Le rêve d'une autre vie.

Chapitre 3 : Un ami.

Coucou, alors parce que j'ai écris ces deux chapitres en un temps record, je vais les publier. Surtout qu'ils me plaisent bien. N'hésiter à ma donner votre avis ! Bonne lecture.
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Mes journées ont repris un rythme plus normal, sans trouble apparent. Mais je sens bien au fond de moi que ce n'est que provisoire. Ce mercredi, j'ai un cour en commun avec la classe d'art, cela ne me plaît pas vraiment. Pour en avoir fait l'expérience l'an dernier, je sais que les personnes qui vont en art, sont souvent frivoles, et ne sont pas très attentives aux cours dispensés par les professeurs. De plus ce cour ne fait pas parti de mes priorités puisqu'il concerne la communication, mais je sais que je dois en passer par là pour continuer mon parcour scolaire. Je ferme les yeux, quand je les rouvre, je suis prêt, je rentre dans la classe.

Alors que je suis installer au premier rang, j'entend ce rire reconnaisable entre tous, je tourne légèrement la tête, il est là. Avec son style désinvolte, son grand sourire rayonnant, ses immenses yeux gris et ses cheveux en bataille, il est beau, je détourne rapidement le regard. J'ai chaud aux oreilles à cette pensée, il semble m'avoir vu. Il se place avec son camarade à quelques siéges derrière moi et je ne peux que resentir sa prèsence. Cela me déstablise profondément, je suis agacé de mes propres réactions. Alors que le professeur nous parle de sa matière, je prends des notes scrupuleusement pour ne rien raté de cette matière avec laquelle je n'ai aucune affinité. Mais je ne peux m'empêcher d'entendre les soufflements d'ennuie qui proviennent de derrière moi. Je tourne la tête discrètement, j'apperçois Wei Ying affalé sur sa table de travail ne prêtant aucune attention au cour. Je secoue la tête, intérieurement je bous, ne sait-il pas s'asseoir convenablement et plus haut dans l'amphithéâtre, au moins je serais plus enclin à ne pas voir ses bêtises.

- Wei WuXian, avez-vous entendu ? Articule le professeur.
- Euh...Oui bien sûre, affirme le concerné. Il faut rendre un travail de groupe fin décembre.
Il a répondu tellement naturellement, alors que moi, j'en aurai été incapable, puisque je ne regardais que lui. Je me foudroie intérieurement, je ne me suis fié qu'aux apparences, et finalement c'est moi qui ne respecte pas les règles. Je n'étais clairement pas attentif aux dires du professeur. Au final, il est tout aussi assidu que moi, mais d'une manière beaucoup plus désinvolte.
- Alors je veux que vous choisiez un partenaire pour ce projet. Si vous ne trouvez personne, je vous en désignerais un.
Je ne bouge pas, avec un peu de chance, je finierai seul pour ce projet, je ne veux vraiment pas me méler aux autres. Mais soudain je sens une main se poser sur mon épaule, je troune la tête en dégageant mon épaule, je n'aime pas le contact avec les gens que je ne connais pas.
- Hey, Lan Zhan, je viens avec toi, d'accord, affirme Wei Ying en se posant à mes côtés.
- Ne me touche pas. Je n'aime pas être touché par les gens que je ne connais pas.
Finalement, j'aime beaucoup entendre mon nom de naissance filer entre ses lèvres, je pense que je vais le laisser continuer à l'utliser.
- Lan Zhan comment peux-tu dire ça, nous nous connaissons ? Nous sommes ami maintenant.
- Non.
Malgré ma réponse courte et dénué d'émotion, Wei Ying me sourit de cette fameuse mimique qui me fait perdre le cour de mes pensées. Mon coeur s'affole, mais s'en que j'en connaisse la cause. Je vais faire des recherches sur ce phénomène, qui me tracasse beaucoup. Il n'y a jamais eu de problème cardiaque dans ma famille. Peut-être que je devrais faire un tour par la cardiologie pour faire un examen.
 
Le Professeur fait passer entre les rangs, les documents nécessaires à la réalisation de ce projet.  Je regarde mon binôme et une question me trotte dans la tête, Jiang WanYin ne m'avait-il pas dit que son frère était en première année, alors que fait-il dans le cour de communication de deuxième année ?
- Wei Ying, n'es-tu pas en première normalement ?
- Bien vu Lan Zhan, c'est le cas mais j'ai sauter quelques cours, j'ai déjà terminer les modules des premières années en communication, me déclare-t-il avec un clin d'oeil.
Magré son air décontracté, il est intelligeant et travailleur. Il se donne clairement un rôle de facade. Il se cache tout comme moi, mais pas de la même façon. Qu'a-t-il véçu pour se planquer derrière ses rires et ses sourires ? Cela me rend triste de savoir que finalement lui aussi n'a pas eu une vie paisible, mais pourquoi ? Pourquoi je me pose tant de questions à son sujet ? Pourquoi je ne ressens ce genre de choses qu'avec lui ? Peut-être qu'au fond, je voudrais vraiment devenir son ami ? Non, même pas en rêve...Je n'ai clairement pas de temps a perdre avec ses enfantillages.

Malgrè toutes les réticences de Wei Ying, nous nous mettons d'accord pour nous retrouver tous les vendredis, à 14h, à la bibliothèque, pour que nous puissions avancer sur notre dossier de communication. Les différents types de communications...Voilà bien un sujet qui ne m'intéresse mais alors pas du tout. Mais la perspective de me retouver seul avec Wei Ying n'est pas pour me déplaire. Je me surprend à penser à lui lors des cours suivants. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ? Quelque chose en moi est entrain de changer, mais je ne sais dire ce que c'est ? Je devrai peut-être en parler à mon frère, mais... ce changement ne va-t-il pas l'effrayer aussi ? Il me connait par coeur, plus que qui conque. Ne va-t-il pas m'envoyer faire des examens, qui ne feraient que me retarder dans mes études ?

Alors que je rentre dans mon dortoire, mon télèphone vibre dans ma poche. Je regarde l'écran et vois que j'ai un message de mon frère, en parlant du loup... A-t-il senti que j'avais des questions à lui posé... Il est en quatrième de médecine, nous avons deux ans d'écart, mais je sais que beaucoup de gens nous prennent pour des jumeaux, tant notre resemblance est proche. La différence est que je suis seul et renfermé sur moi-même, alors que lui est ouvert et bienveillant. Nos caractères sont paradoxalement opposés, mais il est, pour moi, la meilleur personne au monde, mon confident, mon meilleure ami. 

XiChen

Bonjour WangJi, comment vas-tu ? Moi ça va, je viens de finir mon installation dans mon dortoire, je peux passer te voir en fin d'après-midi, si tu le veux ?

Je réponds vite fait.

WangJi

Ok.

Je m'attele à mes devoirs et études, puis je fais un peu de rangement, sachant que mon frère va venir, je ne voudrais pas qu'il tombe sur le caranage ménagé de mes colocs. Ceux-ci semblent surpris de me voir nettoyer leur bazard, me regardant d'un air circonspect.
- Visite, je réponds simplement.
Lorque XiChen arrive, c'est... disons... potable. Mais clairement je ne suis pas satifait de ce médiocre rangement. Je le signal d'ailleur à mes colocs. Je dirige mon frère vers la cuisine et prépare du thé, mes colocs nous regardent d'un air stupéfait et interrogateur.
- WangJi, tu ne nous avais pas dit que tu avais un jumeau, affirme Jin ZiXuan.
- Ce n'est pas le cas.
- Je suis le frère ainé de WangJi, je m'appel Lan XiChen, les salut mon frère.
- Nous, c'est Jin ZiXuan et Jiang WanYin, déclare ce dernier en lui serrant la main.
- Partez, s'il vous plaît, je demande.
Mes colocs n'ont pas l'air de vouloir nous laisser et posent beaucoups de questions à XiChen, sur mon enfance, ce que j'aime et ce qui pourrait m’embarrasser, ce que je n'apprècie guère. Je lui propose alors d'aller dans ma chambre, ce qu'il accepte.

Je prends un plateau pour mettre la theière et nos tasses, puis me dirige vers ma chambre. Une fois installé, XiChen me regard avec un sourire tendre.
- WangJi, qu'est-qui se passe ?
Je redard mon frère avec confusion. Comme à son habitude, il lit en moi comme dans un livre ouvert.
- WangJi, je te connais depuis l'enfance, tu ne peux rien me cacher, rit-il doucement.
- Mn.
Je hoche de la tête, mais n'en dis pas plus.
- Est-ce en rapport avec les cours ?
- Non.
- Alors avec un camarade de classe ?
- Mn.
- Tu t'es fait un ami ?
- Je ne sais pas.
XiChen me sourit doucement et semble heureux pour moi.
- Je suis content que tu t'ouvres enfin aux autres, assure-t-il.
- Non, pas aux autres.
XiChen sourit tendrement et me regard avec tout l'amour d'un frère, d'une mère et d'un père. Il est vrai que depuis le décès de notre mère, notre père s'est renfermé sur lui-même et avait plus ou moins disparu de notre vie, tout en étant toujours là. Et XiChen avait été pour moi plus un père, qu'un frère. Je sais qu'il s'est toujours inquiète de ma solitude, mais moi, je m'en accomode bien. Ce qui me fait peur en revanche ce sont ces déferlantes d'émotions qui me travers à chaque fois que je vois, pense ou parle de Wei Ying.

Lorsque XiChen repart, il est 20h, je m'interroge vaguement sur le temps nécessaire qu'il lui faudra pour rejoindre son dortoire ? Me demandant s'il aura assez de temps pour accomplir tout ce qu'il a prèvu avant l'heure du couché. Je mange un bout rapidement, bien que je n'aille pas très faim. Puis je me dirige vers la salle de bain, qui est occupé par WanYin. Avec plus de force que nécessaire, je cogne la porte et lui somme de se grouiller. Je m'asseois dans le canapé et attend en regardant Jin ZiXuan jouer à la console... N'a-t-il pas d'autres choses, plus intéressantes à faire.
- J'ai appris que tu allais travailler avec WuXian, bon courage hein, rigole-t-il.
- Pourquoi ?
- Arf... Comment dire Wei WuXian... Ben c'est Wei WuXian.
Ce que Jin ZiXuan vient de dire ne me rassure pas beaucoup concernant ce projet de communication. Quand Jiang WanYin sort enfin, je prend occupation du lieu, mais je suis obligé d'aller plus vite que d'habitude pour être dans mon lit à l'heure du Mao.