🔞Chapitre 12: Touche-moi comme tu veux.🔞

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- Mais... Lan Zhan, qu'est-ce que je vois là ?
Je ne dis rien, je suis trop honteux pour ça, je regarde quelque chose au loin derrière lui pour ne pas trouver le gris de ses yeux.
- Tu veux que je t'aide ?
Je vois dans ses yeux une lueur malicieuse, qui n'est pas sans me rappeler celle de Wei WuXian, je détourne le regard et fini par déclarer.
- Non, laisse-moi du temps.
- Du temps pourquoi ? Pour débander ou pour faire des recherches sur le sujet, rigole-t-il.
- Les deux.
Je regarde mon lit, je sais que le rouge de mes oreilles a atteint mes joues, car elles chauffent à présent.
- Tu sais Lan Zhan, je ne m'y connais pas plus que toi sur les relations entre hommes, mais... là, je n'ai qu'une envie, c'est de te toucher... et toi ?
Mes yeux se rivent aux siens, s'il savait combien j'ai envie de le toucher en ce moment. Je n'ai pas le temps de répondre que Wei Ying enroule ses bras autour de mon cou, nous faisant basculer sur mon lit, il m'embrasse avec fougue et passion. Alors que nos lèvres se livrent à corps perdu dans une danse folle, je sens son érection grandir contre ma jambe au travers du tissu de nos pantalons.

Qu'est-ce que nous sommes en train de faire ? Est-ce vraiment raisonnable ? Nous nous n'y connaissons pas grand chose ni l'un, ni l'autre... Si nous nous y prenons mal nous pourrions nous blesser... Mais... Je n'en sais rien, mais je ne sais pas non plus si j'ai envie de l'arrêter...Wei Ying descend dans mon cou, parcourant ma carotide avec sa langue humide et chaude. Je ne peux plus réfléchir, je ne veux plus réfléchir, j'en veux beaucoup plus, je veux tout de lui. Je veux le toucher, je veux connaître son corps par coeur, savoir ce qui lui plaît, ce qu'il préfére. Dans un mouvement fluide et rapide, je le renverse et le plaque entre mon corp et le lit. Je suce ses lévres gonflées par nos échanges précédants, je poursuis mon voyage en embrassant son menton, léchant avec avidité sa pomme d'adam. Je me redresse, laissant de l'espace entre nous, pour le dévêtir. Il en profite pour faire de même, c'est ainsi que nos chemises et vestes finissent sur le planché de ma chambre. Nos respirations lourdes et chargées résonnent dans la petite pièce. Je ne peux empêcher de le regarder, son torse offert est tellement scultural. Il est pratiquement imberbe, seule une très fine ligne de poile noire sort de son pantalon et remonte jusqu'à son nombril. Je le regarde avec envie, comme s'il était la meilleur des gourmandises. Mes yeux sont attirés par les deux pointes rosées de ses pectoraux. Il ne m'en faut pas plus pour pincé le droit et sucer le gauche, un son magnifique passe au travers des lèvres de mon amour. J'ai peur un instant que les bruits attirent la curiosité de mes colocs. Mais quand Wei Ying prononce mon nom, dans un souffle emplit d'erotisme, j'oublie vite mes craintes. J'accélère alors la cadence, les deux pointes durcisent et rougissent sous les assauts répétés de mes mains et de mes baisers. Je reprend l'exploration de cette nouvelle terre qu'est mon Wei, en faisant tourner ma langue autour de ses muscles saillants de son abdomen.

Je me sens serré dans mon pantalon, mais je n'en ai que faire, je suis trop occupé chérir chaque parcelle de ce corps magnifique, à chercher chaque zone de plaisir de mon amour. Quand soudain, je me sens libéré, mon érection sort de toute sa longueur hors de mon boxer.
- Lan zhan ! Qui aurait cru que tu cachais un si beau secret.
Je ne dis rien, j'enfouis mon visage dans son épaule et pour détourné son attention, je sucotte tendrement le creux près de son cou. Sa peau est douce, sent tellement bon et les murmures qui sortent de sa bouche attise mon excitations. J'ouvre le zip de son pantalon, je n'en plus je dois le toucher, le mettre en extase, lui offrire le plaisir le plus intense de sa vie. Je veux qu'il soit dans le même état que moi, à cause de moi. Alors je frotte mon penis contre le sien, mon corps frisonne de sentir sa peau chaude et moite contre la mienne.
- Han ! Lan Zhan, doucement, si tu y vas comme ça je vais... han...
Je viens attraper son téton droit, le pinçant légèrement, le faisant rouler entre mon pouce et mon indexe. Wei Ying cambre le dos en se cramponnant à mes bras, y enfonçant ses ongles.
- D'accord ! D'accord ! Touche-moi comme tu veux.
Je baisse son pantalon ainsi que son boxer pour le mettre nu, j'en fait de même pour moi. Je ne veux plus de barrière entre nous. Je me colle à lui, j'ai besoin de savoir qu'il est là, dans la sécurité de mes bras. C'est un besoin vital, qui me prend aux tripes, alors je l'embrasse, faisant passé dans ce baiser tout l'amour que je ressens pour lui. Je veux qu'il sache que je serais toujours là pour lui, quoi qu'il arrive. Cette peur ne me quitte que lorsque je sens les mains de Wei Ying dans mon dos. Il semble retracer les mêmes chemins, repassant inlacablement aux mêmes endroits. Je ne saurais dire pourquoi, mais cela m'apaise.

Mon penis est aussi dure que le sien, alors j'attrape sa hampe, je laisse ma main glisse sur toute sa longueur dans un mouvement lent de va et viens.
- Moi aussi, je vais t'aider, souffle-t-il à mon oreille, avant d'en lécher le pourtour.
- Mn.
Dans un rythme langoureux, je continue mes mouvements de va et vient sur sa virilité. Je ne peux empêcher ma bouche de laisser échapper un soupir lorsque Wei Ying pose sa main sur mon penis. Il esquice un sourire triomphant, en faisant glisser sa main de haut en bas et de bas en haut. Il s'accorde à mon ryhtme et je sens la séve monter dans mon bas ventre. Mes yeux sont rivés sur lui, ses paupillères fermées, il ne peut retenir les gémissements de filer au travers de ses lèvres rosées et gonflées. Il ouvre les yeux qui accrochent les miens, je ne veux plus les perdre. Je colle mon front contre le sien, sa main et la mienne continuent leur délicieuse torture et je sais que je ne vais pas tenir encore bien longtemps.
- Han...HanGuang-Jun... Lan Zhan...
A ces mots notre orgasme déferle dans nos corps, dans un même souffle, deux jets blanchâtres couvrent nos torses de sperme, preuve de notre jouïssance. J'embrasse tendrement ses douces lèvres. Ma respiration est rapide, douloureuse et entre coupé. Je sens son souffle chaud sur mon visage, son sourire éclaire mon être et me réchauffe, et ses yeux sont tellement dilatés qu'ils parassaient presque noirs. En cette instant, Wei Ying est le paroxisme de la luxure, et rien ne pourait me paraitre aussi attirant que lui.

Je me laisse tomber à ses côtés, l'attrape par la taille et le rapproche plus près de moi. Il pose sa tête dans le creux de mon cou, je lui embrasse le front, j'entend un soupir de bien-être franchir ses lèvres. Tous ses gestes sont de vieilles habitudes que je veux retrouver... Je sais qu'ils viennent d'une autres époques, d'une autre vie, mais au final je m'en moque bien, ils me rendent heureux... Non ! Wei Ying me rend heureux. Je ne veux plus jamais le lâcher... Je garde en moi cette peur irrationnelle de le perdre, de ne plus le voir, qu'il ne disparaisse de ma vie. Je ne supporte pas tout simplement pas l'idée qu'il puisse m'être enlevé. Une ancienne blessure étreint mon coeur, un sentiment nauséabond de solitute et de douleur. J'ai la vague impression que cette sensation vient de ma vie antérieur, mais est-ce vraiment le cas. Je serre mon Wei Ying plus fort dans mes bras.
- Lan Zhan ?!
Mon amour se redresse pour voir mon visage.
- Rien.
- Ne mens pas. Je sais lire dans tes yeux.
- Juste un sentiment de notre vie passée, je pense...
- Mn, j'en resents aussi.
- Wei Ying promets-moi de ne jamais partir... de ne jamais me quiter.
- Lan Zhan, où veux-tu que j'aille sans toi.
Wei Ying pose doucement ses lèvres sur les miennes.
- Jamais, je vais rester à tes côtés, pour le reste de toutes nos vies. Je sais que tu es le seul, je ne veux que toi, ça ne peut-être que toi.

Il repose sa tête dans mon cou, et inspire profondément, frottant le bout de son nez sur ma peau.
- Tu sens tellement bon !
Wei Ying se redresse à nouveau, me regardant avec dans les yeux... quoi ? De la peur... Non ? Y a de la crainte, mnnh... non on dirait de la gêne, pourquoi ?
- Qu'il y a-t-il ?
- Lan Zhan, je veux que tu saches que... que tu es mon premier partenaire.
Pourquoi me dit-il ça maintenant. Je ne le suis plus... Je ne lui ai rien demandé, même si je dois dire que ça m'apaise de le savoir.
- Mn.
- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je devais te le dire, avoue-t-il. Je pense que le Yiling LaoZu avait une vie mouvementé.
Cela me fit rire au fond de moi même si comme à mon habitude, je n'en montre rien. Wei Ying se recouche dans mon cou, je passe la couverture sur nous et nous nous endormons ainsi.

Le rêve d'une autre vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant