Chapitre 35 : Un lieu bien connu.

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La semaine fut plutôt tranquille, mais le week-end avenir en sera tout le contraire, Wei Ying et moi avons prévu de prendre le traîn dés matin en direction de l'usine désafectée près du "Jardin Botanique de Pékin". Bien que nous devons parti tôt, mon Wei ne vient me rejoindre qu'assez tardivement dans la nuit. Je le serre dans mes bras avant de lui demander d'une voix éteinte par le sommeil.
- Tu en as mis du temps ?
- Je voulais que tout soit prêt pour demain.
- Mn, mais si tu es trop fatigué, cela ne sert pas non plus.
- Je dormirais dans le train.
Je me lève à Mao, comme d'habitude, Wei Ying doit se faire violence pour ouvrire les yeux, mais une fois sa douche prise, il est parfaitement éveillé. Après un petit déjeuner complet qui donne toutes les forces dont nous avons besoin, nous partons du dortoire vers 6h, le train partant à 6h45, nous avons le temps. En soit, le trajet n'est que d'une heure, donc pas très long, à la base j'avais prévu de m'entrainer au Guqui mais Wei Ying somnole la tête sur mon épaule et je n'ai pas le coeur de le réveiller. Nous descendons à la Sightseeing platform, autant se rapprocher le plus près du dit lieu, car après nous allons devoir marcher en plein milieu d'une forêt montagneuse. Pour être sûr de notre direction, je me suis équipé en conséquance, ne faisant jamais de rendonnée, j'ai dû acheter tout l'équipement qu'il nous faudrait. Je me suis rensigné sur les techniques de base des les survivalistes, ce qui ne manqua de faire rire mon amour. Mais comme on dit, il faut mieux prévenir que guérir. D'après moi, il nous faudra bien la journée pour arriver à l'usine désafecté, si nous gardons un bon rythme et ne nous arrêtons pas trop souvant.

Nous commencons notre périple, les bois qui nous entour sont vivants et d'une beauté irréelle, je profite de ce magnifique spectacle que nous offre la nature. Alors que ça fait deux heures que nous marchons, le sentier pédestre disparait.
- C'est ici, assure mon amour. A partir de maintenant nous sommes en pleine nature.
Les yeux de mon Wei Ying brille d'une lumière malicieuse et coquine. Mais ce n'est vraiment pas le moment de faire ce genre de chose. Je ne dis rien, et m'avance entre les hautes herbes.
- Lan Zhan, attend-moi, crit-il en riant.
Je constate qu'un petit chemin de terre suis la même direction que nous empruntons. Malgrès les rumeurs qui courent, cet endroit semble attiré les amateurs de sensations fortes. Sur le coup de midi, je propose à mon amour de s'arrêter pour nous restaurer, ce qu'il accepte. Après avoir trouvé un endroit, où le soleil passe entre le feuillage, je fouille dans mon sac à dos et tend à mon Wei un Rou Jia Mo (pain fourré de viande de porc). Je les avais préparé la veille en prévisiion du voyage.
- Lan Zhan, quoi que tu fasses, c'est toujours délicieux. A ton avis, on en est où ?
- Je dirais que nous avons fait un peu plus de la moitier du trajet, toute fois c'est approximatif. Puisque je ne suis jamais venu.

Nous reprenons notre périple à peine notre repas terminé. Alors que nous progressons dans l'épaisseur de la forêt, Wei Ying n'arrête pas de me parler, je ne lui répond que très rarement et souvent par monosyllabe. Cela ne semble pas le déranger, mes réactions le font rire, un rire qui résonne dans le silence de cette forêt montagneuse. Les occupants du lieu voient leur tranquilité quelque peu agité durant cette journée en sa présence. Vers 16h, la température ayant bien diminué, je propose une veste à mon Wei, qui accepte, j'en fais de même. Ce n'est qu'en fin de journée, que nous arrivons devant ce qui semble être le reste d'un ancien mur de pierre, qui délimitait sûrement le périmêtre de l'endroit. Une atmosphère étrange m'entour, un sentiment de déjà vu, qui ne me quitte jamais vraiment depuis que je fais les rêves de mon autre vie.
- Lan Zhan, est-ce que tu sens ça ?
- Mn.

Effectivement, l'énergie du ressentie est par tout autour de nous, elle est omniprésente, presque palpable. Je ne peux réprimé le frisson qui remonte le long de mon échine. Wei Ying n'en est pas effrayé, mais reste prudent, il avance sur le petit chemin de terre vierge, qui a du être utilisé par les curieux venuent visité les lieux, en quête de frayeur. Nous passons le petit mur de pierre, plus nous avançons, plus les herbes et autres végétations se meurent. Quand j'apperçois le premier batiment, je constate aussi que toutes vies a deserté ce lieu, pourtant je n'ai pas peur. Mon regard scrute la zone qui s'étend devant moi, en dehors des arbres morts et des herbes séches deux grands bâtiments s'élèvent devant nous. Les grandes baies vitrées à carreaux qui couvrent les vieux murs en décomposition, sont pour la plus part cassées. Les châssis des portes et fenêtres ont pris une teinte rougeâtre à cause de la rouille qui les recouvre. 

