Chapitre 38

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Mérida se laissa finalement convaincre pas Raiponce d'aller chercher leurs deux amis. Au début, elle avait protesté et avait proposé de continuer la route. Mais la blonde avait été tellement suppliante qu'elle ne pu qu'accepter. Alors, elles étaient devant un autre portail, prêtes à sauter dedans pour une région au hasard dans le but de chercher Harold et Anna. Selon la rousse, c'était une décision stupide. Mais la princesse Peach était du même avis que Raiponce, ce qui ne ravit pas du tout la rousse. Le gardien ouvrit alors le portail qui changea de couleur de multiples fois et les deux reines plongèrent dedans quand elle tourna au violet.

Sans même qu'elle n'aient eu le temps de se relever, une personne leur sauta dessus pour leur éviter de se faire fouetter par une tentacule. Semblant hors de danger, la personne qui les avait sauvé de tourna vers elles, en colère.

— Qu'est-ce que vous faites ici?! Brailla-t-elle.

C'était une femme blonde avec les cheveux attachés en chignons, des ailes transparentes dans le dos et une tenue verte . Ce n'était pas vraiment l'attitude que Raiponce attendait d'une fée. Mais ses réflexions furent coupés par une autre fée qui arriva près d'eux. Cette dernière avait la peau mate, une tenue jaune et des rayons de lumière sortaient de ses mains.

— Clochette, un peu d'aide serait la bienvenue! Cria-t-elle.

— J'arrive, Iridessa.

Ladite Clochette laissa les deux reines et se rua vers le champ de bataille où des étranges pieuvres se battaient contre des buffles sans têtes mais avec un seul œil. Les créatures étaient aussi géantes les unes que les autres. Clochette fit apparaître dans sa main un énorme sabre, puis s'envola pour découper quelques tentacules. Iridessa la suivit et éblouit l'œil des buffles avec sa magie. Mais malgré leurs efforts, les deux races semblaient toujours vouloir se battre. Écartée du combat, Mérida voulait agir.

— Il faut les aider.

Raiponce hocha la tête et sortit de sa cachette. Elle n'allait pas laisser une autre fée se faire attaquer par des monstres. Mérida dégaina son épée et la tendit vers la blonde.

— Ça sera peut-être plus utile que votre poêle.

— Merci.

Pour une fois, la reine de Corona était d'accord avec le fait que son arme ne servirait pas à grand chose face à ces géants. Elle fit tournoyer l'épée avant de courir vers le troupeau de buffles que la fée aux lumières peinait à stopper. Un plan se dressa vite dans son esprit quand une de ces géantes bêtes poilues se rua vers elle. D'un geste de la main, son arme trancha profondément l'un des pieds avants de celui en tête de groupe. Sentant la douleur, la créature lâcha un grognement avant de trébucher et tomber, faisant tomber les autres derrière lui. Rapidement, la blonde grimpa sur l'un d'entre ceux qui étaient tombés.

La bête se releva et propulsa Raiponce vers un autre. Elle lui planta alors son épée dans l'œil. Aveuglé, le buffle se tourna dans tous les sens, entravant le chemin de ses semblables, les repoussant un peu plus loin des pieuvres. La reine de Corona continua à crever des yeux, faisant abstraction du sang à l'odeur infecte qui lui giclait dessus.

Quand à Mérida, armée de l'une de ses flèches, elle sauta sur une tentacule qui la projeta vers le haut. Quand elle atterrit, elle planta sa flèche dans l'unique œil de la pieuvre. Cette dernière cria aussi, envoyant ses tentacules dans tous les côtés. Il voulut se débarrasser de la Reine Ours et secoua sa tête. La rousse attendit qu'il la secoue de haut en bas pour sauter et bander son arc. Une autre pieuvre était prêt à la gober et ouvrit grand la bouche. La Reine Ours laissa filer sa flèche, qui se planta dans la luette de la créature. Cette dernière réagit comme son ami aveugle et se secoua dans tous les sens, restreignant les mouvements de ses semblables.

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