Stardust Melodies {L.S}

HARRY (🏢🧳)

Bonjouuuur ! Voilà un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaira ! Passez un bon week-end <3

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Trois jours après, Harry arrive à l'aéroport de New York, en fin d'après-midi. Il a essayé de se reposer dans l'avion, en vain. C'est la première fois qu'on lui offre une telle opportunité. Alors forcément, il est aussi excité qu'un petit enfant.

Le timing l'effraie un peu, en revanche. Le Met Gala a lieu dans une dizaine de jours, et il n'est pas sûr de ce qu'on va lui demander. Il devra probablement avaler des litres de café pour être sûr d'être dans les temps. Et puis, il y a aussi le costume de Louis. Il est encore sagement à Londres pour le moment. Il a cru comprendre que ce sont des assistants qui seront chargés de le rapatrier en Amérique, et Harry espère qu'il sera intact après le voyage.

Il n'y a pas de petit châtain qui l'attend après le contrôle d'identité. C'est justement pour éviter une mini-émeute que Louis lui a directement fait envoyer un chauffeur. Harry est habitué des VTC, mais quand il voit un mec en costard cravate brandir une pancarte avec son prénom et son nom, ça lui fait tout drôle.

— C'est moi...

Il sourit timidement, puis il laisse l'homme emporter ses valises pour les ranger dans le coffre. Une fois en voiture, il envoie un SMS à Louis et son regard ne quitte pas le paysage des yeux. C'est beaucoup plus bruyant qu'à Londres, c'est certain. Mais il y a aussi un goût de liberté et de possible qui lui donne des papillons dans le ventre.

Harry n'est pas au bout de ses surprises. Lorsqu'il arrive à destination, il a envie de demander au chauffeur si c'est bien la bonne adresse. Est-ce que son Louis habite réellement ici ? Face à lui se dresse un immeuble majestueux, avec une structure élancée et élégante, faite de verre et d'acier. Elle reflète parfaitement le ciel bleu californien, et Harry se dit qu'une certaine poésie doit aussi s'en dégager la nuit, quand les lumières de la ville s'y reflètent.

La façade est une combinaison de baies vitrées panoramiques et de balcons en saillie. Ainsi, les résidents peuvent profiter de vues imprenables sur l'horizon de New York. Harry récupère ses bagages, puis il s'engage dans l'entrée, entièrement faite de marbre d'un blanc éclatant. Ici et là, quelques plantes et des buissons fleuris apportent une touche de vert et d'exotisme à l'endroit.

La porte d'entrée elle-même est une œuvre d'art en verre dépoli et en métal brossé, équipée d'un système de sécurité dernier cri, accessible uniquement aux résidents et à leurs invités.

Harry s'approche de l'ascenseur, en essayant de reprendre contenance. Il sait que Louis habite au second. Lorsque la cabine s'ouvre, il hausse les sourcils avant de lâcher un petit rire.

— Évidemment...

D'immenses miroirs recouvrent les murs, et tout y est aussi d'un blanc immaculé. Tout inspire l'élégance, même les boutons d'appel : alors que franchement, il suffit d'appuyer sur un rond en plastique avec un chiffre dessus. Ils auraient pu éviter de faire autant d'efforts. Harry ne sait pas trop s'il se plairait dans un univers qui lui semble si aseptisé. Tout paraît parfait, mais ça manque cruellement de naturel pour lui.

Il préfère largement voir un salon en bordel, vivant, plutôt qu'un salon minimaliste et rangé au centimètre près. Il ne sait pas à quoi peut ressembler l'appartement de Louis, mais il serait bien surpris de se retrouver face à quelque chose de si froid.

Vous êtes arrivé au deuxième étage. Passez une bonne journée !

Bah merde, même l'ascenseur est poli ici.

Il se retient de rire, mais il n'en pense pas moins. Quand il sort de l'ascenseur, il fait quelques pas avant de trouver l'appartement 28. Harry ignore si venir emménager chez le couple pendant cette période est une très bonne idée, mais les hôtels de L.A sont chers et il ne peut nier que la générosité de Louis l'arrange bien. Il se dit que de toute façon, son travail risque d'être bien assez prenant pour l'empêcher d'assister à ce qu'il ne veut pas voir ou entendre.