-delà Des Limites

70 🫦👀

Arwen

Mon corps se détend après l'ultime spasme. Je reprends mon souffle, mon regard plongé dans le bleu glacier de ma professeur d'anglais et petite amie.

Lorsque mon corps le permet, je me redresse sur mes avant-bras, tendis que Kyra s'assoit sur le bord du lit, sourire aux lèvres.

Mais... C'est bien loin d'être assez. Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer le petit renflement de mon clitoris face au corps nu de Kyra, sa poitrine encore dressée, ses iris bleus brillants de luxure. Son souffle s'accélère, et je vois parfaitement que son corps est tendu, ses seins durcis executant de rapides montées et descentes sous sa respiration rapide.

Je n'avais pas déjà dit que quel que soit l'état de Kyra, elle reste belle ? De même que lorsqu'elle avait bu.

Son regard gourmand parcoure mon corps, me brûlant la peau. Sa main droite ressert la couverture sur laquelle je suis allongée encore transpirante et incroyablement excitée.

K - Ren... lâche ma professeur dans un murmure désireux et rauque, comme une demande, un souhait à réaliser incessamment sous peu.

Rien que sa voix suave et grondante venant du brasier qui se déroule dans son ventre rend d'autant plus humide mon entre-cuisse.

Sa main passe dans ses cheveux désordonnés. Sexy.

Mon regard mi-clos passe sur ses lèvres, son cou, sa poitrine et s'égare sur ses pointes roses que je vais m'appliquer à dévorer plus tard dans la nuit, son ventre plat dessiné à la perfection, ses cuisses, entre elles.

Mes paupières se ferment totalement face à la vague de désir qui me submerge à tel point que j'en souffre atrocement.

A - Kyr', tu es prof de langue alors utilise là, lâché-je, mon corps et mon esprit au bord d'une abîme tellement le besoin se fait pressant.

K - Tu devrais prendre le temps de te remettre de la première partie... réplique-t-elle.

A - Bordel Kyra ! clamé-je cette fois plus fort, l'impatience prenant le dessus. J'ai tellement envie de toi que mon entrejambe me fait mal ! Alors bouge toi !

La blonde se paralyse une seconde d'étonnement face à ma réaction avant de finalement s'allonger sur moi, d'abord pour m'embrasser, puis descendre.

Sa langue vient contre mon intimité, lapant avec rapidité et précision, soulageant enfin l'atroce sensation de souffrir de désir. C'est après plusieurs minutes durant lesquelles j'ai la chance d'avoir une tête blonde entre mes cuisses que ma professeur se redresse et s'allonge son corps au-dessus du mien, sa cuisse se glissant entre les miennes, nos corps emboîtés de sorte à ce que ma propre cuisse soit contre son intimité. Sa main se glisse entre moi et sa jambe, puis ses doigts entrent, ses hanches entammant des mouvements de va et viens, ses doigts allant encore plus loin en moi à un rythme d'abord doux, puis s'accélérant à en devenir effréné. Son entrejambe répand le fluide donné par son excitation sur ma peau bouillante. En d'autres circonstances je ne sais pas ce que j'en aurais pensé, mais là, ça me semble tout ce qu'il y a de plus ingénieux.

Kyra s'amuse, ralentissant ses gestes lorsque je suis au bord du paroxysme, avant d'accélérer à nouveau, puis de ralentir. Et enfin, ma professeur a l'excellente idée de ne plus ralentir aucun mouvement, elle aussi ne pouvant plus supporter plus longtemps cette situation d'entre deux, proche du plaisir, mais pas à son maximum.

Et... les voix se font entendre, résonnent et crient à tue-tête, les corps tremblent, transpirent, ondulent, continuent leurs mouvements pour ressentir plus, toujours plus.

Des cris qui résonnent la nuit, toute la nuit.

...

A - Hmm... grogné-je face à la lumière du jour qui s'écrase contre mes paupières délicates.