Depuis ce rêve sur la musique, je pratique le Guqin et même si mes doigts doivent encore s'endurcir pour pouvoir jouer correctement, je connaîs parfaitement les partitions du clan Lan. Je m'en étais ouvert à XiChen, qui n'en savais pas plus que moi, mais qui connaisant le pouvoir de la musique n'en serait pas étonné. Wei Ying et moi sommes pour la plus part du temps ensemble, notre vie est simple mais me rend tellement heureux. Bien que ses cours lui prennent beaucoup de son temps, mon amour continu de travailler tard le soir sur le Yin Hufu et me rejoint souvant après minuit. Même si le sommeil m'emporte pour Hai, sans mon Wei Ying ma léthargie est agité. C'est seulement quand je sens son corps se coller au mien que je me détend enfin. Malgré une vie tranquille, cela fait quelques jours que quelque chose me tracasse. Ce n'est peut-être qu'un mauvais présentiment, mais j'ai comme l'impression que nous sommes suivis. Un regard noir et un sourire sinistre nous poursuivent en permance jusque dans nos moments d'intimités. Je veux d'abord confirmé cette impression avant d'en parler à mon amour, je ne veux pas le tracasser inutilement. Mais au final, c'est lui qui m'en parle le premier.
- Lan Zhan, n'as-tu pas l'impression que nous sommes observés ? Me demande-t-il en enfournant du riz entre ses lèvres délicates.
- Mn. Je ne voulais pas t'en parler tout de suite, tant que je n'étais pas sûr.
- Je me sens épié dans tous les aspects de notre vie, je n'aime vraiment pas ça. Et je suis sûr que c'est en rapport avec le Yin Hufu, je me demande si ce n'est pas ce gars qui nous l'a donné avant de disparaître.
- Ce ne sont que des hypothèses, on ne peut juger sans savoir, j'affirme en mettant nos assiettes dans le lave-vaisselle.
- Comme toujours le grand HanGuang-Jun a raison.
Wei Ying me rejoint dans la cuisine, s'accroche à mon cou, m'embrasse profondément, fougueusement, passionnément. Je ne peux que lui rendre cette étreinte avec tout autant d'amour qu'il m'en donne.
- Vous ne pouvez pas faire ça dans ta chambre WangJi, grogne Jiang WanYin. Wei WuXian tu devrais dire à mon père que tu passes plus de temps ici que dans ta propre chambre, il ferait des économies.
- Je lui en ai déjà parlé figure toi, mais il a répondu que même si on est en couple, on a toujours besoin d'un endroit où on peut se rencentré sur soi. Maintenant je me dis qu'en vivant avec toi, c'est plutôt Lan Zhan qui doit avoir besoin de se recentrer pour ne pas te cogner, rigole-t-il.
- Wei WuXian...
Mon Wei commence à courir dans notre petit dortoire, pointant son frère du doigt continuant à le taquiner.- Si tu ne changes pas de caractère, jamais le Docteur Wen Qing ne voudra de toi...
- Wei WuXian, la ferme...
- Je sais que vous discutez sur Weibo (réseaux sociaux chinois), lors de mon examen post hospitalisation, elle m'a posé plein de questions sur toi...
Ce n'est qu'en s'abritant dans ma chambre qu'il pu échapper à son frère et se sentir en sécurité, Jiang WanYin n'y entre pas. Mon Wei Ying lui tire la langue, en rigolant. La soirée est plutôt avancé et nous prenons la décision de ne rien faire de particulier.Nous sommes dans ma chambre quand l'heure du Hai approche et clairement mon amour a envie de jouer ce soir. Alors qu'il est assi sur mon lit, j'attrape son menton pour lui faire lever le visage et poser mes lèvres sur les siennes. Je sais qu'il défait la fermeture de mon pentalon, je le laisse faire, je veux voir où il va nous mener. Alors que je glisse mes lèvres sur son cou délicat, il attrape ma virilité dans sa main, j'expire contre sa peau. Ma respiration s'accelère en même temps que les mouvements qu'il applique sur ma verge. Je suis comme stoppé dans mon élan, je savoure cette douce caresse, mon amour profite de cette inattention pour saisir mon penis dans sa bouche et le sucer avec vigueur. Je respire plus fort, plus vite, c'est tellement bon, j'attrape Wei Ying par les cheveux, je veux l'éloigner, je veux qu'il reste, je ne sais plus... Cet homme me rend fou... Mais surtout je veux lui donner autant de plaisir que j'en recois... Je le pousse sur le lit, ce qui lui fait lâcher ma virilité, à mon tour de le rendre fou... Après avoir ouvert sa chemin, je fais glisser ma bouche vers ses pectoraux et pince avec délice ses excroissances de chaire qui se dressent, mon Wei gémit. C'est une zone particulièrement érogène chez mon partenaire, alors je la malmène avec une atroce lenteur. Je profite d'un instant chargé de plaisir, pour faire sortir son membre de son pantalon. Wei Ying accroche ses mains à mes épaules, je défais ma cravate, lui saisis les mains et les attache. Ses yeux sont remplis de désir, il se mord la lèvre inférieur avant de passer sa langue dessus, moi aussi je veux cette bouche. Je embrasse, sucotte, pince toutes les zones autour de sa virilité, mais jamais celle-ci. Faisant monter le désir au creu des reins de mon Wei. Son membre est dressé et vient toucher son bas ventre que je couvre de marques, comme des talismans prouvant aux yeux de tous que Wei Ying est mien.
- Lan Zhan, s'il te plaît... touche-moi... fais-moi tiens.
- On a le temps, je murmure.
Je sais que mon souffle atteint le gland de mon Wei, je l'entend respirer fort et vite.
- Lan Zhan, que dois-je faire pour que tu viens en moi. Je te veux maintenant.
- Moi aussi... mais...
Je retire son pantalon et avant de me recoucher sur lui, je sors de la table de nuit le petit pot de lubrifiant maison que j'ouvre sans attendre.
- Mais quoi ? Lan Zhan... je t'en supli...
- L'attente fait monter le plaisir, affirmé-je contre la peau opaline de son cou.
- Lan Zhan...!
Mon amour frotte son basin contre le mien, je vois bien que la tension en lui est haute. Alors après avoir enduis mes doigts, je l'embrasse en massant son intimité, puis introduit un premier doigt en lui. Ses chaires délicates commencent déjà à me réclamer, sans plus attendre un deuxième doigt rejoint le premier. Le bassin de mon Wei bouge et vient à la rencontre de mes doigts. Ces yeux sont fermé, il savoure la sensation du plaisir qui monte en lui. Je retire mes doigts pour les remplacer par ma virilité.
- Han... Lan Zhan... je me sens tellement bien quand tu es là, tu es à ta place.
- Mn.
Je bascule mes hanches et prénétre loin dans les chairs de mon amour, je sais que j'ai fait monter son plaisir, tout comme je sais qu'il va tout faire pour jouir en même temps que moi. Je continu de le pilonner de coup de butoirs puissant qui le font gémir de plaisir. Ses cries résonnent dans ma chambre et j'aime ça, car j'en suis responsable. Wei Ying ouvre enfin les yeux, ces derniers sont vitreux et remplient d'un désir brûlant, qui élance le plaisir dans ma verge. Mon amour passe ses mais autour de ma tête, je sais ce qu'il veux faire, comme toujours retracer les sillons de mon dos, mais avec les mains attachés ainsi, il n'y parviens pas.
- Lan Zhan, han... Libére mes mains... moi aussi je v...
Il ne peut finir sa phrase, je viens de lui donner un coup de rein dans la protaste, ce qui lui fais voir des étoiles. Je continu de faire claquer nos peaux moites l'une contre l'autre. La virilité de mon Wei Ying est tendu comme un arc, je l'attrape entre ma main et la caresse lentement en contradiction totale avec mes coups de reins. Il ne lui en faut pas plus pour se répendre entre nous. Je ne tarde pas à le suivre dans la jouissance.Je m'effondre sur le torax de mon amour, mon front contre le sien, je reprend mon souffle. Après quelques secondes, je détaches ses mains, puis les embrasse.
- Lan Zhan, tu es autorisé à recommencer quand tu veux.
- Maintenant..., j'affirme avec sérieux.
Le son du téléphone de mon Wei nous interrompt, c'est sûrement un message, ce qui l'intrigue autant que moi étant donné l'heure déjà avancé. Nous nous redressons tous les deux, assis en tailleur sur mon lit, mon beau Wei manipule son téléphone pour le déverouiller et lit à haute voix.
- C'est un message d'un certain Xue Yang, ça te parle ?
- Non.
Il tape sur son écran, je vois quelque chose ne va pas au regard que porte mon Wei Ying sur son écran. Il semble intrigué.
- Quoi ?
- Et bien, c'est bizarre...
Je me place derrière lui pour lire le message par dessus son épaule.Xue Yang
Bonjour à vous Yiling Laozu et Hanguang-Jun, nous nous sommes vu qu'une fois, mais dans notre vie passée nous sommes croisés à plusieurs reprises, je suis Xue Yang. Je voulais vous demander ce que vous pensiez de la statuette du tigre que je vous ai laissé sciemment. Patriarche as-tu fini de le restaurer ?- ...
- Alors c'est ça qu'il veut, que je restaure le Yin Hufu dans son entièreté... Il rêve s'il pense que je vais faire une telle folie.Wei Wuxian
C'est bizarre, mais je n'ai aucun souvenir de toi, alors tu ne devais pas être très important. Quand au Yin Hufu, je me demande bien ce qui fait que quelqu'un voudrait le restaurer. N'a-t-il pas été prouvé qu'il ne provoque que désartre et ce même entre de bonnes mains.- Lan Zhan, je me dis que ce n'était peut-être pas une bonne idée de lui répondre.
- Tu es impulsif, ça ne changera jamais, même dans toutes nos vies.
Le bip du téléphone nous averti de l'arrivée de la réponse de Xue Yang.Xue Yang
Très cher, je le fais car je sais qu'il va me permettre de retrouver quelqu'un qui m'est chère. Pour le reste, je n'en ai pas l'utilité, mais un de mes ami en aurais.Wei WuXian
Même si tu venais à retrouver cette personne, elle ne serait que l'ombre de ce qu'elle était, une marionnette fantôme. A ce jour, elles ont toutes disparu, il serait plutôt bien qu'elle le reste.Xue Yang
Je suis déjà au courant de ça, mais une marionnette est mieux qu'un humain, elle obeillit.Mais quelque genre de personne est-ce pour se satifaire de ça. Wei Ying regard son téléphone d'un air dégouté et perplexe. Lui aussi doit se poser beaucoup de questions sur notre vie antérieur. J'ai beau y réfléchir je ne vois pas qui est ce Xue Yang, mais peut-être que nous le saurons par la suite... Nous le rêverons...
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Le rêve d'une autre vie.
Teen FictionLan WangJi et Wei Wuxian sont des adolescents comme les autres, ils ne se connaissent pas. Depuis plusieurs mois, Lan WangJi fait des rêves étranges du passé ? D'une vie qui n'est pas la sienne, d'un époque qu''il ne connait pas. Malgré cette distan...