Chapitre 27

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Stanley:

J'arrive à placer ma main sur le mur avant que la tête de Sydney ne le heurte. Elle écrase mes doigts en les percutant de son crâne dans un bruit sourd.

Son rire résonne dans le hall et elle se dirige vers l'escalier avant de se ramasser dès la première marche.

Je la redresse avec l'inquiétude d'un père qui vient de voir son enfant tomber. Je regarde l'escalier face à moi me disant que la montée va être longue.

Se dégageant de mon emprise, elle monte le premier palier à quatre pattes non sans difficultés.

Elle explose de rire et se met à crier qu'elle est la meilleure faisant résonner sa voix à travers les couloirs aux murs moisis.

Je monte les marches deux à deux venant plaquer ma main sur sa bouche.

Trop tard, la voisine dont la porte nous fait face sort de son appartement et nous hurle dessus sans même nous regarder.

–Vous vous croyez où à hurler comme ça à cette heure-ci!

N'ayant probablement jamais vu Sydney, ses yeux se dirigent vers moi et je vois sa colère s'intensifier.

–Monsieur Evans évidemment, je vais avoir des choses à dire à votre incapable de père!

Même si je ne supporte pas que l'on dise du mal de mes parents, ma principal envie et occupation est d'aller me coucher. Depuis que je suis enfant, elle à constamment des choses à me reprocher et à dire à mes parents. Plus jeune, je jouais au ballon dans le couloirs lors d'un jour de pluie ma mère ne voulant pas que je joue dans la maison. Le balon à roulé dans les escaliers percutant sa porte en bas. Elle à hurler sur ma mère durant une semaine comme si elle n'était qu'une moins que rien. Je m'en suis terriblement voulu de voir ma mère se faire crier dessus par ma faute même si je ne comprenais pas du haut de mon jeune âge quelle erreur j'avais commise. Son harcèlement passe de simple mauvais regard à la crevaison de mes pneus de vélo que j'avais selon elle mal rangés. Même si je sais que mes parents vont être tenu responsable de l'état de Sydney et du dérangement qu'elle à causé je préfère m'éloigner d'ici sans me préoccuper de ce qu'en pense la voisine.

Je ne lui répond pas et finis par porter Sydney qui se débat comme si je la kidnappais.

–Encore et toujours le fils Evans qui sème l'anarchi dans ce quartier...

J'entend la voisine en conflit constant avec tout le monde marmonner des mots qui ne m'atteignent pas.

Le véritable coupable de tout ça est James. À mon âge, il passait son temps dehors à traîner et à s'attirer des ennuis.

Pas étonnant que tout l'immeuble me prenne pour un délinquant.

Je jette Sydney sur mon lit à bout de force.

Elle s'étale formant une étoile au milieu de mon petit lit qui grince à chacun de ses mouvements.

–Chut Syd, tu vas réveiller tout le monde. Mon avertissement la fait exploser de rire ayant l'effet inverse à ce que je voulais.

Je plaque mes mains sur sa bouche mais elle continue de rire ce qui me force à la lâcher pour qu'elle puisse respirer.

Les joues rouges, les yeux brillants, elle se mord les lèvres gloussant tel une enfant fière de sa dernière bêtise.

Je passe ma main dans mes cheveux me demandant comment je vais pouvoir négocier avec elle pour qu'elle aille dormir en silence.

Alors que je retire ses chaussures, ma porte s'ouvre d'un coup laissant apparaître James fous de rage.

My dear husband (My dear intern T.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant