Stardust Melodies {L.S}

LOUIS & STELLA & HARRY (😲💔)

Hello ! Je sais je sais, je suis affreusement à la bourre

Je vous laisse donc avec ce nouveau chapitre, en espérant que vous n'aurez pas oublié l'histoire hihi ♥

***

Le problème, c'est que ce décalage persiste et dure les mois suivants. L'enregistrement de l'album de Louis prend plus de temps que prévu. Le musicien est un éternel insatisfait, et il ne compte pas ses heures passées au studio d'enregistrement. Il y a bien quelque chose qui perturbe son processus créatif, et lui fait perdre du temps : un sentiment de solitude. Ses amis lui manquent. Harry lui manque.

Ils arrivent toujours à se débrouiller pour trouver un créneau où se parler, évidemment, mais le décalage horaire, leur travail et leur fatigue peuvent aussi faire naître quelques tensions. Ces discussions arrivent souvent avant que l'un d'eux ne doive aller se coucher. Hop, une insomnie gratuite. Leurs disputes ne durent jamais très longtemps, car tous les deux sont conscients qu'elles sont surtout dues au contexte. Le problème, c'est qu'elles jouent sur leur moral. Et même si ni Harry ni Louis n'est prêt à l'admettre, cette situation leur fait se poser des questions sur leur avenir.

Sur un coup de tête, Louis fait tout pour essayer de négocier une semaine de pause auprès de ses équipes. Zayn fait la grimace, mais il se dit que ces retrouvailles pourront peut-être aider à peaufiner les derniers textes des chansons. Alors, quand Louis se dirige vers le guichet d'accueil de l'aéroport, avec son billet d'avion bien serré contre sa poitrine, il se sent bien. Ce retour aux sources va lui faire le plus grand bien, il en est persuadé. C'est une surprise évidemment, et il a hâte de voir les visages d'Harry et Stella quand il toquera à leur porte.

De son côté, évidemment, Harry ne se doute de rien. À vrai dire, il a extrêmement hâte que sa journée se termine. Savoir que son petit ami s'apprête à le rejoindre dans quelques heures lui remonterait sans doute le moral. Pour le moment, il est réfugié derrière sa machine à coudre, les sourcils froncés. Il est de retour à Londres depuis quelques semaines, de retour d'Italie où il a pu travailler avec une troupe de théâtre franchement sympathique. On ne peut pas dire la même chose de celle-ci.

En effet, Harry ne travaille plus exclusivement avec The Velvet Assembly Hall sur le territoire londonien. Leurs finances sont meilleures, et ils ont pu s'équiper d'un autre costumier – moins talentueux que le bouclé, mais il fait l'affaire. Harry ne manque jamais de passer les voir régulièrement et de donner son avis sur quelques costumes qu'il voit passer. Pour l'heure, il travaille pour un théâtre plus prestigieux, en plein centre de Londres. La preuve qu'il réussit, doucement, mais sûrement, à se faire un nom dans ce milieu. Le problème, c'est qu'il est aussi rempli de snobs.

Il l'a découvert à ses dépens, ce matin encore, alors qu'il travaillait sur une longue robe de style renaissance. Il était concentré sur sa tâche, et quand il a compris que le tac tac de talons pressés se dirigeait dans sa direction, c'était trop tard. Un grand pan de tissu traînait encore sur le sol, certes, mais il était aussi facile de l'éviter. Pourtant, cette comédienne n'a pas hésité à marcher dessus comme s'il s'agissait d'un vulgaire paillasson. Le crac qui a résonné dans la salle a eu l'effet d'une décharge électrique dans tout son corps. Son travail, putain.

Il n'a pas eu à se pencher pour observer les dégâts. Il a compris que c'était critique quand il a entendu la réaction outrée d'une autre comédienne derrière lui.

— Audrey ?! Tu aurais pu faire gaffe, quand même...

— Oh ça va, je n'avais pas vu, puis c'est son métier, non ?

Le gloussement qui a suivi cette phrase lui a donné envie d'enfoncer ses aiguilles dans le bras de cette Audrey, mais à la place, il s'est contenté de se tourner vers elle avec un sourire faux.