Je me réveil aux premières lueurs du jour qui passent au travers de la fenêtre de ma chambre, mon Wei dort toujours la tête au creux de mon cou. La lumière vient caresser son visage et ses cheveux, faisant miroiter des couleurs satins sur sa peau et ébènes dans sa chevelure. Son visage est reposeé et moins fatigué que ces derniers jours. Les mouvements de sa nuit ont fait descendre les couvertures au creux de ses reins, me permettant d'admirer les courbes parfaites de son dos, de ses épaules et me laissant deviner le rebondi de ses fesses sous les draps. Je pose mes doigts sur son poignet et à l'aide de mon pouvoir spirituel, je sonde le corps de mon Wei. Ses blessures semblent presque guéries, je caresse doucement ses cheveux, rassuré. Je sens son souffle chaud et régulier contre la peau de mon cou, celle-ci se grêle sous cette fausse caresse et envoie un frison qui remonte le long de ma colonne. Je laisse mes mains glisser sur le corps de mon Wei, sa peau douce et lisse frissonne sous leur passage, je descend sur les courbes de ses reins appréciant chaque parcelle de ce corps magnifique qui m'appartient.
C'est l'heure de se lever, je me déplace doucement, ce faisant je repose mon Wei sur le lit, je peux alors l'admirer dans son entièreté. D'abord son doux visage serein et endormi, les longs cils de ses paupillères fermées, laissent une ombre sur ses belles pommettes, mes yeux vagabondent le long de son cou diaphane, je m'égare sur son magnifique torse et... un désir me prend soudain, je n'ai qu'une envie, l'embrasser, le vénérer. Avec lenteur, je viens embrasser le cou délicat de mon amour, dérivant doucement vers les excroissances de peau rosée sur ses pectoraux. Je dessine lentement avec ma langue et mes doigts de petits cercles autour de ses tétons. J'entends mon Wei gémir doucement alors que j'attrape le premier entre mes lèvres, les gémissements se font plus intenses lorsque je fais rouler le deuxième entre mon pouces et mon indexe. Je tire doucement dessus, les malmenants et les faisants se dresser de cette façon si douce et si belle. Alors que ma main gauche et ma bouche se déchaînent sur ces belles pointes, ma main droite descend longue de la taille puis des hanches de mon amour, se promenant à sa guise sur les formes exquises de mon Wei. Ma bouche continue son pèlerinage et descend sur ce ventre plat, j'y frotte mon nez doucement entre deux baisers, pour enfin arriver devant sa hampe, déjà bien dressé, malgré son sommeil encore profond.
Je passe la pointe de ma langue sur la peau délicate de son gland rouge et gonflé, gorgé de sang, mon Wei frémit et gémit doucement. Ces sons m'enchantent, alors je continu et ma langue dérive le long de sa virilité suivant les veines qui palpites sous cette caresse rugueuse. C'est avec impatience que j'enfourne son sexe dans ma bouche, je le lèche, je le suce, je le désire, je le vénère avec vigueur et douceur à la fois. Je sais que mon Wei est réveillé, ses gémissements sont plus forts, plus intenses et ça me plaît. Ses doigts glissent dans mes cheveux, tirant doucement dessus m'incitant à un mouvement plus profond, je m'y applique et le gobe jusqu'à la garde malgrè sa taille. J'entend mon Wei inspirer plus fort, j'intensifie mon geste de va et vient qui devient plus rapide. Je sens les veines de sa virilité palpités plus fort sous les caresses de ma langues, dans un profond soupir mon amour se libère dans ma bouche. J'avale et continu de le lècher, pour le faire grossir à nouveau...
- Lan Zhan... Han...
Wei Ying me pousse doucement les épaules, me faisant me redresser, ses grands yeux gris sont dilatés et remplient de désir. Je prend possession de sa bouche, dans un long et fougueux baiser, ne lui permettant pas de finir sa phrase. Je sais pertinemment ce qu'il veut me dire, mais son plaisir passe avant le mien. Alors que nos langues dansent dans un rythme fou, je masse délicatement son intimité. Je me redresse laissant sous moi, un Wei à bout de souffle, j'ouvre mon pot de lubrifiant maison, l'odeur familière de coco et de lotus envahit la pièce, me faisant voir la promesse d'un plaisir intense. J'insère un doigt huileux dans l'antre de mon amour, massant doucement ses chairs délicates, son bassin commence à se mouvoir au gré de son désir. J'entend sa respiration s'accélérer, aussi rapide que la mienne. Un deuxième doigt se joint au premier, et malgrè les mouvements insistants de mon amour, je prend mon temps, détendant ses chaires emplient de désir.
- Lan Zhan... Han... S'il te plait...
- Soit patient mon amour, je souffle doucement contre la peau de son cou, continuant de l'embrasser, le sucer, le mordiller partout ou ma bouche à l'occasion de se poser.
- Lan Zhan, s'il te plait... Je... je te veux... en moi, je... veux t'appartenir...A ces mots, je pince son tétons entre mes lèvres, je sors mes doigts de son intimité, les fait glisser sur ses bourses, puis le long de son érection, ce qui le fait gémir plus fort. Je positionne mon gland devant son entrée et m'y enfonce lentement, savourant le fait de ne faire qu'un avec mon amour. Mon Wei se mouvoit déjà, mais je ne suis pas d'accord avec ça, alors je l'attrappe par les hanches pour le freiner. Je veux prendre mon temps, je veux savourer chacune de nos émotions, chacun de nos gémissements et jouir dans un même cri.
- Lan Zhan, han...
Mon Wei crit mon prénom lorsque ma virilité vient précuter sa prostate avec force et lenteur, mes va et vient sont lent mais puissant. Je redresse le corps léger de mon Wei, qui s'accroche à mon cou, je le plaque contre la tête de lit, me félicitant intérieurement d'en avoir choisi une haute. J'attrape ses poignets et les place de chaque côté de sa tête, le pénétrant plus fort. Ce n'est plus des gémissements qui passent au travers des lèvres de mon amour, mais lithéralement des cries guturales de pur plaisir. Maintenu ainsi contre la tête de lit, ses mains prisonnièrent des miennes, il est à ma merci, je sucotte, mordille, embrasse son cou, tout en continuant à m'enfoncer au plus profond de lui. Je le veux, je le prend... je prend tout de lui.
- Han... Lan Zhan... veux-tu que j'enfante d'un mini toi... pour aller si loin dans mon corps... Han..
Ah, si cela était possible, j'en serrai honoré, mais ce n'était pas le cas, alors je continu de profité de son corps. A chaque pénétration, je percute ce bout de chair aux milles plaisir de mon Wei. J'arrive au bout de mes limites, j'attrape la virilté de mon Wei et les quelques mouvements que j'y applique, suffisent à le libérer, à nous libérer. Je serre mon amour contre moi et retombe violemment sur mon lit, le souffle court.Wei Ying glisse sa tête au creux de mon cou, caressant ma carotide du bout du nez. Comme une douce caresse d'après l'amour, il dépose au hazard de délicats baisers. Je ne comprend que trop tard, qu'il me rend la pareille en attrapant mon sexe dans sa main, laissant sa main monter et descendre sur ma virilité. Il se redresse légèrement, un sourire immense sur ses lèvres rouges et meurtries par nos baisers.
- Wei...
Je n'ai pas l'occasion de terminer ce que je voulais dire que mon Wei pince mon téton entre ses lèvres, tout en continuant ses mouvements sur mon sexe qui se gorge de sang à nouveau. Mon amour me lâche, et remplace sa main par sa bouche. Ces belles lèvres encerclent mon gland, sa langue jouant avec les chaires délicates de mon sexe en érection.
- Mmmm... Wei Ying...
Malgrè moi, je ne peux m'empêcher de gémir son nom, alors que mon amour s'active de plus en plus vite sur ma virilté, l'avalant entièrement. Je serre les draps du lit et regarde mon Wei, il me regarde avec dans les yeux une lueur coquine. Le voir ainsi me rend fou, il est si tentant, mais je sais qu'il ne me laissera pas le prendre, il veut me faire jouir avec sa bouche. Je me lâche en lui, dans un long râle de plaisir, mon Wei avale ma semance. Il vient se replacer sur mon torse, glissant ses bras autour de mon cou. Après avoir repris mon souffle, je lui demande.
- Pourquoi ?
Il léve la tête pour me regarder et dit simplement.
- Parce que je le peux et parce que j'aime te voir ainsi, ton visage remplit de désir, déformé par le plaisir, je suis le seul qui peut le voir. Parce que tu es mien. Et quand tu es mien, tu es beau.
- Mn, je suis tien. Dans toutes nos vies.
Je sais que je dis souvant ces mots à mon Wei mais je le pense tellement que je ne peux m'empêcher.
- Quand on y pense, nous sommes prisonniers l'un de l'autre.
- Mn. Mais ça ne me dérange d'être prisonnier d'une vie avec toi. Plusieurs fois.
Je suis heureux et je ne peux m'empêcher de sourire, Wei Ying repose sa tête au creux de mon cou.
VOUS LISEZ
Le rêve d'une autre vie.
Teen FictionLan WangJi et Wei Wuxian sont des adolescents comme les autres, ils ne se connaissent pas. Depuis plusieurs mois, Lan WangJi fait des rêves étranges du passé ? D'une vie qui n'est pas la sienne, d'un époque qu''il ne connait pas. Malgré cette distan...