Chapitre 21: Réveil.

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Wei Ying réagit aux stimulations que nous lui envoyons, mais il ne se réveille toujours pas Wen gu nian nous certifie qu'il était sur la bonne voie, qu'elle peut arrêter de se tracasser pour lui. Elle nous explique que Wei Ying est plus en état de choc qu'en état d'inconscience à présent et que son réveil sera du coup beaucoup plus facile et serein. Je sais que je peux la croire, XiChen ne tarit pas d'éloges sur la jeune médecin, lors de sa venue pour me donner mes vêtements propres et je peux me fier à son jugement. Il prend des nouvelles de mon amour et tente de me rassuré, sans vraiment y parvenir. Après un rapide passage par la minuscule salle de bain de la chambre Wei Ying, je suis de nouveau présentable. XiChen est en grand discution avec Jiang gonzi, je m'avance vers eux et avant d'avoir pu posé la question, mon frère y répond.
- J'ai attendu pour reprendre tes vêtements sales et je voulais que tu saches que je vais garder mon télèphone avec moi pour que tu me donnes des nouvelles de temps à aux autres.
- Mn.
- Ah ! J'oubliais, je t'ai pris ça aussi, m'assure-t-il en me tendant un goblet de café.
- Merci mon frère.
Je bois une gorgé, cela me rechauffe, je n'ai pas remarqué à quel point j'avais froid.
- Bon, je dois y allé, je repasse quand mes cours seront fini.
XiChen salut la famille Jiang, puis se retire. Mais si je suis toujours inquièt pour mon Wei ying, le voir m'a fait du bien.

- Ngn...Lan Zhan...
Je me retourne vers le lit, Wei Ying me parle, il se réveille, pourtant mon amour m'appel si doucement et si faiblement que ça me fait peur. Lui qui habituellement est si vif et enthousiaste. Poussé par Jiang Yanli, je m'approche de lui et attrape sa main.
- Wei Ying !
Un léger sourire se dessine sur son visage pâle, puis se crispe l'instant d'après.
- Wei Ying, ça va ?
- Mn.
- Sale menteur, on lit tous la douleur sur ton visage, argumente WanYin.
- Soif...
- Ok, je vais voir pour que tu puisses boire.
Mais au moment de me relèver, la main de Wei Ying ne veux pas lâcher la mienne.
- Wei Ying, je vais te chercher de l'eau, lâche ma main, je reviens toute suite.
- Non, attends WangJi, j'y vais, m'assure Yanli.
Je hoche de la tête pour la remercier.
- Wei Ying, je voudrais que tu ne fasses pas ta tête de mûle et que nous dise si tu as mal quelque part, affirme Yu furen.
Je peux voir un léger sourire sur le visage de Jiang gonzi, il acquise les propos de son épouse.
- Par...tout...articulie-t-il avec difficulté.
- Nous voilà bien avancé...!
- Jiang... Cheng... la ferme...
- Si même dans cet état, tu peux l'ouvrire pour dire des conneries, nous ne sommes pas sortie de l'auberge, assure le concerné en riant légerement.

C'est le moment que choisi Wen gu nian et Yanli pour entrer dans la chambre.
- Et bien Wei gonzi, vous nous avez fait une belle peur !
Elle prend son stétoscope qu'elle appose sur le torse de mon Wei, puis vient prendre son pouls du bout de doigts. Je peux voir que ses gestes sont rapides, présis et minutieux, ça me rassure beaucoup sur ses compétences.
- Ouvrez les yeux pour voir ?
- Trop de lumière...
Elle ferme les rideaux de la chambre et diminu la luminosité de la pièce.
- Essayez maintenant pour voir...
Wei Ying ouvre lentement les paupillères, puis les referme directement. Après quelques essais, il arrive à ouvrire les yeux, qui tombe sur moi assez vite, je sais qu'il y lit mon inquiètude, je sais aussi qu'il va tout faire pour détendre l'atmosphère. 
- Lan Zhan... tu... es beau...
Qu'est-ce que je disais... Mes oreilles chauffent et je sais qu'elles ont virés au rouges, toute la famille Jiang se met à rire.
- Du A-Xian tout craché ça, souffle sa ShiJie en essuyant le coin de ses yeux.
Le Dr Wen n'en a pas fini avec lui, elle attrape ses mains et lui demande de serrer les siennes, même si mon amour n'a actuellement aucune force, le teste semble concluant.
- Comment vous sentez vous ?
- J'ai mal... au crâne et j'ai... soif.
Je prend le verre que Yanli a emmené avec elle, redresse la tête de mon Wei et pose le goblet sur ses belles lévres. Il boit le verre goulument, le vidant entièrement.
- Encore... s'il te plaît...

Heureuse d'avoir pris la bouteille, Yanli remplit le verre que je viens de lui remettre. Et alors que Wen gu nian nous explique la future convalescence de Wei Ying, ce dernier aphone son deuxième verre d'eau.
- Je vais revenir avec un anti douleur, mais pour l'instant évitez les écrans, la lecture, le bruit et la lumière.
- Je ne peux rien faire alors ? Demande mon Wei d'une voie faible.
- Et bien vous pouvez toujours essayez mais vous risquez de vite le regretter. Le mieux est de vous reposer le plus possible. Les maux de tête vont restés quelques semaines encore.
- Et quand je pourrais rentré chez moi ?
- Si tout va bien, vous pourrez sortir demain, je vous conseil toute fois d'être avec quelqu'un de confiance pour s'occuper de vous durant les prochains jours.
- D'accord...
Le Dr Wen sort de la chambre nous laissant au près de Wei Ying, nous demandant de ne pas rester en si grand nombre dans la chambre où tout du moins d'éviter le bruit.
- Jiang Cheng tu devrais lui demander son numéro, affirme mon Wei.
J'avais bien remarqué l'attrait qu'avait provoqué la jeune femme chez Jiang WanYin, je ne suis pas le seul apparemment.
- A-Ying, parlons sérieusement, est-ce que tu veux revenir à la maison pour ta convalescence ? Demande Jiang gonzi.
- ShuShu, je ne veux pas te déranger, de plus j'ai Lan Zhan et Jiang Cheng pour s'occuper de moi ici.
- Je le savais déjà, mais je me devais de te le demander.
- Je propose que Wei WuXian s'installe chez nous pendant sa convalescence, nous serront plus a même de nous occuper de lui, quand je ne serais pas là, WangJi prendra le relais et inversement, lance WanYin.
- Mn. J'adhère à cette idée.
- J'aime beaucoup cette idée, on pourrait jetter paon fleuri dehors, argumente mon Wei.

- Poan fleuri ? C'est qui ?
- Euh... C'est... ZiXuan, à cause de la pivoine de sa famille... déclare mon amour.
Je crois comprendre pourquoi il l'appelle ainsi maintenant, il est vrai que Jin ZiXuan est vaniteux. Ce surnom lui va plutôt bien quand j'y pense, j'esquise un léger sourire.
- WangJi ! Tu... tu... tu viens de sourire... ! S'étonne WanYin.
Mon amour tourne lentement sa tête vers moi.
- Lan Zhan, je ne suis pas assez en forme pour protèger ce sourire, alors promet moi que tu ne souriras plus et surtout pas à Jiang Cheng. Tu comprends bien que ce sourire est trop magnifique pour que tu le montres à tout le monde.
- Tu parles trop.
Je peux voir un large sourire se dessiner sur le visage de mon Wei Ying, suivit d'un très discrêt soufflement.
- Tu as mal ?
- Rien d'insurmontable.
- Wei Ying nous allons te laisser te reposé, nous repasserons demain, pour ta sorti de l'hopital, assure Yanli.
- Merci ShiJie.
Toute la famille passe au près de mon amour pour l'étreindre, je peux lire sur tous les visages le soulagement que son réveil a provoqué chez eux. Je profite des aurevoirs, pour envoyer un court message à Xichen.
- Demain, je t'apporte de la soupe, assure Yanli.
- Au racine de lotus ?
- Oui.

Nous sommes seul, enfin. Je m'asseois sur le bord du lit au côté de mon amour, lui caresse doucement la joue.
- Ne me refais jamais ça.
- Lan Zhan, je n'y suis pour rien cette fois-ci, boude-t-il.
- Mn.
Il attrappe ma main pour la serrer contre sa poitrine, je sens la chaleur de son corp, les battements réguliers de son coeur contre son toraxe.
- Tu sens, mon coeur bat toujours.
- Mn.
- Lan Zhan, je dois te raconter ce qui s'est passé.
- Non, tu dois te reposer.
- Lan Zhan pendant mon inconscience, insite-t-il. J'ai rêvé du Yin Hufu... je sais tout sur son pouvoir, je me souviens de tout ce qu'il a provoqué, je sais comment l'utiliser...
J'écoute attentivement ce que mon amour me dit et cela crée une inquiètude immence dans ma poitrine, mon coeur se serre. Wei Ying doit le lire dans mes pupilles car il carresse doucement ma main de son pouce.
- Lan Zhan, ce n'est pas la même vie. Nous ne savons pas tout de notre vie antérieur, mais nous en savons assez pour être prudent.
- Mn, mes songes continuent aussi et je sais que tu es mort sans que je ne t'aide, pendant 16 ans, tu n'étais pas avec moi.
- Cela veut dire que toutes ces années, tu m'as cherché ?
- Mn. Je ne veux plus avoir les mêmes regrets.
- Quels regrets ?
- A la ville sans sommeil, je n'étais pas à tes côtés.
- Lan Zhan, rappelle toi de ça. Rien de tout ça n'est de ta faute. Deserté et étudier la magie noir, ce sont mes choix. Tu comprends ?
- Mn.

Wei Ying se décale sur le lit et me force à me coucher à ses côtés, sous prétexte qu'il a besoin de me serrer contre lui. J'accepte ce faux prétexte, mais je sais qu'il a vu les cernes sous mes yeux.
Une fois installé, mon Wei Ying vient poser sa tête au creux de mon cou, entourant ma taile de son bras. Par automatisme j'entoure sa taille de mes bras et enfuis mon nez dans ses cheveux pour respirer son odeur. Il m'a tellement manqué, ainsi dans ses bras ou moi dans les siens, je me sens apaisé. L'angoise qui étreint mon coeur et mon corps depuis plusieurs jours s'envole et je m'endors sans vraiment m'en rendre compte.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant