Le rêve d'une autre vie.

Chapitre 28 : C'est tout pour toi.

Il est 6h quand je viens réveiller mon Wei Ying, mais pas sans admirer son corps scultural avant, je ne prive plus de le regarder sans aucune pudeur... ou presque.
- Wei Ying, c'est l'heure.
- Encore... un peu..., affirme-t-il en enfouissant son visage sous son oreiller.
Comme il ne semble pas prêt à se lever seul, je décide de lui donner un petit coup de main... Je m'asseois sur mon lit, mon amour est à peine couvert par le drap. J'embrasse d'abord son épaule, puis sa nuque. Je dépose mes lèvre sur la peau délicate de son dos que je couvre de petites marques d'affections. Je l'entend gémir, alors je continu mon parcour et caresse de ma main droite, les courbes de ses belles fesses, tout en déposant au hazard de mon chemin de petits baisers aux creux de ses reins. Un nouveau râle sort de ses lèvres, il se redresse vers moi.
- Lan Zhan, si tu continus comme ça, on sera vraiment en retard ! Déclare-t-il avec sa moue de boudeur.
- Alors lève-toi. Le petit déjeuné est prêt.
- Oui... HanGuang-Jun... je ne demandais que cinq minutes..., râle-t-il dans sa barbe.
Cela me fait rire intérieurement. Je lui attrape le visage en coupole avec mes mains avant de l'embrasser tendrement. Un sourire vient remplacer la mine morose de mon beau Wei. Aujourd'hui, nous sommes vendredi, je sais que Wei Ying n'aime pas les cours de cette journée, il est souvent de mauvais humeur au réveil à cette idée, mais comme toujours sa bonne humeur revient vite. Ce soir est organisé une soirée spécial qui a été préparé pour Halloween au bar des étudients et je sais que Wei Ying va tout faire pour m'y emmener. Je me connais assez bien pour dire que même si je n'apprécie pas ce genre de festivité, pour mon amour je vais céder...

La journée se passe relativement bien et comme je l'avais prévu Wei Ying met en application toutes les techniques de pesuation qu'il connait pour me convaincre de participer à la soirée d'halloween... J'accepte, je ne peux décidemment rien lui refuser. Vers 18h30, mon Wei Ying trépigne d'impatience dans le petit salon du dortoire, il est habiller décontracté, il est tellement beau. Nous partons vers le bar des étudiants pour 19h, accompagné de WanYin et ZiXuan, mais nous laissons bien vite à leur occupation et partons de notre côtés. Wei Ying regarde dans tous les sens... fantômes, sorcières et autres monstres décors le bar dans une atmosphère Halloweenesque, qui semble amusé mon amour. Alors que nous prenons place, mon Wei n'attend pas pour commender deux bouteilles de Baijiu, me certifiant qu'il est local et meilleur que celui que l'on trouve en super-marché. Je le croix sur parole, je n'ai jamais bu d'alcool... La soirée est bien avancé et quelques amis de classe de mon Wei se sont joint à nous, je vois bien que l'alcool s'est déjà bien propagé dans leur corps pourtant ils en redemandent. Mon amour les suit dans cette ivresse, mais je m'aperçois qu'il tient l'alcool plus que ses camardes... Cela me fait sourire.
- Lan Zhan ! Qu'est-ce qui te faire rire, me demande mon Wei Ying.
- Dans toutes nos vies, tu aimes l'alcool et tu ne t'enivres pas facilement.
- Ah ! Il y a des choses qui ne change pas.
- Mn.
- Lan Zhan, tu veux un p'tit verre ? S'égosille un camarade de Wei Ying, dont je n'ai pas retenue le nom, car celà m'importe peu.
- Hey ! Y a que moi qui peux l'appeler Lan Zhan, toi tu te dois te contenter de WangJi, affirme mon Wei Ying.
- Ayia ! Wei Xiong, tu n'es vraiment pas commode quand il s'agit de ton amoureux.

La nuit est bien entamé à présent, la table est couverte de verres remplient de cocktail, de vin, de Baijui et dans tout ce quafouille je ne trouve plus mon verre.
- Lan Zhan, tu veux boire une gorgée dans mon verre ? Me demande mon Wei.
Il y a sûrement de l'alcool dedans, alors je refuse. Mais celui-ci insiste...
- Une gorgée ne va pas te tuer, tu sais !
Finalement, je prend son verre et bois lentement, Wei Ying me regarde attendant ma réaction... Je sens bien la brûlure du liquide dans ma bouche puis dans ma gorge, et après plus rien... Je sais au moment où le liquide coule le long de mon œsophage que j'ai fait une erreur. Ma tête me toutne instantanément, je me raccroche à Wei Ying directement.
- Il semblerait que ta tolérance à l'alcool n'aie pas changé, tu es ivre après un seul verre.
Je regarde le bar, mais sans vraiment voir ce qui s'y passe... je vois un flou et tout me semble bancale, mais j'entend mon amour m'appeler.
- Lan Zhan !
Il claque des doigts près de mon visage, alors paresseusement je tourne la tête vers lui.
- Lan Zhan, regarde-toi. Tu es saoul, nous allons rentrer. Retournons-nous coucher.
Mon Wei m'attrappe par le bras et nous fait sortir du bar, non sans difficulté et par ma faute, il faut bien l'avouer... Je titube et ne me tient pas vraiment droit, ma tête contnu de tourner me donnant des nausées. Mon Wei nous dirige vers le dortoire en passant par la place du marché, heureusement qu'il me tient ferment dans ses bras, sinon je serrais tombé à plusieurs reprises. Alors que nous avançons sur la place, déjà remplit de petites échoppes apprétées pour le marché du lendemain, je ne sais pas trop pourquoi mon Wei s'arrête.
- Ne bouge pas.
Je regarde un étalage de poules fermières bien doudous, ils ont l'air bon... Mon Wei s'éloigne un peu, mon tournis reprend de plus belle... Pourtant ces cages à poules m'intriguent, peut-être que mon Wei voudrait un coq ou une poule. Il aime ça...
- Lan Zhan, désolé. Il faut croire que j'ai perdu le chemin du retour avec le...

