chapitre 19

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Pdv de Tessa Lautner

Je viens de me réveiller, après avoir fais ma toilette je descends comme à mon habitude prendre mon petit déjeuner. Cela faisait déjà plus d'un mois que j'étais coincée ici avec lui. J'avais l'impression qu'il ne voulait plus rentrer en France. J'espère vraiment pour lui que ce n'est qu'une impression parce que je refuse de rester dans un pays que je ne connais pas avec un homme que je connais à peine.

  Il était au téléphone, à m'en fier à ses expressions, il avait l'air assez énervé , j'en eu la confirmation quand t'il balaya d'une main rageuse le plat qui était devant lui sur la table. Elle se fracassa dans un bruit cristallin .

  Je me cache derrière les escaliers.

_ mets les choses en place de ton côté je ferai pareille du mien.... très bien fini t'il en raccrochant

Dès qu'il eu raccroché il frappa son point sur la table.

figlio di putana jura t'il. Je vais te tuer  sale cucaracha cracha t'il avec haine

Je préfère retourner en haut. Je remonte discrètement et vais m'allonger. Que se passait il ? Il avait l'air de très mauvais humeur, enfin bien plus que d'habitude quoi, la dernière fois que je l'avais vu ainsi c'était le soir où il m'avait étranglé. Il avait ce même regard que quand je lui ai parlé de Lucas sans faire exprès. Aujourd'hui qui fera les frais de sa colère ? Bien qu'avec moi il tente toujours de cacher quand il est contrarié, je pouvais clairement voir qu'en plus d'être obsessionnelle et fou il était aussi très impulsif et colérique. Il n'y a qu'a voir ses réactions à chaque fois que je le repousse ou lui dis une parole blessante , même s'il ne réagissait pas ouvertement, je pouvais toujours voir qu'il se retenait .

A force de réfléchir, je fini par m'endormir sans être descendu prendre mon petit déjeuner.

   Je ne me réveille que 2h après avec l'estomac qui grondait sa grande tante lol.
  Je me debarbouille puis je descends. En descendant les escaliers je cherche Ken des yeux mais il n'était pas à sa place habituelle à travailler , il devait être sorti.

  Mon déjeuner était posé sur la table. Je le prends puis je vais m'installer devant la télé. C'est bizarre la maison est très calme aujourd'hui, d'habitude il y a des gardes partout et là rien, même pas ce Carlos ..bon lui il sortait toujours avec Ken. Je me lève puis je me dirige vers la porte. Elle était ouverte cela n'était pas étonnant, elle était toujours ouverte. Ce jardin à l'air tellement beau, et j'ai même cru voir une piscine de l'autre côté de la villa, cela me ferait tellement plaisir d'aller piqué une tête. Je ferme les yeux quand je sens le soleil me taper au visage. J'étais sortie.

Ce n'est que pour quelques secondes car c'était sûr qu'on allait me rattraper immédiatement mais que c'est bon de sentir le soleil sur ma peau comme ça, cela me donne une sensation de liberté que j'adore.....mais attendez, personne ? Personne n'est encore Venu me rappeler que “ le patron ne voulait pas que je sorte ” ? Étaient ils tous partis avec Ken ?

Cela voulais bel et bien dire que j'étais seule à la maison en ce moment ? C'est la chance de ma vie, une occasion pareille ne se présentera peut être plus jamais, il faut que j'essaie, de toute façon il n'y a personne.

Je commence d'abord à marcher doucement vers le grand portail belge au cas où il y aurait quelqu'un je pourrai dire que je voulais seulement me promener dans la cour.

Au bout d'une minute sans qu'aucun gorille ne débarque de nul part, je me mets à courir jusqu'à atteindre le grand portail. Il était bloqué à l'aide d'un gros cadenas, pas moyen de l'ouvrir sans. Bordel ! Réfléchi putain ! Si on m'arrête là je suis sûre d'être complètement foutue.

Morbidly obsessed Où les histoires vivent. Découvrez maintenant