Chapitre 17 : Le cadeau de Xichen.

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Le lendemain, j'acccompagne Wei Ying jusqu'à la gare, je serre sa main dans la mienne, alors que nous marchons vers le quais. Mon coeur est douloureux car je vais devoir me séparrer de lui dans peu de temps. Mais je ne montre rien, comme d'habitude. Je sais que cette peur irrationnelle vient d'un autre monde, une autre vie que je m'explique pas, mais je sais qu'avec le temps, je connaîtrais notre vie antérieur et alors je comprendrais. Nous attendons le convois avec le reste de sa classe et Nie Huaisang... je m'en accomode puisqu'il est l'ami de mon Wei. Nos mains sont toujours jointes, Wei Ying parlent avec énergie et enthousiasme de ce voyage, j'aime le voir ainsi, c'est alors que nous sommes interpelé par un autre éleve de sa classe.
- Sale PD ! Vous pourriez être plus discrets.
Je ne dis rien, comme mon père me l'a enseigné et je me demande vaguement comment nous pourrions l'être plus que nous le sommes déjà. Mais mon Wei se retourne doucement, observant son condisciple avec un regard noir qui me fait frissoner.
- Qu'est-ce que tu as Jin ZiXun ? Tu as quelque chose à dire ?
- Tu es une honte pour la société Wei WuXian.
Je serre mon point libre tellement fort qu'il devient douloureux, je sais que les jointures de celui-ci ont blanchis.
- Et toi tu n'es qu'une boîte cranien n'accumulant que de l'air et hermétique à tout ce qui ne rentre pas dans ton foutu moule.
J'entends quelques rire de ses camarades de classe, il est vrai que mon Wei a de la réparti. Je vois bien au visage du dénomé Jin ZiXun qu'il n'a pas tout compris de se que mon amour vient de lui dire, il n'a vraiment que 3 neurones. Wei Ying souffle devant tant de bêtises et poursuit.
- Comme j'utilise des mots trop compliqués, je faire plus simple, tu es un con... un putain de gros con.
- Pour qui tu te prends, Wei WuXian ? Hurle Jin ZiXun.
Je me demande un instant s'il fait partie de la famille de Jin ZiXuan.
- Pour le plus beau de tous les sales PD, affirme mon amour en passant sa main libre dans ses cheveux noirs.
- Tu penses que parce que tu es avec un ploutocrate de Lan, tu peux ouvrir ta gueule comme tu veux, tu n'es que sa petite pute, je savais que ce gars était bizarre.

Wei Ying me lâche la main et se rue sur "3 neurones" et l'attrape par le col.
- ZiXun, tu peux t'en prendre à moi, mais ne touche pas à Lan Zhan.
- Wei Ying ! Lâche-le, il n'en vaut pas la peine.
Je lui parle d'une voix douce, tenant son poignet pour qu'il désserre sa main.
- Je voulais que tu t'excuses au près de Lan Zhan, mais je me rend compte que tes excuses ne valent rien, assure mon amour en le relâchant violemment.
- Que se passe-t-il ici ? Demande le professeur Lan.
Celui-ci prend Jin Zixun a part pour avoir sa version de l'histoire, Wei Ying et Nie Huaisang seront interrogés aussi, mais le train vient d'arriver, les éléves doivent partir. Je serre la main de Wei Ying une dernière fois.
- N'oublie pas ta promesse.
- A vos ordres mon capitaine Lan Zhan, je te sonne ce soir, affirme-t-il avec le plus des sourire.
- Mn.
- Wei WuXian, Nie Huaisang passez dans la deuxième voiture s'il vous plaît, je voudrais vous parler, affirme le professeur Lan.

Une fois Wei Ying dans le train, j'attend que celui-ci soit hors de ma vue, pour quitter la gare et me diriger vers la faculté. Après une matinée de cours un peu ennuyante, je rentre en traîne des pieds, mon cours est suspendu jusqu'au retour des premières et des professeurs les accompagnant. Je retourne au dortoir, je mange un bout rapidement, je n'ai pas très faim, je me demande ce que fait mon amour. Lui tellement vivant, enjoué doit en faire voir de toutes les couleurs à ses professeurs. Cette idée me fait sourire intérieurement. Je dois dire que sans lui, c'est calme et mon dortoire me semble bien vide, même si Jiang WanYin et Jin ZiXuan se disputent sans arrêt pour cette fichue console. Je la lancerais bien par la fenêtre... Je me retiens. Je décide finalemnt de mettre de l'ordre dans mes cours, il est vrai que même si je travail toujours aussi dure, depuis l'arrivée de Wei Ying, je suis moins assidu qu'avant. J'attrape mon sac à bandouillère, lorsque je l'ouvre je tombe sur l'enveloppe que XiChen m'avait donné... J'avais complètement zappé son existance. Il m'a conseillé de l'ouvrire lorsque je serais seul et bien c'est l'occasion. J'attrape le paquet de papier kraft, je sais depuis qu'il me l'a donné qu'il s'agit de part sa forme et son poid, d'un livre. J'ouvre l'enveloppe, sort le livre sur lequelle est aggraphé un mot de XiChen.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant