My dear husband (My dear intern T.2)

Chapitre 49

Sydney:

Maintenant trois semaines que cette nuit là est passé.

J'ignore totalement où sont les Collins.

Je sais que Georges à envoyé un détective privé pour garder un œil sur eux mais il refuse de me tenir informé de ce qu'il sait.

À court de vêtements, je profite du week-end pour retourner au manoir récupérer quelques affaires.

Je grimace en constatant que la voiture de Victor est ici. Il ne m'a pas autorisé à rentrer ce qui va probablement le mettre en colère.

Le plus discrètement possible, je monte une à une les marches du petit escalier dernière une porte de la cuisine.

Je frissonne lorsqu'un souvenir du dernier soir que j'ai passé ici me revient.

Mon corps me fait énormément souffrir.

Je me maintiens à Bradley me sentant faiblir au fil des secondes qui passent.

–Syd, tu veux aller te coucher?

Un grognement m'échappe en signe de réponse.

Mais qu'est ce qui m'arrive?

Bradley me maintient debout et me conduit vers les escaliers derrière la cuisine.

Il ne les utilise jamais ce qui me fait froncer les sourcils.

Je remarque que ses mains sont agitées de léger tics nerveux comme lorsqu'il est stressé.

Je comprend que quelque chose ne va pas lorsqu'il semble un peu trop pressé de m'emmener dans ma chambre mais, je me sens bien trop faible pour résister.

Je continue de monter faisant abstraction des flash qui ornent mon esprit.

J'arrive dans ma chambre et ouvre mon dressing.

Mes yeux tombent sur la boîte blanche que je devais offrir à Stanley pour Noël.

Je souris en mettant l'ordinateur portable neuf dans mon sac.

J'attrape la robe que j'ai achetée à Laura et je la glisse également dans mon sac.

Un bruit sourd résonne au-dessus de ma tête me faisant sursauter.

Je reste un moment plantée au milieu de ma chambre me demandant si je n'ai pas rêver.

Un bruit de verre qui se casse résonne entre les murs du manoir. Je suis prise d'une soudaine panique au souvenir que je ne suis pas en sécurité ici. Personne ne sait que je suis rentrée et l'idée que Bradley puisse être là me fait froid dans le dos.

Je sors ma tête dans le couloir mais ne vois rien d'anormal.

Le vacarme au-dessus de ma tête continu me donnant l'impression que quelqu'un déplace des meubles dans la chambre de Victor.

Au bout du couloir de Jenny, je retient un instant ma respiration en me plaçant devant la porte qui mène au grenier.

Le cœur au bord des lèvres, ma main tremblante se pose sur la poignée de cette porte que je ne suis habituellement pas autorisé à ouvrir.

Je grimpe à contre cœur les escaliers qui grincent sous mon poid.

Arrivée en haut, je me fige à nouveau en voyant Victor allongé sur le sol à deux mètres de son lit.

Un tiroir de sa table de chevet est reversé à ses côtés laissant ressortir un nombre incalculable de boîtes de médicaments.

Je me précipite sur lui soudainement revenue à la réalité et trébuche en me penchant sur son corps inerte.