Je m'avance vers la grande porte en métal rouillée, l'ouvre doucement dans un grincement plaintif et inquiètant. Une odeur pestilescielle assaille mes narines, je couvre immédiatement ma bouche et mon nez, mon amour en fait de même. Cette odeur m'est inconnue, pourtant elle m'est toute fois familière, quelque chose de récurrent et effryant. Le bâtiment entier semble englobé dans une épaisse fumée noir, pleine de ressentie d'outre tombe. Cette usine n'est en faite qu'un tombeau d'une autre vie. Je rentre dans le bâtiment suivit de près part mon Wei, il est constitué d'une immense et unique salle aux murs décrépient. La végétation a repris ses droits, et pousse de façon anarchique dans les fisures du sol et des murs, sortant par les carreaux brisés des fenêtres. Toutes ses plantes semblent mortes, mais en réalité, elles sont nouri par l'énergie du ressentiment qui étouffe le lieu. Les morts ne dorment pas tous dans leurs cercueils, ceux qui n'on n'a pas été inhumés, reviennent hanter les lieux où ils ont véçus. Ils ont laissé une ombre après leur passage, ce lieu résonne encore de leurs échos. Ses morts nous hantent, sans jamais s'effacer ni vieillir comme nous. Alors peut-être viennent-ils d'une autre époque ? Cet endroit fait parti de ceux où l'on ne peut pas que rensentir la douleur... sa peine... Je sais où nous sommes...
- Wei Ying ?
- Oui, je sais, le tertre funéraire.

Je fais quelques pas à coté de mon amour, je suis envahi par la nostalgie d'événement trop lointain pour être évoqué. Wei Ying semble perdu dans ses souvenirs propres, ceux qui n'appartiennent qu'à lui. Sa vie quotidienne au sein du tertre funéraire avec les Wen et SuiZhui, des souvenirs que nous ne partageons pas, même si nous en avons parlé à bien des reprises. A bien y pensé, je n'ai que peu de souvenirs avec cet endroit, et la deuxième fois ne fut pas des plus agréable.
- Lan Zhan, tu sais cet fois-là, je n'avais pas de thé à t'offir, et je me suis promis que la prochaine fois que tu reviendrais, même s'il y avait peu d'espoir, j'aurais du thé pour toi... Mais je suis mort... Et puis il y a eu le piège avec les cadets, je n'avais pas de thé non plus...
Oui, je me souviens, c'est la première fois que je rencontrais mon fils, j'aurais pu évoquer Wen Ning, mais SuiZhui est beaucoup plus important pour moi. Wei Ying sort de sa poche une minuscule boire boîte en fer contenant du thé.
- Alors ce soir, laisse-moi t'offrir un thé.
- Wei Ying. Alors tu savais ?!
Je l'attrappe dans mes bras et serre son corps contre le mien. Je sens ses bras se refermer dans mon dos et parcourir mes cicatrices.
- Ce n'était qu'un doute, je ne pouvais en être sur tant que je n'étais pas venu, alors j'ai prévu le coups.

Nous sommes restés ainsi un moment, jusqu'à ce que je sente mon amour grelotter. Nous sommes sorti du bâtiment, je me mis en quête de bois pour le feu, alors que Wei Ying monte la tente. Une fois notre petit campement installé, je sorti deux tasse en métal et un petit poêlon, dans lequel mon Wei mit de l'eau à chauffer. Il y fait infuser le thé, puis nous sert un petit goblet à chacun, je peux lire dans son regard toutes les émotions qui le traverse en ce moment, je lui souris légérement en attrappant le résipiant. Je bois une première gorgé et repse ma tasse de fortune sur une des pierres qui entour le feu. J'attand un peu, je ne veux pas brisé cette atmosphère emplit de nostaligie perdu. Une fois notre thé achevé, j'attrappe le poêlon que je place sur le feu, et dépose de dans les derniers Rou Jia Mo, les manger tiede nous réchaufera un peu. La nuit a fait son apparition au dessus des arbres noirs du tertre funéraires, mais je suis incapable de voir les étoiles tant le feuillages au dessus de nous est descence. Une fois le repas fini, je range toutes nos affaires dans mon sac, et j'attrappe mon Wei par la taille pour le rapproche de mon torse. Ainsi collé, nous nous réchauffons mutuellement en profitant du spectale des flemmes et des étincelles dansant entre les bouts de bois rougies par la chaleur. Nous ne tardons pas à aller dormir dans notre tente car demain une longue journée nous attend.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant