Chapitre 24

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Stanley:

Deux jours que Sydney est totalement à l'ouest à cause de sa dispute avec Bradley.

Je ne l'aimais déjà pas beaucoup mais là j'ai envie de le cogner.

Il connaissait Sydney bien avant leur mariage, ils ont grandi ensemble.

Je ne comprends pas comment il peut lui reprocher des choses qui font partie de sa personnalité.

Il ne se rend pas compte de la chance qu'il a de l'avoir.

Je regarde les cheveux redevenus bruns de Sydney assise à côté de moi sur le muret qui entoure la cour semblable à celle d'une prison.

Ses cheveux autrefois presque noirs sont plus clairs en raison de sa dernière décoloration.

Leur couleur naturelle à envahie ses mèches violettes ne leur laissant aucune chance de survie pour mon plus grand bonheur.

Elle expire la fumé de cigarette de ses poumons dans un nuage blanc.

Je ne suis pas de son côté concernant l'opinion qu'elle à sur le fait de fumer mais, qui pourrait la blâmer?

En peu de temps beaucoup trop de choses lui sont tombés dessus.

Même si ça me fait mal de la voir s'intoxiquer je ne suis personne pour la juger ou lui dire ce qu'elle devrait faire ou non.

Elle à déjà entendue trop de fois ce genre de choses au cours de sa vie par tous les membres de sa famille qui se pensent supérieurs à elle.

–C'est sympa de discuter avec toi. Lui reprochais-je avec humour.

Ses yeux bleus habités de cette habituelle lueur joyeuse se posent sur moi.

–Je suis trop fatiguée pour parler.

Je souris comprenant qu'elle fait allusion à notre nuit agitée.

–Il faut dormir la nuit.

–J'aurais dormi avec plaisir mais tu m'a sauté dessus.

Je fronce les sourcils mimant une profonde réflexion. Je passe ma main sur mon menton et plisse exagérément les yeux.

–Dans mes souvenirs, c'est toi qui t'es jetée sur moi.

Elle m'offre un sourire qu'elle tente désespérément de cacher sachant pertinemment que j'ai raison.

–C'est pas impossible. Finit-elle par répondre.

Je retourne ma cuillère laissant couler longuement la bouillie de je ne sais quoi dans mon assiette.

Sydney mange en silence semblant se contenter de ce que l'on nous sert.

–On devrait leur faire un procès.

Elle lève brusquement la tête vers moi, clignant plusieurs fois des yeux, signe qu'elle ne m'écoute pas.

–À qui?

–Au lycée. Dis-je très sérieusement.

Elle fronce les sourcils en regardant le contenu de son assiette.

–Tu veux porter plainte contre le lycée que dirige ton père?

Ne comprenant visiblement rien à ce que je lui dit elle me fixe comme si j'étais sénile.

–Je plaisante Syd.

–Ah.

J'attrape ses mains par-dessus la table m'attirant à nouveau son regard.

My dear husband (My dear intern T.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant