My dear husband (My dear intern T.2)

Chapitre 45

Sydney:

Je m'entend respirer mais je ne sens pas l'air entrer et sortir de mes poumons.

Mon corps me fait mal et mes jambes semblent être faites de coton.

Est ce que je suis en train de mourir?

Après la mise en garde cachée de Victor, j'ai discrètement vidée le reste du contenu de mon verre dans une plante.

Bradley n'a pas semblé s'en rendre compte.

Peut importe ce qu'il a mis dans mon verre, avec la bonne quantité cette chose était probablement cencée me tuer.

J'émerge doucement ne reconnaissant pas tout de suite l'endroit où je suis.

Les draps rouges vif et le mobilier en bois noir me font revenir à la réalité.

Bradley m'a accompagné dans ma chambre hier soir et je ne me souviens pas de ce qu'il s'est passé ensuite.

Tout ce que je sais c'est qu'à ce moment-là, je le voyais comme mon sauveur.

Hier soir, je ne ressentais le besoin d'être avec personne d'autre que lui.

Et pourtant, je l'ai appelée par le nom de Stanley.

Ce qui me vient ensuite est le visage flou de Victor et les ronflements de Bradley.

Je ne parviens pas à me souvenir de ce qui s'est passé par la suite.

Pourquoi suis-je ici?

Je m'assieds dans le lit de la seule chambre de ce troisième étage.

Cet étage dans lequel ont vécu mes grand-parents durant plusieurs années de leur vie commune.

Je sors du lit et constate avec horreur qu'il n'y a pas de chauffage dans cette partie de la maison.

Étrange quand on sait que Victor dort ici depuis une semaine.

Je repense au fait que, enfant, je pensais que Victor était un vampire à cause des histoires que me racontait Olan.

Je vais sérieusement commencer à avoir des doutes. La porte s'ouvre laissant mes interrogations en suspens. Georges se matérialise et vient s'asseoir sur le bord du lit.

Ses pas sont à la fois précipités et parfaitement maîtrisés. Il m'est impossible de savoir ce qu'il pense. j'ignore s'il est en colère contre moi. Pourquoi le serait-il?

Le matelas s'affaisse sous son poid mais je ne peux pas le sentir en raison de la grande taille du lit sur lequel je suis couchée.

–Comment vas-tu?

Son front se plis sous les rides de l'inquiétude tandis que ses yeux fatigués se posent sur moi.

–Comme quelqu'un qui à été drogué. Dis-je sur le ton de la plaisanterie.

Il ne semble pas ravi de cette blague car il continue de froncer les sourcils se ridant d'avantage.

–Je ne sais pas pourquoi il a fait ça.

Dit-il le regard dans le vide comme s'il se posait la question à lui-même.

–Moi je sais.

Il me regarde à nouveau soudainement intéressé par ce que je dis.

–Enfin, je pense savoir.

Il fait un signe de la main vers moi pour me demander silencieusement de continuer.

Je me redresse, croise mes jambes sous la couverture et pose mes yeux dans les siens.

–Pour mon héritage. Il voulais me tuer parceque j'ai demander le divorse et que ça ruinerais sa famille.