🔞Chapitre 33 : Retrouvailles charnelles.🔞

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Cela fait maintenant une semaine que je suis bloqué dans mon lit, grâce à la mélodie "Guérison" que je joue au Guqin, mes plaies cicatricent beaucoup plus vite. Mon Wei Ying me refuse ce qui est à moi, c'est à dire "lui" et cela me frustre énormément. Lui, il en rit comme à son habitude, il me trouve bougon, et d'après ces dires beau... Je ne vois pas comment, je ne me suis lavé qu'à l'aide d'un gants de toilette et de l'évier, XiChen m'ayant déconseillé le contacte avec direct avec l'eau... même si je me change tous les jours, je reste en pyjama toute la journée... Cette vie végétative ne me plaît pas beaucoup, donc aujourd'hui, je décide de me lever pour prendre une douche. Lorsque j'entre dans la cuisine, Wei Ying est étonné de me voir, de un debout et de deux habillé.
- Lan Zhan, tu devrais rester couché... tu vas te...
- Ca va, assuré-je en m'approchant lentement de la machine à café.
- Wei WuXian arrête de le materné comme une poupée, c'est un adulte, se moque Jiang WanYin.
- Qui est celui que ShiJie materne le plus quand il tombait en vélo ou fait des cascades ?
- Wei WuXian, tu...
Mon Wei se tourne vers son frère et lui tire la langue en lui faisant une grimace.
- Mais qu'as-tu fais exactement WangJi ? Demande ZiXuan.
- ...
- En fait, c'est un peu de ma faute..., déclare Wei Ying.
- Qu'est-ce que tu as fait encore ? S'exclame WanYin.
- Des choses qui ne vous regarde pas à la base... mais si tu veux tout savoir, je peux t'ex...
- Non, non, non ! Garde tes trucs dégueulasses pour toi, coupe Jiang WanYin.
- Tu n'y connais rien, c'est pas dégueulasse et même vachement agréable... répond mon Wei les doigts sur le menton.

Je suis gêné et mes oreilles chauffent, alors je décide de retourner dans ma chambre.
- Hey Lan Zhan !
- Il en a marre de toi, assure WanYin.
Non, je ne veux pas que mon amour pense ça, alors j'attrape son poignet et le tire avec moi.
- Désolé Bro, mais je pense que c'est tout le contraire, assure la voix à moitier éteint par la distance de Jin ZiXuan.
Une fois la porte fermé, je tire mon Wei vers moi et l'embrasse avec fougue, je veux qu'il sache que jamais je ne me lasserais de lui. Je caresse sa langue avec la mienne, dans une danse d'une synchronisation parfaite. Le souffle me manque, je suis obligé de quitter ses lèvres à regret.
- Tu es mien, je souffle contre la peau de son cou délicat.
Je glisse sur cette peau magnifique sans défaut, qui m'appartient, y déposant de nombreux baisés. Wei Ying se raccroche à mes bras en expirant.
- Oui, je suis tien mais tu es blessé Lan Zhan.
- Je vais bien, assez bien pour te prouver mon amour, argumentè-je.
Je continu mon pélerinage dans ce petit creux entre son cou et son épaule, suçottant, mordilliant, lèchant, laissant une marque rouge que je trouve magnifique, car elle montre aux yeux de tous que Wei Ying est mien, tout comme je suis sien.
- Lan Zhan, je n'ai pas besoin de ça pour que tu me prouves ton amour, je le sais.
- Moi, oui.
Je le plaque doucement contre la porte, je passe mes mains sous son t-shirt, alors que ma bouche continu ses baisés sur son cou. Je trouve ses excroissances de peau rosés, je les fais rouler entre mes doigts avant de tirer dessus. Mon Wei expire bruyant, il semble que je ne suis pas le seul à vouloir retouver notre intimité. Cela précipite mes gestes, et son t-shirt finit par terre, alors que ma bouche est déjà sur son pectorale droit et ma main sur le gauche. J'entend sa respiration s'accélèrer et ses doigts se crisper dans mes cheveux, comme pour m'insister à continuer.

Alors je malmène ses tétons dressés pour moi, Wei Ying tire sur ma chemise, il veux avoir accès à mon dos. Je m'écarte et la passe par dessus ma tête sans prendre le temps de défaire les boutons, Wei Ying me pousse doucement vers le lit, ses doigts retraçant déjà les sillons sur les cicatrices en cour de guèrison, ce n'est pas douleur et ça m'éléctrise. Lorsque nous approchons du lit, mon Wei me regarde avec tendresse et malice, ses mains glissent vers mon pantalon qu'il ouvre. Il le fait glisser, ainsi que mon boxer, le long de mes jambes, en éffleurant mes fesses au passages, je veux qu'il continu de poser ses doigts sur moi. Alors qu'il remonte, je sens qu'il dépose au hazard de son chemin quelques baisés sur mes cuisses, mes hanches, mon ventres, ses quelques caresses suffisent à élancer mon penis qui déjà dressé fermi. C'en est trop, je le redresse plus vite qu'il ne l'aurait voulu et l'embrasse avec impatience, fougue et amour. Et alors que ma bouche fourrage les siennes, j'ouvre son pantalon et passe mes doigts sous son boxer, caressant sa virilité lentement. Mon autre main se dirige vers son ântre aux milles plaisirs, je masse son intimité avant d'y introduire mon doigt. Je sais que je n'ai pas de lubrifiant, alors je vais doucement mais les chairs de mon amour réclame déjà une intrusion plus profonde. Mon Wei caresse ma virilité et moi la sienne, j'introduis un deuxième doigts dans les délicates chairs de mon beau Wei, il inspire contre mes lèvres. Mon Wei me pousse doucement pour que je me couche sur lit, mes mains le desertent à regret... il est là devant moi, à moitier nu, beau à en mourir, s'il ne me rejoint très vite c'est moi qui irais le chercher. Wei Ying me regarde droit dans les yeux alors qu'il fait descendre son pantalon le long de ses jambes fines et élancés, je déglutis... Il avance vers moi à quatre pattes, surplombant mon corps et ma verge gorgé de sang, qui n'attend que lui. Lorsque son pénis rencontre le mien, je ne peux retenir mon soupire, ce qui le fait rire, il approche son beau visage du mien.

- Je vois que le grand HanGuang-Jun est impatient. Cette petite semaine d'abstinence forcé ne t'a vraiment pas plus.
- ...
Mon amour se redresse, attrape ma hampe et s'empale dessus, lentement je le vois et le sens descendre sur moi, m'avalant avec avidité. Ma respiration se fait plus rapide et plus saccadé, la vision que m'offre mon Wei, en cet instant, est la plus belle des peintures. Sa main gauche sur mon ventre et la droite sur ma cuisse lui servent d'appui, sa tête bascule en arrière savourant toutes les sensations qui se déchaînent en lui. Ses lèvres entrouvertes laissent à peine passer l'air qu'elles retiennent. Lorsque je bascule mon bassin, le pénétrant plus profondément, un gémissement sort de cette bouche d'habitude si éffronté. Je recommence, je vais doucement profitant de la chaleur de cet ântre si délicieux, je regarde mon Wei Ying, si beau quand le plaisir se joue de son corps.
- Lan Zhan, han... va plus vite... à moins que tu aies besoin d'aide.
Il ne m'en faut pas plus pour le pénétrer plus fort et plus loin. Mon Wei gémit fort, son bassin va à la recontre du mien, il s'enfonce un peu plus à chaque descente sur ma virilité. Une semaine s'est déjà trop long pour moi, je veux le sentir contre moi tous les jours, je veux toucher son corps si parfait, je fais glisser mes mains sur ses cuisses, dont les muscles s'activent pour suivre mes coups de reins. Mes coups de butoirs sont plus fort et plus intrusifs, mon Wei ne retient plus ses gémissements, de toute façon je lui interdit de le faire, mais si je suis sûr que ceux-ci résonnent dans le dortoir. Nos corps sont en parfaites harmonies, je remonte mon bassin lorsqu'il redescend sur ma virilité, j'attrape ses belles fesses pour l'aider à remonter sur moi, je ne peux détacher mes yeux de mon Wei, paroxisme de la luxure. Ma main droite délèse sa fesse pour glisser sur son pénis, mon amour inspire brutalement et ralentit son mouvement de va et vient. J'attrape sa hanche, le maintienant ainsi en place et accélère la cadacence et la puissance de mes va et vient dans son intimité. Je sais que je touche ce petit endroit qui lui donne plus de plaisir, car ses grognements sont différents, plus rauques, plus profonds et plus intenses.
- Lan Zhan... han... je...
Je sais ce qu'il va me dire, alors je pousse plus fort, plus loin, plus vite les derniers coups avant d'exploser en lui, alors qu'il éjacule dans ma main et sur mon torse.

Wei Ying se laisse tomber sur mon torse, telle une marionnette, épuisé, il sourit, alors que sa tête repose dans mon cou. Je l'entoure de mes bras et embrasse son front, je sais que mon Wei a pris la décision de se mettre sur moi, pour ménager mes blessures, bien que je sais que ça n'aurait posé aucun problème, je l'ai laissé prendre soin de moi. Tout comme je prend soin de lui, la différence est que lui ne sait pas prendre soin de lui, comme il s'occupe des autres.
- Tu sais Lan Zhan, quand on va sortir d'ici, Jiang Cheng va nous regarder de travers.
- Je m'en moque.
Je lui redresse la tête pour me plonger dans ses beaux yeux gris, afin qu'il comprend que seul lui m'importe.
- Il est juste jaloux.
- Jaloux ? Mais... de quoi ?
Mon Wei ne semble pas comprendre les sentiments de son frère.
- Il t'aime comme un frère, mais un frère qu'il a perdu, puisque tu as trouvé ton âme-soeur, j'affirme.
- Tu crois ?
- Mn. Je te vole à lui, donc je suis le méchant.
- Lan Zhan, tu es la personne la plus gentil, juste et belle que je connaisse et je peux te dire que j'en connais du monde. J'irais lui parler. Je ne veux pas que vous soyez en froid comme ça. Parce que je vous aime tous les deux, mais de manière très diffèrentes.
Cette phrase m'interpelle parce que je ne comprend pas ce qu'il veut dire, mon coeur se serre.
- Que veux-tu dire ?
- Et bien , j'aime Jiang Cheng comme tu aimes XiChen, alors que toi, je t'aime comme personne d'autre. S'il t'arrivait malheur, et bien... je crois que je te suivrais dans ce malheur...
-Mn, moi aussi.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant