Chapitre 16

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Stanley:

Je tape nerveusement sur la table du Starbucks au bout de la rue du cabinet Cooper. Mon rendez-vous arrive enfin.

Pile à l'heure comme l'ont éduqué ses parents.

–Bonjour Stanislas.

Je me crispe au son de sa voix ne le supportant pas.

–Bonjour Bradley Philibert Collins.

Son sourire de con s'efface automatiquement venant se placer sur mes lèvres.

Il s'installe face à moi et claque des doigts quand une serveuse passe devant notre table.

–Café.

J'hausse les sourcils face à ce manque de respect incroyable.

Et moi qui pensais que les bourges étaient bien élevés.

J'ai de la peine pour la pauvre serveuse qui baisse les yeux, n'osant pas se défendre.

–Bon, pourquoi voulais-tu me voir? Dit-il en claquant des doigts attirant mon attention.

Je ne supporte vraiment pas sa façon de parler.

C'est à ce demander comment fait Sydney pour l'aimer autant.

Ceci dit, elle n'était pas très différente quand je l'ai rencontrée.

–Je peux te faire confiance?

Il ne me répond pas me fixant comme l'abruti qu'il est. Je me retiens pour ne pas éclater son sourire si brillant sur la table en bois qui nous sépare.

La serveuse lui sert son café, il ne la remercie pas.

Forcément, il est trop bien élevé pour ça.

–Ce que je te demande c'est si je peux te dire quelque chose sans que tu cours le dire aux Cooper ou à tes parents?

–Je t'écoute.

–Non, je veux une réponse à ma question.

–Tu sais que tu ferais un très bon avocat.

Il affiche un sourire en coin et croise ses bras sur sa poitrine tendant le tissu de son costume hors de prix bleu.

Voyant que je ne ris absolument pas il se redresse.

–C'est à moi d'en décider le stagiaire.

"Ça c'est ton rôle le stagiaire"

Il faut que je la ramène!

–Je sais où elle est.

Il fronce les sourcils désormais très intéressé par ce que j'ai à dire.

–Quoi?

–Ta femme connard, je sais où elle est.

Il hésite un instant ne cessant de me fixer comme le dernier des idiots.

Les Cooper ont envoyés une armée de détectives à sa recherche mais, c'est moi qui l'ai retrouvée.

L'avantage que j'ai eu sur eux, c'est que je la connais et je sais comment elle réfléchit.

–C'est quoi la blague?

–Y'en à pas, je l'ai vue, je lui ai même parlé.

–Où est elle?

–J'ai ta discrétion?

Il hésite à nouveau, se demandant de toute évidence s'il peut me faire confiance alors j'ajoute.

My dear husband (My dear intern T.2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant