Captivant TOME 2

Hors série 22

Hors série n°22 – Surprise indésirée - P.D.V Thomas, après l'attaque du hors série 12

Ses mains glissèrent contre ma peau nue, tendrement, dans un silence apaisant, sous les rayons légers du soleil. Mon cœur s'emballait pour un rien en ce moment, rien qu'à la vue de mon vampire. Nos nuits n'y arrangeaient rien, bien au contraire, il me rendait toujours plus brûlant et désireux, seulement de lui.

-Je t'aime Thomas.

Je soupirai de bonheur, la tempête de notre dispute calmée. Son exigence le poussait à vouloir toujours plus de moi, plus de sérieux, plus de travail de réussite. Il était anxieux, le poste que j'allais occuper d'ici quelques semaines était important, trop important, il me voulait prêt. Alors il faisait les choses de la mauvaise façon, au lieu de m'encourager, il me grondait comme un enfant, avec sévérité et autorité. Ça ne marchait aucunement, on se retrouvait alors à se disputer tout le long de la soirée pour finalement finir par faire l'amour avec passion et colère jusqu'au petit matin. C'était un rythme qui nous plaisait plutôt bien et, je devais bien l'avouer, que passer l'éternité ainsi ne me dérangerait aucunement, surtout lorsque nous nous reposions ainsi, l'un contre l'autre, rassasiés.

-J'ai eu peur de te perdre.

Il me serra davantage contre lui en embrassant mon épaule. Mes mains remontèrent, passant dans ses mèches, délicatement.

-J'ai géré, c'était mon domaine et puis, nous ne les aurions pas laissé nous faire du mal, ils nous en avaient déjà bien assez fait à tous, surtout à Allan.

Je le sentais fragile, vulnérable, là, dans mes bras.

-Mais tout va bien maintenant.

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi tendre envers quelqu'un et ça me plaisait que ce soit avec lui.

-Je suis désolé pour tes parents.

J'haussai les épaules en fuyant son regard, mes lèvres se pinçant.

-Je le savais, ils ne m'acceptent pas, ils n'allaient pas t'accepter, aussi brillant es-tu.

Ses lèvres se posèrent sur ma mâchoire, remontant jusqu'à ma joue avec un certain amusement, alors que nos corps basculaient, qu'il se retrouva au-dessus de moi, entre mes jambes, mes mains retenues par les siennes. Je me sentis rougir sous son regard profond, un certain embarras s'emparant de moi.

-Est-ce que tu me trouves brillant ?

J'haussai les épaules en éloignant mes yeux.

-Peut-être que oui, un peu.

Mon souffle se coupa lorsque mes yeux contemplèrent ce visage heureux, d'un rien, faisant bondir follement mon cœur. Il était si beau, si tendre et amoureux de moi.

-Je t'aime Ludovic.

Ses yeux s'ouvrirent en grand, son souffle se coupa à son tour. Je me sentis nerveux, j'avais peur qu'il me rejette, là, qu'il rejette mon amour. Pourtant, dans des larmes de bonheur, ses lèvres fondirent sur les miennes. Il nous redressa, sans que nos lèvres ne se lâchent, me tenant toujours plus près, la passion et l'ardeur revenant. Nous avions envie de fêter notre amour, un amour passionnel et captivant, qui durerait toute l'éternité.

*

-Tu sembles un peu fatigué Thomas.
-Parle pour toi petit poète, oh non, excuse moi, cela doit faire bien longtemps que tu as passé une nuit en compagnie de quelqu'un.

Nos deux regards s'accrochèrent, remplis de dangerosité, faisant soupirer tous les autres.

-Arrêtez de parler, au boulot, courez quatre tour de terrain.