Je me suis approché du stand aux poulets, je les regarde calmement caqueté dans leur petites prisons. Mon amour me rattrappe en regardant ce qui m'a attiré vers le stand.
- Lan Zhan, qu'est-ce que tu fais ?
Je ne dis rien, fais juste un signe pour qu'il me suive, et m'approche en titubant des cages. Mon amour me rattrappe et me suit en me tenant pour ne pas que je tombe.
- Lan Zhan, qu'est-ce que tu veux faire ?
Je le pousse doucement pour m'approcher des poulets, ma cible... Je veux les donner à Wei Ying. J'ouvre la cage la plus en bas, il me semble que c'est le plus gros. Je choppe le poulet et le tend à mon amour.
- Lan Zhan, Lan Zhan, tu...
Il me regard bizarrement, il n'as pas compris que c'est pour lui, alors je le lui donne.
- Tiens-le.
- Mais pourquoi me donnes-tu un poulet ? Ses grands yeux sont remplit de questions.
Peut-être en veut-il deux ?
J'attrappe le deuxième poulet dans la cage d'a côtés.
- Qu'est-ce que tu veux faire ? Ces poulets ont un proprétaire. Peu importe, sais-tu que tu es en train de les voler ?
Les voler ? Mon amour, je vais les payer. Peut-être n'est-il pas assez gros ? Je vais lui demander.
- Ne sont-il pas gros ?
Wei Ying me regarde étrangement, les volailles piafent, alors je les lui montre mieux, je veux être sûr. Il en regarde un, puis l'autre.
- Gros. Il sont vraiment gros. Tu es incroyable, affirme-t-il en levant son pouce vers moi.
Je suis content, mon amour les trouve bon.
- Tiens, je te les donne tous.
Mon Wei me sourit, il ne m'en faut pas plus. Je me retourne et me dirige vers l'échoppe, je vais payer pour ces poulets. Je réfléchis un instant, nous sommes au beau milieu de la nuit et si je laisse de l'argent quelque de mal intentionné pourrait le prend... Ce n'est pas la bonne idée... Je sors de la poche de mon gilet, ma carte de visite que je dépose sur le contoire, j'écris un mot vite fait pour que le propriètaire me recontacte pour le payement. Mon Wei me rattrappe par le bras.
- Lan Zhan, que fais-tu maintenant ?
Il regarde la carte, avec de grands yeux étonnés.
- Lan WangJi était ici, lit-il. Lan Zhan, cesse de faire l'imbécile, d'accord ?
Je ne fais pas l'imbécile, je paie mes dettes.
- Rentrons pour dormir. D'accord ? Sois gentil.
Je regarde mon amour, mais avec cet alcool qui coule dans mes veines, il n'est pas nette.
- Allons-y. Viens !
D'accord mon Wei Ying.
- Allez ! Dépêchons-nous d'y aller !

Nous nous éloignons du stand au poulets, Wei ying semble plus serein.
- Lan Zhan, attends une seconde. Ne bouge pas.
Mon amour me lâche et la terre semble bouger sous mes pieds que vas-t-il faire dans ce stand aux poulets, il reveint assez rapidement et me rattrappe alors que je tangue.
- Lan Zhan, c'est réglé. Allons-y. Dépêchons-nous d'y aller.
Mon Wei Ying me porte jusqu'au dortoire, et pousse la porte, alors que je titube de gauche à droite. Il me conduis jusqu'à mon lit et m'y asseois, il déboutonne ma chemise puis me la retire, après quoi je sens l'oeiller sous ma tête. Les yeux mi-close, le cerveau embuer dans une épèce de brume, je me laisse faire, car je n'ai aucunement la force de faire quoi que se soit d'autre. Je sens que Wei Ying m'a retiré mes chaussures et mon pentalon, il léve mes jambes et les pose sur le lit. Puis la couverture se rabat sur mon corps à moitier nu, mon Wei tient mes mains dans les siennes, je le vois sans vraiment le voir. Il semble être perdu dans ses pensées, peut-être dans un souvenir d'une autre vie, car pour ma part j'ai vaguement l'impression d'avoir donné des poulets à mon Wei... je ne sais pas, j'ai la tête qui tourne...
- Lan Zhan ! Lan Zhan !
Wei Ying me donne des petites tapes sur le visage pour que je réagise, mais je n'en ai pas la force, je veux juste qu'il vienne s'allonger à mes côtés. Cela semble le faire rire, c'est sur le visage souriant de mon Wei que je m'endort.