Chapitre 15

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Stanley:

–Tu veux dire que tu l'a retrouvé, et t'es parti sans elle?

–Ouais je sais c'est complétement con.

–Mais pourquoi Stanley?

Disons que Sydney était sous la protection de gars qu'il ne faut pas trop emmerder.

Je le sais parce que j'ai eu le malheur de les provoquer une fois et je sais qu'il auraient reconnu ma tête.

–Comment ça, pourquoi? Fous moi la paix Ana!

–Tu l'a laissé dans le Bronx, le Bronx putain!

–Merci, jusque là je suis au courant.

–T'es juste trop con, elle va se faire tuer là bas.

Je refuse de dire à Ana que Sydney était en sécurité.

Même si je n'aime pas trop cette sécurité.

Je sais qu'elle m'a vue.

Son manque de réaction me confirme que ce n'était pas le bon moment pour la ramener. Ma sœur claque son verre sur la table avant de disparaître de mon champ de vision. Je passe mes mains sur mes yeux fatigués me demandant ce qu'elle est en train de faire en ce moment. Peut être est elle en train de penser à moi. Peut être est elle tout simplement trop défoncé pour penser à moi? Comme hier soir.

Maintenant deux mois que Sydney à disparue.

Les médias commencent à s'en soucier.

Si elle s'était fait séquestrer il y a bien longtemps qu'elle serait morte, heureusement qu'elle ne compte que sur elle-même.

J'ignore toujours qui est Célestine et ce qu'elle à fait à Sydney.

Les Cooper ont refusé de me le dire alors j'ai refusé de leur dire que j'avais trouvé leur fille.

Ils ne méritent pas de savoir.

C'est du donnant donnant si il y a quelque chose que mon stage à leurs côté m'a appris c'est bien ça.

J'aurais dû le noter dans mon rapport de stage.

S'il ne me font pas suffisamment confiance pour me dire ce que j'ai besoin de savoir, alors ils ne sauront pas où j'en suis dans mes recherches.

Elle a dû se débarrasser de son téléphone, ou alors la batterie est complètement à plat.

Aucun signal depuis deux foutus semaines.

Je suis retourné dans le Bronx mais ne l'ai pas trouvé.

Je m'en voudrais toute ma vie s'il lui arrivait quelque chose de grave.

–Stanley, mais qu'est ce qui t'amène dans notre magnifique quartier?

Magnifique si on regarde vite fait, pourquoi pas.

Tous les bâtiments sont en ruine, les seringues forment des tas sur les trottoirs et les mégots de joints sont fumés jusqu'au filtre.

Pour ceux qui mettent des filtres bien sûr.

Je regarde Jordan qui était autrefois un enfant magnifique.

Nous courions ensemble dans Central park et nous gouifrions de friandises volées à Manhattan.

Il à déménager du Queens il y a dix ans pour venir se terrer ici.

Désormais il a les joues creusées par les drogues, les bras pleins de bleus et le regard presque totalement vide. Malgré les années qui sont passées depuis notre dernière rencontre, il m'accorde un sourire qui je le sais n'est pas destiné à n'importe qui.

My dear husband (My dear intern T.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant