Chapitre 46 : La demeure de Xue Yang.

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Lorsque mon Wei me rejoint dans la cuisine, le lendemain, il est surexité et tape sur son télèphone à toute vitesse, il semble être en grande communication.
- Hey ! Lan Zhan, j'ai trouvé où est Song Lan, fini-t-il par s'écrier en me sautant au cou. Je sais où il est.
- Quoi ?!
- Hier, quand on est rentré, j'ai envoyer un message à un ami, pro du piratage informatique. Il a infiltrer les données de la ville, du coup je connais l'adresse de Xue Yang, on va libérer Song Lan.
- Un ami ?!
- Oui, un ami, tu l'as déjà vu, c'est Nie HuaiSang, assure mon Wei.
- La contre partie ?
- Hein ! Pourquoi dis-tu ça, il ne m'a rien demandé, assure mon Wei.
Dans ma tête, je ne peux que me dire qu'il n'a "encore" rien demander en échange. Mais même s'il a l'air inoffensif, je me méfie de tous ceux qui approche mon Wei d'un peu trop près.
- J'espère juste que Su She ne nous a pas induit en erreur avec cette phrase, car maintenant c'est trop tard, vu qu'il est mort.
- Mn.
- On peut y aller après les cours, ce n'est pas très loin. On va à la fac pour faire acte de présence à la séance de psy qu'ils ont mis en place après l'accident, on passe au commissariat puis on va chez Xue Yang.
- Mn.

C'est ainsi que la journée se déroula, vers 14 heure, nous quittons le poste de police en direction des quartiers les moins féquantables de Pékin, où a priorie vivait Xue Yang. Lorsque nous sommes arrivé devant l'adresse indiqué par mon Wei, je du ouvrir les yeux à deux fois. La maison de Xue Yang est une ruine, et encore je ne sais pas si ce qualificatif peut convenir. Le mot même de maison n'est plus adéquate. Les murs de la petite maison sont couvert de grafitis de toutes les couleurs et de tous les langages. Pourtant dans toutes ses immondes écritures, je repère quelques incantations de magie démoniaque.
- La maison est protègé par le seau du démon, affirme Wei Ying.
- Mn.
- D'après moi, c'est une sorte de cage, on dirait des runes servant à retenir les cadavres férorces.
- Mn.
C'est sûrement pour ça que Song Lan ne peut sortir de cet endroit.
- Comme Wen Ning, affirmè-je.
- Probablement, ce qui veut dire qu'il est sûrement enchainé et a des clous dans la tête.
Nous restons tous deux silencieux, je me dis que si Xue Yang a recrée les mêmes chaines qu'à l'époque, sans BiChen ou toute autre arme spirituelle, cela risque d'être compliqué de libérer Song Lan. Je ne montre rien, mais je souffle intérieurement de ce qui va arriver. Wei Ying sort de la poche de sa veste, le sac contenant l'âme de Xioa XingChen, celui réagit à la proximité de la maison.
- DaoZhen, nous y sommes, nous allons sauver Song Lan, déclare Wei Ying à l'âme dans la pochette.
Mon amour me regarde et d'un air entendu, je pousse la porte non verrouillé de la maison délabré, la seule lumière est celle des rayons du soleil qui passe par les interstices des volets à moitier fermés. Les petites pièces sont quasiment vide, à l'exception d'un canapé qui devait faire office de lit, d'une vieille télèvision, et un ordinateur portable posé sur une petite table basse.

Un bruit sourd nous interpel, une sorte de crie plantif qui ne ressemble à rien d'humain, mais à des sons de gorge de cadavre. Je me retourne vers une porte, qui descend vers une cave, un nouveau crie remplis de detresse, remonte à nos oreilles. Je prend la lumière de mon télèphone et nous dirige vers le bas de l'escalier, je trouve un interrupteur et j'ai la surprise de voir que l'électricité n'a pas encore été coupé. Mais ce que me dévoile la clarté de l'ampoule, me fait frissonné. Il est là... Echainé par les poignets et les chevilles, les yeux de Song Lan sont complètement noirs, comme autre fois, dans la ville de Yi. Mon Wei s'approche doucement, pose sa main sur le crâne du DaoZhen et se met à fouiller son cuire chevelu. Au bout de quelques instants, mon Wei tire quelque chose de long et fin de la tête du cultivateur, ce qui le fait hurler, comme pris d'une douleur intense et s'éffondrer au sol.
- Des clous, je le savais les mêmes méthodes, il devrait reprendre conscience d'ici quelques minutes. Le problème maintenant est de le libèrer. Lan Zhan se sont des chaînes spirituelles, seul une arme spirituelle pourait les briser, assure Wei Ying.
Je regarde la pièces autour de moi, il nous faut trouver une solution, sinon nous ne pourrons sauver Song Lan et Xioa XingChen par la même occasion. Song Lan à toujours son épée et même si je n'aime pas l'idée d'utiliser l'épée d'un autre, ce sera la solution. Alors que je réfléchis, je vois sur le mur un crochet avec une clé dessus.
- Wei Ying penses-tu Xue Yang assez bête pour laisser les clés des chaines ici ?
- Lan Zhan... Lan Zhan, tu crois que c'est vraiment... la clé ? Demande Wei Ying en regardant le crochet.
- Essaies.
Mon Wei s'empare de la clé, s'approche doucement du cultivateur taoïste, l'examine un instant, avant d'attraper son bras pour le débarrasser de ses chaînes. Les lourdes entraves tombent au sol dans un bruit de ferraille. Mon Wei me regardent incrédule.
- Lan Zhan, la réponse est oui, Xue Yang a été assez bête pour laisser les clés ici, déclare mon amour avec un immense sourire.

Il ne faut que quelques secondes à Wei Ying pour libérer Song Lan, qui toujours accroupie par terre, ne réagit pas.
- DaoZhen, est-ce que ça va ?
Song Lan redresse son visage lentement, ses yeux ont repris leur teinte blanche aux pupilles noir. Song Lan ecrit sur le béton de la cave avec son épée avant d'incline la tête avec respect.

"Merci, Jeune Maître Wei, Second Maître Lan."

Je le lui retourne son signe, joignant mes mains au niveau de ma poitrine et m'inclinant à mon tour. Il faut plusieurs minutes au taoïste pour récupèrer toutes ses capacités, une fois qu'il est sur que le cultivateur est bien éveillé, mon Wei lui tend le sac spirituel contenant l'âme de Xiao XingChen.
- Nous avons récupère l'âme du taoïste Xiao XingChen, dit Wei Ying. Mais pas celui de A-Qin.
Song Lan sort de son Hanfu, un sac spirituel et nous le montre, je peux lire dans ses yeux toute sa reconnaissance pour avoir récupèré l'âme de son partenaire de cultivation. Wei ying touche le sac de l'âme de la jeune A-Qin, puis sourit.
- Son âme est presque entièrement reconstruite, d'après ce que je sens, la petite A-Qin va bientôt pouvoir être libéré, vous avez fait du beau travail DaoZhen.
Ce dernier s'incline en avant pour remercier mon amour. Song Lan pose ses doigts sur le sac spirituel que tient Wei Ying, ce dernier vibre, les deux hommes se sont enfin retrouvés. Je vois un léger sourire étirer les lèvres blanches du cadavres taoïste. Finalement, il reprend le sac spirituel des mains de mon Wei.
- Xiao XingChen n'est pas entièrement guéri mais je pense que dans quelques années, si vous continuez comme ça, vous pourrez reprendre votre cycle de réincarnation. Quand l'heure sera venu, venez me voir et je vous aiderais à repartir, assure mon amour.
Le cultivateur s'incline à nouveau devant nous, puis tend le sac spirituel de la petite A-Qing à mon amour. Celui-ci comprend qu'il va pouvoir libérer la jeune fille pour qu'elle aussi retrouve son cycle de vie. Je vois tant émotion dans les yeux de mon Wei, comme il l'avait dit avec le temps et de l'amour, les âmes de ses belles personnes se sont guéris. Je ne peux que confirmer que pour le Yilling Laozu rien n'est impossible.

Nous faisons nos aurevoirs à Song Lan avec la promesse de nous revoir dans cette vie. Celui-ci s'en va accompagné de l'âme Xiao XingChen, avec cette démarche et cette aura digne qui ne l'ont jamais quitté depuis des siècles.
- Hey Lan Zhan, et si nous rentrions maintenant ? Demande mon amour.
Je vois dans son regard qui suit la silhouette du daoZhen, que mon Wei est fatigué... fatigué de tous ses combats.
- Mn.
J'attrape la main de mon Wei, ce qui semble l'etonné et je nous dirige vers mon dortoir. Quand nous entrons dans la petite pièce, c'est le chao, je peux entendre Jiang WanYin s'exciter sur Jin ZiXuan comme à son habitude, ça n'est en rien reposant mais Wei Ying sourit, je vois bien que de retrouver un peu normalité lui est nécessaire.
- Jiang Cheng, ne peux-tu pas arrêter de gueuler pour une fois, affirme mon Wei.
- Tu te fous de moi ! Et c'est toi qui dis ça !
- Ferme-la et sort une bouteille de Baijiu, nous avons quelque chose à fêté, affirme mon amour.
- Et quoi ? Demande ZiXuan en attrappant plusieurs verre dans le placard.
- Le retour à une vie normal, assure mon Wei.
- Il n'y a rien à fêter la-dedans, dis plutôt que tu veux te mettre la tête à l'envers, déclare WanYin.
Je ne dis rien, montrant mon visage inexpressif, mais au fond je suis en colère contre cet abrutis de WanYin, il ne sait par quoi nous venons de passé, ce que nous venons de traverser. Et il se permet quand même ce genre de réflexion stupide, insultant mon Wei sans même sans rendre compte. Heureusement que mon amour à la répartie facile et le remet souvant à sa place, sinon... en fait sinon rien... j'aurais serré les poings, car mon éducation ne me permet pas de frapper les gens pour leurs actes... Chez les Lan, on ne réagit pas sur un coup de sang... Bien que je ne montre rien, mon Wei a bien vu que les commentaires de Jiang WanYin ne me plaisent pas beaucoup, ce qui le fait réagir assez vite. Il sait que moi je n'en ferrais rien.
- Jiang Cheng, tu sais que je t'adore, mais quand tu t'y mets, tu es vraiment un gros con.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant